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    Grand Central
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    2,9
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    278 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    film dur mais bon film, âpre brut sans concession, avec des circonstances, une industrie dure
    No Spoiler
    No Spoiler

    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    On avait eu Tahar Rahim à la prison (Un Prophète où il était magnifique), on a à présent Tahar Rahim à la centrale nucléaire, même jeu d'acteur que la réalisatrice n'a pas su lui faire nuancer. Le résultat est très décevant, joue avec le cinéma de genre (réalisme social, science-fiction, conte...) de manière très affectée, sans jamais se défaire de clichés très lourds. On s'ennuie et en plus on s'agace de ce maniérisme aux choix de mise en scène peu justifiés (ah! la mode des mises aux points qui varient sur les sujets dans le cadre...). Le casting comme le sujet tabou du nucléaire français méritaient mieux!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    C'est un film d'une violence extrême! Non pas de fusillades, de courses poursuites, de sang et de sexe . Mais cela vous fait froid dans le dos. Le danger permanent du nucléaire se lit dans le regard, les gestes, les paroles des acteurs, qui sont tous excellents dans leurs rôles.
    A voir et à réfléchir....
    Guillaume P.
    Guillaume P.

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2013
    ce film fait l'effet d'une bombe à retardement, une épée de damoclès à laquelle on se familiarise et qu'on finit par aimer.
    Tahar Rahim fini enfin de faire ses preuves et montre en quoi il est indispensable au cinéma français aujourd'hui.
    Léa Seydoux enivre et nourrit la tension tout au long.

    à voir absolument !
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    très très décevant... à quoi ben tourner un film dans une centrale nucléaire si ce n'est que pour parler de "doses" ... de quoi ? DE RADIOACTIVITEEE eh oui, mes chères auteures, il faut le dire, sinon réaliser un film dans une usine chimique, pas la peine d'exploiter le sujet du nucléaire pour décrire une amourette à l'eau de rose dont on se fiche royalement, déjà vue 20000 fois ! et que dire de cette vision de la virilité masculine archaïque digne d'un film des années 1950, genre des abrutis machos, des fier à bras incapables d'aligner 2 mots en français ? bref, déprimant sur toute la ligne !
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2013
    Malgré un rythme assez lent et des longueurs, on se laisse captiver par ce film. Le problème en fait, c'est la fin. Quand le générique tombe, on se dit "tout ça pour ça ?" et on sent poindre une certaine déception/frustration.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Premier film vu à Cannes, he bien cela ne fût pas terrible du tout ! Quid d'une histoire crédible ? De quelque chose à raconter ? D'autre chose qu'un réseau bien fourni pour faire un film ? ASSEZ ! Heureusement que la nouvelle génération vue dans les compétitions dites inférieures se démène comme un beau diable. Pas de problème à resquiller voire zapper tout court, Grand Central je ne prendrai pas ton train.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 août 2013
    Grand central…second film de Rebecca Zlotowski à qui l’on devait Belle Epine. Le pitch ? Une centrale nucléaire. Un groupe de mecs qui y sont employés. Ce sont les prolos, les saisonniers du nucléaire. Ils sont au bas de l’échelle, sont payés une misère pour les tâches les plus basses et les plus dangereuses, à savoir nettoyer la plupart du temps les résidus radioactifs, vivent à un jet de pierre de la centrale, dans les caravanes du camping voisin, en fait ce sont les roms de l’atome. EDF ne leur file même pas l’électricité gratos ! Gary débarque dans ce milieu et tombe amoureux de la femme d’un de ses collègues. S’installe alors une histoire d’amour glaciale, complexe, entre trois personnages portant chacun une épée de Damoclès au dessus de la tête.
    J’entends et lis que Grand Central serait peut être LE meilleur film français de la saison…je ne suis pas aussi généreux ! J’ai trouvé ça pas mal, sans plus. Au bout d’une heure, j’ai commencé à trouver le temps long et je me demandais comment fallait-il regarder ce film : comme une oeuvre anti-nucléaire détournée, puisqu’elle est vécue de l’intérieur ? Comme une banale histoire d’amour ayant pour cadre une centrale ? Comme un genre de film-vérité informatif sur ce monde clos ? On n’apprend rien que l’on ne sache déjà sur les dangers de la situation, alors autant se focaliser sur le reste, et pour moi, le reste suffisait tout juste à faire un long métrage. Un peu de social, un brin de politique, un soupçon de polémique, des personnages auxquels on s’attache et qui disparaissent on ne sait pourquoi ni comment (Johan Libereau)…des maladresses de mise en scène tout justes tolérables, surtout quand ce n’est pas un premier film.
    Lea Seydoux, je suis moyennement fan, Olivier Gourmet que j’adore en fait des caisses et m’a carrément énervé vers la fin, Denis Ménochet est formidable de finesse dans un rôle ingrat et pas facile (à quand une récompense pour cet immense comédien ?) et Tahar Rahim dont je m’évertue à dire que ce n’est pas un vrai comédien, qui livre là, mea culpa, une bonne interprétation et qui me fait revoir mon jugement à la hausse. Ni je recommande, ni je ne recommande pas !
    Akamaru
    Akamaru

    3 088 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Sacré écart entre l'enthousiasme exubérant de la critique presse,et le rejet quasi généralisé de la critique spectateur. Et cette fois,je penche clairement du côté des seconds. Le cinéma d'art et d'essai dans tout son manié vide savamment distillé et sa dimension psychologique réduite à des archétypes. Rébecca Zlotwoski ne renouvelle pas le sentiment de fraîcheur naturaliste de "Belle Épine". Son film s'installe facilement sur le fil entre la chronique sociale de gens populaires aux prises avec un métier méconnu et extrêmement dangereux(les centrales nucléaires et leur radioactivité),et une histoire d'amour coup de foudre et secrète. L'amourette est particulièrement ratée et chiche en émotions. Outre le manque d'alchimie physique de Tahar Rahim et de Lea Seydoux,le fait de se concentrer sur le triangle avec le mari jaloux(Denis Menochet)n'est guère pourvoyeur en surprises. Dans "Grand Central",on s'ennuie et on s'agace malgré un univers intriguant et une plongée dans un lieu dangereux et méconnu.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2014
    Une histoire d'amour sur fond de centrale nucléaire. Il y a une tension dans ce film. Cet homme qui rencontre l'amour et ne se préoccupe pas du danger parce que seul l'argent l'intéresse. Le film se focalise beaucoup sur les personnes et quelques scènes sont vraiment fortes. Peu de musique, peu de mots aussi. Assez fort
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2013
    Lorsqu'elle montre le recrutement, l'apprentissage et enfin la travail quotidien de ces hommes amenés à accepter ce genre de boulot parce qu'ils sont précaires ou cabossés par l'existence pour les plus âgés et n'ont donc pas d'autre option, la réalisatrice sonne juste en pratiquant une mise en scène énergique et efficace, sans gras ni digressions. Avec un œil documentaire, elle saisit l'urgence et la précision salutaire des mouvements des ouvriers revêtus de leurs combinaisons de cosmonautes comme elle captait l'énergie difficile à canaliser des jeunes motards sur le circuit de Rungis. Au sein de ce groupe d'hommes - souvent filmés dans les douches et les vestiaires - le comédien Tahar Rahim observe et apprend ainsi qu'il le faisait dans Un Prophète de Jacques Audiard.

    En tombant amoureux, celui qui devrait souffrir les affres de la passion et la frustration de l'inaccomplissement dans une situation inextricable se révèle hélas trop terne pour faire totalement croire en la véracité de son sentiment. En face de lui, Léa Seydoux n'est guère plus convaincante, sans doute parce qu'en définitive sa partition est plutôt mince. A leur côté, Olivier Gourmet, en chef d'équipe, surclasse largement l'ensemble et contribue, malgré lui, à affadir la dimension romanesque d'un film qui présente néanmoins le mérite d'investir un territoire inédit, et pour le coup terriblement cinématographique dans la dramaturgie anxiogène qui lui est automatiquement associée.
    On en arrive donc au constat contradictoire que le travail est plus fort que l'amour et qu'avoir voulu unir les deux par un symbolisme un peu lourd n'est sans doute pas la meilleure idée qu'ait eu Rebecca Zlotowski, plus à l'aise dans la mise en scène physique que dans les séquences plus douces.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Grand film, parfaitement maîtrisé par cette jeune cinéaste qui promet beaucoup. Une histoire d’amour mais aussi et surtout une histoire sociale, moderne, dans le monde redoutable et bien méconnu (par calcul) du nucléaire. Film maîtrisé donc, dans son scénario, sa mise en scène, ses dialogues, son interprétation (formidable Tahar Rahim). Film égal à un thriller tant il diffuse une angoisse sourde mais aussi parsemé de moments de grande luminosité. Un film également très attachant par son humanité, son réalisme authentique sur le monde de la sous-traitance, du nomadisme ouvrier. Une belle réussite.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    Rebecca Zlotowski jeune réalisatrice sortie de la FEMIS s'en réfère pour son deuxième film au cinéma social et romantique français des années 1935 à 1955 des Carné, Grémillon, Duvivier, Renoir ou Becker. Son couple vedette et charismatique composé de Tahar Rahim et Léa Seydoux en évoque forcément d'autres plus célèbres comme celui formé par Jean Gabin et Michel Morgan ("Quai des Brumes", "Remorques") ou par Serge Reggiani et Simone Signoret ("Casque d'or"). Cet hommage rendu à une période dorée de notre cinéma national lui attirera fatalement les foudres de ceux qui feront des comparaisons peu avantageuses de "Grand Central" avec ses glorieux modèles. En s'inspirant du livre très documenté de d'Elisabeth Filhol, "La centrale", et en y ajoutant une histoire d'amour passionnelle, Rebecca Zlotowski a trouvé le terrain propice à son dessein. Gary, jeune homme solitaire et marginal s'intègre à la petite communauté des intérimaires qui constituent la main d'œuvre en charge des boulots les plus à risques au sein des centrales nucléaires. Zlotowski de façon très didactique profite de la période d'initiation de Gary au groupe pour nous présenter dans une veine très réaliste le quotidien de ces travailleurs de l'extrême dont on ne parle jamais et qui passent leur vie aux abords des centrales nucléaires françaises qu'ils sillonnent leur dosimètre présent dans leur poche comme pour leur rappeler en permanence le poison qui lentement se diffuse dans leur corps. Un peu opportunément, il faut bien le dire, la jeune réalisatrice tente de profiter du "moment" Léa Seydoux pour assimiler son sex-appeal à la force d'irradiation qui émane des réacteurs. Pour Gary qui succombe très vite au charme incendiaire de la jeune femme d'un chef d'équipe (Denis Ménochet) trop sage pour elle, le danger est désormais partout. A travers cette passion dévorante et son accomplissement sur les bords de la rivière qui longent la centrale toujours menaçante, Zlotowski offre un singulier mélange entre des films aussi emblématiques que "Le jour se lève" (Marcel Carné, 1939), "La belle équipe" (Julien Duvivier, 1936) ou "Une partie de campagne (Jean Renoir, 1936). Soixante quinze ans après le Gabin du "Jour se lève", Tahar Rahim porte en lui le même fatalisme qui veut que par déterminisme social, le bonheur soit inaccessible à ceux qui sont en charge d'alimenter en énergie la société industrielle. Les poussières qui rongent les poumons pour l'ouvrier sableur interprété par Gabin dans le film de Carné et les radiations invisibles de l'atome qui dérèglent l'ordonnancement fragile des cellules pour l'intérimaire de "Grand Central". Etrange hasard, Jean Gabin et Tahar Rahim avaient exactement le même âge dans les deux films. Au-delà de cet amour impossible fortement palpable n'en déplaise aux grincheux, Zlotowski se montre très à l'aise dans les scènes de groupe où se dessine la solidarité qui s'installe de fait dans ce type d'activité où la mort rôde. Il faut dire qu'avec Olivier Gourmet, Denis Ménochet et Johan Libéreau le risque de sonner faux était assez minime. S'appuyer sur le travail des anciens sans passer par le remake n'est pas infamant et peut permettre de trouver sa voie. C'est ce que l'on peut souhaiter à Rebecca Zlotowksi qui ne se montre pas maladroite du tout derrière une caméra.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2013
    La centrale sifflera trois fois ( ou plus ).

    La découverte de Grand Central apporte une interrogation sur la nationalité du dernier film de Rebecca Zlotowski : est-il français, ou américain ? Beaucoup des deux, français par la langue essentiellement, et américain par sa façon de raconter son histoire et sa capacité à s'inscrire dans des genres, en les traitant cependant d'une manière naturaliste. Car tout commence comme dans un western, avec l'arrivée d'un étranger par le train, se poursuit par une quête initiatique et prend finalement la forme d'une histoire d'amour sauvagement toxique. De Gary, on ne sait pas grand-chose, si ce n'est que son prénom n'est certainement pas le fruit du hasard. Ce prénom à la Cooper et son passé mystérieux en font donc un personnage westernien, et surtout, ce passé inconnu lui donne une virginité. En étant quasiment pur de toute projection précise de la part du spectateur, Gary peut être perçu comme au début d'une nouvelle aventure. Une position idéale dans un film qui dans ses grandes lignes dresse le portrait de ce personnage en pleine (re)naissance, et qui ne pouvait trouver meilleur acteur que Tahar Rahim, dans un rôle assez proche du Malik d'Un Prophète pour l'interpréter. Car personne ne semble jouer aussi bien que lui l'éveil au monde et l'observation pleine de candeur de choses qui lui sont inconnues. Grand Central, comme le film de Jacques Audiard, parle précisément de cela, d'un jeune homme dont on ne sait rien et qui va découvrir un nouveau microcosme et tenter de s'y adapter tant bien que mal. On pourrait prolonger la comparaison entre les deux films et dire que la centrale est aussi une prison, un lieu de tous les dangers. Par son caractère " naturellement " peu fréquentable, mais surtout parce que Zlotowski sait filmer, qu'elle possède un sens de l'espace sidérant et qu'elle établit une description clinique de la centrale qu'elle investit complètement. D'une manière plus générale, il y a dans Grand Central cette impression que la cinéaste prend du plaisir à filmer, qu'il s'agisse des décors ou des corps, des couloirs froids de la centrale nucléaire ( on est alors en pleine science-fiction ) ou des champs illuminés de(s) rapports intimes, de la naïveté de Gary ou de l'usure physique qui marque certains visages.

    La beauté plastique du film atteint régulièrement des points culminants, espèces de situations formelles paroxystiques qui naissent pour une seule et simple raison : Zlotowski a un intérêt pour son sujet, et ses personnages. C'est ce qui fait que Grand Central est parfois baigné dans une sensualité pure, comme cette scène où les corps de Karole et Gary se frôlent dans la voiture. Cette délicatesse du regard et cette capacité à voir ce qui anime les relations entre deux êtres vont à l'encontre d'un potentiel manque de subtilité que le film feint de posséder par moments. Et si les corps existent, c'est aussi grâce à la puissance des acteurs, qui saisissent leurs personnages pour les habiter complètement, à tel point qu'on a parfois le sentiment que Grand Central n'est rien d'autre qu'un documentaire qui filme des " vrais " gens.
    Parfois, la gourmandise cinématographique évoquée plus haut dénote même un peu parce que la cinéaste s'autorise des envolées formelles en plein milieu du récit. Mais qu'importe ! Il ne faut pas bouder son plaisir quand un film se permet d'être si généreux, surtout que les figures de style mises en place ne sont pas gratuites pour autant, et qu'elles disent quelque chose des personnages. Zlotowski se permet de faire de beaux plans, comme s'il s'agissait de " trahir " la conduite du récit pour subitement prendre des chemins de traverse. Mais quand le résultat est si intense, on ne peut qu'encourager la trahison, et se satisfaire qu'une jeune cinéaste française ait une telle gourmandise d'images.

    Dans ce film très masculin, apparaît soudainement une femme ( fatale, le cinéma américain toujours ) interprétée par Léa Seydoux, là aussi l'actrice idéale pour un tel rôle par sa façon si particulière de cristalliser l'attention et d'éveiller le désir ( de Gary, du spectateur et de la cinéaste ). Le couple que forment Karole et Gary est un exemple parfait d'un film qui a une propension à jouer sans détour sur les symboles. L'amour, c'est la dose, et un parallèle de se créer entre le contexte amoureux et la situation du film dans un environnement aussi dangereux que la centrale. A l'image de la mise en scène qui peut sembler gratuite sans l'être réellement, l'usage des symboles fonctionne sur le même principe d'une apparente facilité dans les choix opérés, rattrapée cependant par la profondeur des situations. Il y a quelque chose de très simple dans la manière dont le film parle au spectateur en produisant des images et du sens. En construisant son récit grâce à un filage de métaphores accessibles, le film gagne en réflexion et en intensité. Il ne se passe peut-être pas grand-chose dans Grand Central, mais tout ce qu'il s'y passe est immédiatement saisissable. Voilà un des nombreux mérites du film : être souterrain, profond, et en même temps d'une simplicité inouïe. Procurer une puissance sur l'instant, et hanter les esprits bien après la séance. Le film va piocher dans des registres et des tons différents, mais son identité lui est personnelle et le résultat est un pur plaisir de cinéma entre tradition naturaliste française et mythologie américaine.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Ni enthousiaste, ni franchement déçue. Un film qui se regarde sans déplaisir, qui se savoure même par instants, mais, au final, un sentiment partagé, comme si l'on restait un peu sur sa faim, sur ses attentes...
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