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    Grand Central
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    278 critiques spectateurs

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    CrackO DingO
    CrackO DingO

    45 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2016
    Film émotion de bonne facture, qui nous offre une vision du travail en centrale nucléaire, particulièrement pénible et dangereux avec spoiler: un final pessimiste qui tient la route
    . 3 étoiles. ----Mai 2016----
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Il y a deux films ou plutôt deux manières de filmer dans ce deuxième opus de Rebecca Zlotowski. D'un côté une histoire d'amour entre Gary (Tahar Rahim) et Karole (Léa Seydoux) et de l'autre une passionnante enquête sur les conditions de vie dans une centrale nucléaire. Si l'histoire d'amour a quelque chose de fade et de conventionnel malgré la présence ô combien sensuelle de Léa Seydoux (les mini-shorts lui vont à ravir...), il n'en va pas de même pour "l'autre film" qui s'inscrit dans une thématique sociale qui, d'Eisenstein à Ken Loach, traverse le cinéma mondial. Nous n'avons pas souvenir d'avoir vu un film partiellement tourné dans une centrale nucléaire. Sans doute est-ce le premier. Mais ce qui est surtout intéressant, c'est cette présence du corps masculin, d'un corps souvent dénudé ou presque, car soumis à des lavages répétés du fait de le contamination possible. La réalisatrice insiste ainsi sur la fragilité du corps de ces hommes : corps d'athlètes ou corps bedonnants, ils sont tous menacés par leur environnement. Rebecca Zlotowski semble plus à l'aise dans ce registre que dans l'évocation d'un amour auquel il est un peu difficile de croire. Certes elle ne donne jamais à voir de scènes "chaudes" et c'est tout à son honneur (le respect des comédiens, ça existe...), mais Tahar Rahim est beaucoup plus convaincant dans son rôle de mélancolique un peu paumé que dans celui d'un amoureux transi. Reste que l'ensemble offre une belle leçon de cinéma. Toutes les techniques (ou presque), tous les types de plans, tous les rythmes cinématographiques sont présents dans ce film que l'on peut aisément qualifier de virtuose.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    L'atout premier de ce film est le couple vedette. La rencontre de ces 2 jeunes acteurs tant prometteurs pour le cinéma français se révèle totalement électrique. La réalisatrice a su aussi instauré un climat d'angoisse au quotidien vécu par les protagonistes du film. Dommage que le scénario ne révèle pas vraiment de grande surprise et ne parvient jamais à nous transporter entièrement. Au final, un bon film mais une petite déception.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    292 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Une évocation réaliste et épurée des conditions de travail et de vie de ces ouvriers du nucléaire qui risquent leur vie tous les jours. Le tout sur fond d'histoire d'amour interdit. Les acteurs sont formidables tous autant qu'ils sont, de Tahar Rahim à Léa Seydoux, en passant par Olivier Gourmet et Denis Ménochet, et ils subliment un scénario dont ils sont les héros, avec leurs forces et leurs faiblesses. Le caractère réaliste de la réalisation amplifie l'intensité des relations entre personnages, qu'elles soient fraternelles ou bien haineuses.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Voilà un film qui était prometteur parce qu’il osait parler de quelque chose que l’on aborde que très rarement : le quotidien des employés des centrales nucléaires. C’est vraiment passionnant de pénétrer là-dedans et de voir comment ça fonctionne en interne. D’ailleurs, on évoque souvent le problème du nucléaire en France, mais je crois qu’on ne se rend pas bien compte de ce que ça apporte, mais aussi et surtout du prix auquel on en obtient les bénéfices. On se retrouve un peu le cul entre deux chaises avec cette problématique, un petit peu comme le film en fin de compte, qui sur fond de quasi documentaire, tente de nous parler d’amour.

    La mise en scène du tout et la montée de la tension dramatique sont bien plutôt bien équilibrés et on ressent véritablement le danger que représente le travail dans une centrale. Mais cela nous sert uniquement de contexte, car le film parle d’amour. Or le scénario est ultra prévisible et ne nous surprend pas vraiment. Du coup je me dis qu’un film sur ce milieu du nucléaire avec des intrigues autres que celle de l’amour aurait pu être pas mal aussi. Au final on n’a donc rien de vraiment nouveau dans ce film. Une fille est coincée entre deux hommes, elle doit se marier à l’un, mais a eu le coup de foudre pour l’autre, etc.

    Mais paradoxalement les scènes entre Tahar Rahim et Léa Seydoux sont assez belles, et ces deux acteurs prouvent qu’ils peuvent vraiment être excellents. Il aurait peut-être fallu plus insister sur leur histoire du coup, parce qu’on sent qu’il se passe un truc mais à aucun moment on ne ressent vraiment l’étincelle qui fait décoller le tout.

    Il manque donc un truc pour parler de réussite, mais ça n’en fait pas un mauvais film pour autant. La volonté de parler du secteur du nucléaire et de ses employés est louable, car quelque part la réalisatrice cherche à dénoncer le risque que des centaines si ce n’est des milliers de personnes prennent chaque jour. On a d’ailleurs des dialogues et un jeu d’acteurs d’un niveau très élevé, le tout couplé à une réalisation brute et authentique. En revanche, en ce qui concerne l’intrigue principale, ça aurait pu être plus approfondi dans le traitement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2015
    Rebecca Zlotowski nous livre un étonnant mélange entre dangers d’une centrale nucléaire et les palpitations de l’amour. La réalisatrice maîtrise pleinement son scénario et le met en scène avec une grande intelligence. Tahar Rahim et Léa Seydoux sont parfaits tellement leur jeu est intègre et saisissant. Nous avons avec Grand Central, de quoi nous réconcilier avec le Cinéma français tellement le film est original et passionnel. On pourrait déplorer un manque de lâcher prise dans les émotions, mais cette retenue rend Grand Central encore plus fragile et achevé.
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    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    J ai vraiment beaucoup aimé ce film que je qualifierai de naturaliste sur cette histoire d amour dans un milieu ouvrier. En effet la peinture de ce milieu ou l on prend des risques pour gagner sa vie ma énormément fait penser (et c est visiblement voulu) à Germinal (sans toutefois son aspect révolutionnaire). Le milieu qu il dépeint est le même, l énergie est au centre de cet univers (ici le nucléaire a remplacé le charbon), mais surtout la menace invisible qui pèse constamment sur ces hommes et femmes, ici "la dose" de radiation a remplacé le grisou des mines. La mise en scène est vraiment remarquable, la bande originale également. Le film est aussi porté par un casting excellent :Tahar Rahim, Denis Menochet, Olivier Gourmet et Lea Seydoux offrent une réelle crédibilité à des personnages très bien écrits. J au tout simplement été bluffé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Ce film très intérresant nous dévoile ce qu’est la vie de ces hommes qui, au péril de leur vie, descendent au coeur des centrales nucléaires afin d’y faire des réparations. Filmé presque comme un documentaire, on est supris de voir ce qu’est la dure réalité de ce travail à la fois pénible et mal payé ! En effet, vous l’aurez compris, ce film est avant tout réaliste et veut faire prendre conscience au gens l’électricité ne se frabrique pas toute seule…

    Avec une histoire d’amour comme toile de fond, ce "docu-fiction" est, quand même, très restreint scénaristiquement malgrès quelques rebondissements. Mais grâce à Tahar Rahim, qui joue toujours aussi bien, et à Léa Seydoux, à la fois froide et passionné, le film prend un tout autre aspect, celui d’une histoire d’amour plus ou moins impossible.

    Bref, un film très intérresant, parfois trop long, parfois beaux mais qui ne vous laissera pas indifférent !
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Un sujet original, un Tahar Rahim en grande forme (comme toujours), "Grand central" se laisse facilement apprécier. Accompagné par de très bons acteurs français (même si je ne suis pas fan de Seydoux, je dois dire que son jeu et celui de Gourmet sont excellents), ce scénario sous fond de misère social et sentiments, envoie des radiations positives (pour rester dans le thème) au spectateur.
    ptitarya
    ptitarya

    55 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2014
    Rare sont les films originaux et celui la en fait partit. Liant l'amour a la tension qu'il peut y avoir chaque jour dans une centrale à cause des radiations, le film n'arrive pas a la hauteur a laquelle il aurait pu être. On ressent trop peu le perpétuel stress que peut endurer le personnage joué par Tahar Rahim, d'où une petite déception. Mais le triangle amoureux fonctionne bien, mais tout comme pour ce qui concerne la centrale on en aurait aimé un peu plus. Lea Seydoux alterne le bon et le moins bon, quant au second rôle ils sont tous de bonne facture. L'ensemble reste donc correcte mais rien de vraiment surprenant. Cela reste intéressant de voir la situation d'ouvriers travaillant dans une centrale.
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    60 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2013
    Si Rebecca Zlotowski a recruté la blonde Léa SEYDOUX & le beau Tahar RAHIM c'est pour raviver la flamme du grand nucléaire, hormis une belle histoire d'amour le film surfe sur un sujet brulant : L'avenir des centrales !!! A voir....
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    "Grand Central" commence vraiment bien, dès le générique : grosses lettres rouges majuscules sur fond noir, bande son anxiogène, on devine que Rebecca Zlotowsky a du talent. Idem pour la mise en place des personnages et du récit : apparition d'une Léa Seydoux torride en garçonne bombasse, charisme évident des massifs Olivier Gourmet et Denis Ménochet, cadre électrique de ce camp de travail estival où on partage tout, puis surtout de cette inquiétante centrale nucléaire, visible de partout.
    Métaphore évidente entre dangers de la radioactivité et ceux du désir, perte de contrôle des différents protagonistes, on est longtemps saisi par cette histoire banale, dans un univers qui ne l'est absolument pas.
    Malheureusement le récit s'essouffle progressivement. Tahar Rahim n'est pas mauvais, mais l'attraction fatale censée le lier à Léa Seydoux ne saute pas aux yeux. La sobriété de son jeu va finir par être handicapante pour Rahim, mais visiblement ça ne gêne pas les metteurs en scène français. D'autre part la 2nde moitié du film est assez inégale, avec des séquences fortes et des scènes plus convenues.
    Pour conclure je dirais que miss Zlotowsky est une auteure à suivre, même si son "Grand Central" ne tient pas toutes ses promesses, c'est une œuvre qui dégage quelque chose de personnel (j'ai encore en tête la scène où la jeune femme interprète "maladie des amoureux" à la veillée...).
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Les seconds rôles sont admirables (Léa Seydoux fait tout pour les mettre en valeur avec son regard proche de celui d'un veau faisant du trainspotting)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    D'amour fou et d'eau lourde....
    Implacable plongée dans l'univers nucléaire, ce nouveau film de la cinéaste française entrelace les fusions les plus dévorantes, industrie, sexe, nuit, prolétariat, nature....
    Rebecca Zlotowski nous a sidéré en 2012 avec "Belle épine" et Léa Seydoux qui y jouait une ado livrée à elle-même et tributaire de parents fantomatiques. Elle y a aussi capté le génie d'un lieu ténébreux à souhait - le circuit des "bikers" à Rungis, près de Paris - en mixant amour, solitude et beaucoup de mélancolie. Avec Grand Central, elle nous fait explorer unlieu tout aussi mystérieux et aussi anxiogène que les mines du temps de Zola. En dépit de son titre aux consonances étatsuniennes, le film nous véhicule dans une centrale nucléaire française (vraisemblablement l'une des trois centrales de la vallée du Rhône - Saint-Alban, Cruas, Tricastin - alors que c'est une centrale autrichienne jamais mise ne service qui a servi de décor pour le film). et dans le petit monde des moins-que-rien qui gravitent autour d'elle et qui, sans contrat déterminé, assument maintenance, assainissement et décontamination à l'intérieur des enceintes de confinement, tout près du coeur du réacteur nucléaire, là où les eaux des circuits barbotent pour absorber les neutrons et générer les vapeurs adéquates, là où les doses radioactives sont le splus fortes.
    Avec Gaëlle Macé, sa scénariste attitrée, Rebecca Zlotowski a dû penser au percutant roman d'Elisabeth Filhol, "La Centrale" (éditions P.O.L., 2010), une des rares fictions française qui s'empare des réalités de l'industrie nucléaire. La cinéaste est aussi pionnière quand elle filme une passion d'amour à l'ombre des tours nucléaires. Depuis 1959 et "Hiroshima, mon amour" d'Alain resnais et marguerite Duras, le cinéma français a perdu les atomes crochus qu'il pouvait avoir avec une économie régulièrement remise en cause. "Grand Central" renoue ainsi avec un film majeur qui a ouvert quelques voies du cinéma moderne.
    Rebecca Zlotowski a-t-elle également retrouvé "Casque d'or" (1952) de Jacques Becker? Rien n'est moins improbable. Simone Signoret, malgré le noir et blanc, y est aussi éclatante que la solaire Karole du "Grand Central". Et son amant (joué par Serge Reggiani) est un voyou incandescent nommé Manda. Celui que Karole (Léa Seydoux) emballe dès le premier quart d'heure est un garçon rieur et volontaire qui s'appelle aussi Manda mais se prénomme plus banalement Gary (Tahar Rahim). Il cherche à s'en sortir coûte que coûte, gagner de l'argent, trouver une famille et cesser simplement de survivre. Il se plie à une équipe que chapeaute un chef abrupt quoique prévenant (superbe Olivier Gourmet!) et s'attache à la communauté de ses collègues acculés à vivre entre la centrale, le mobile-home et un bar aussi glauque que chaleureux.
    Rebecca Zlotowski nous emballe d'idoine manière. C'est comme si elle frottait l'histoire d'amour de Karole et de Gary contre anfractuosités de la centrale qui se déploie comme une succession aveuglante de cuves, de sas, de couloirs, de douches, de guichets, de passerelles. Karole et Gary brûlent dans la lumière, dans les herbes généreuses ou dans la nuit ondoyée par la rivière complice, sur une barque qui fait cap sur une obscure fission. A la centrale, la blancheur é"touffe toute effusion. La peur surgit partout, entre les mots, dans les regards. Ce seatr l'ultime mot de Karole. Alors que la contamination fait son travail. Sur la peau des hommes et des femmes. Dans leur corps chahuté par le désir, la jalousie etl'urgence de vivre.
    Léa Seydoux et Tahar Rahim - risquons le mot! - irradient tout le film. Avec leur fragilité et leur fébrilité, ils lui inoculent ce délicat poison qu'est le "mélo" quand il n' a rien de lacrymal. Rebecca Zlotowski y veille sans cesse. Son film est immense. Plein d'énergie, de violence et de douceur. On ne l'oubliera pas de sitôt.
    Manfred Enery (alias Fernand-Joseph Meyer)/ "Le Jeudi" du 5 septembre 2013/ hebdomaire de Luxembourg
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    En nous ouvrant les portes et les dangers d’une centrale nucléaire, Rebecca Zlotowski double la mise d’un drame amoureux, qui se joue aussi bien au cœur du réacteur que dans le cœur de la belle Léa Seydoux, plus érotique que jamais. L’aspect documentaire lié à la vision fictionnelle de la cinéaste est une réussite assez surprenante que l’on doit aussi à toute l’équipe : Olivier Gourmet, Tahar Rahim, Denis Ménochet et j’en oublie, car les seconds rôles tiennent bien leur place. Du grand cinéma.

    Avis bonus Rien que quelques scènes coupées, mais il est vrai que l’intrusion au cœur de la centrale nucléaire est un bonus à lui tout seul …
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