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cinono1
299 abonnés
2 054 critiques
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3,5
Publiée le 5 octobre 2014
Beaucoup aimé la description que fait la réalisatrice de ce milieu prolétaire, ce fétichisme, ces ralentis savants sur ce monde souvent ignoré, et en proie au danger (la référence à Voyage au Bout de l'Enfer est évidente) et le couple Tahar Rahim-Léa Seydoux est assez magnétique dans leur histoire d'amour-échappatoire. Certes, l'histoire n'avance pas toujours de façon très fluide et oublie quelques pistes (écologique par exemple) mais j'ai beaucoup apprécié l'atmosphère et l'ambiance de ce film. Une réalisatrice très douée que cette Rebecca Zlotowski
Débarqué du dernier festival de Cannes, Grand Central nous raconte l'histoire d'amour d'un jeune ouvrier d'une centrale nucléaire avec une de ces ouvrières partagée entre ce homme et son vrai petit ami. L'action se déroulant dans une centrale nucléaire, on aurait pu penser qu'il y ait un paradoxe entre ce lieu et cette histoire d'amour. Mais la relation entre les deux jeunes tient justement de la situation de cette centrale qui, au moment propice, va commencer à exploser ou se fissurer de l'intérieur, ce qui va alors créer des tensions entre ce trio d'amoureux. On est alors pris dans cette histoire rythmée par une musique adéquate et excellente. De plus, on constate encore une fois l'excellente performance de Tahar Rahim et de Léa Seydoux et même pour le reste du casting. Malgré une petite longueur, on est subjugué par la beauté du film et on peut désormais classer Grand Central dans les grands crus du cinéma français. On attend de pied ferme le phénomène qu'est La Vie d'Adèle.
Le couple qui sert de fil rouge à l'intrigue de Tahar Rahim et Léa Seydou fonctionne ( et mon faible pour elle se renforce car elle est toujours aussi crédible quelque soit sa partition ) La réalisatrice a su nous intéresser à des inconnus qui assurent la sécurité nucléaire sous traitée par EDF Ce monde déraciné et interdépendant est une vraie découverte des oubliés du système dont notre bien être dépend Quelques longueurs et une mauvaise prise de son ( je ne pense pas que cela vienne de la salle c'est la 1ère fois que c'est peu audible) modère mon appréciation..
Rebecca Zlotowski utilise une mise en scène intéressante avec une caméra mouvante qui permet des changements de point de vue inattendus. Ainsi, l'intensité dramatique monte crescendo et de façon souvent perturbante. Le film a également une certaine ampleur grâce à la performance de ses comédiens, avec au centre le couple génial Tahar Rahim-Léa Seydoux. Malheureusement, le film se révèle assez lourd dans sa façon de condamner l'action. Puisqu'elle celle-ci se passe dans une centrale nucléaire, forcément des catastrophes vont arriver, ou encore quand les deux personnages principaux sont serrés à l'arrière d'une voiture dans une scène magnifique de sensualité et de sensibilité, ils couchent déjà ensemble la scène suivante. Aussi, on se serait volontiers passé des quelques ralentis et symboles un peu lourds. Un vrai film d'atmosphère, inquiétant et fataliste, qui aurait été plus fort avec un scénario plus nuancé.
Peu de films parlent de la classe ouvrière française, encore moins de celle qui travaille dans les centrales nucléaires, ces lieux secrets et dangereux qui sont souvent au cœur de l'actualité. La réalisatrice décrit très bien ce milieu populaire en y racontant le quotidien de ces hommes et femmes par le prisme d'une relation interprétés par deux excellents acteurs, Tahar Rahim et Lea Seydoux ainsi que de très bons seconds rôles comme Olivier Gourmet et Denis Menochet. La réalisation quant à elle, camera à l’épaule est nerveuse et proche des acteurs, et restitue à merveille le risque permanent de ces centrales.
Grand Central est le deuxième film de Rebecca Zlotowski après le très réussi Belle Epine (2010, avec déjà Seydoux et Libéreau). Assez attendu donc après un passage à Cannes cette année. Pas de suspens, j'ai été très déçu. Pour tout dire, je me suis ennuyé tout le long. La première partie est soporifique. Cela s'améliore légèrement à partir de...
Son épouvantable (il faut souvent deviner ce qui se dit - remarquez, il ne se dit pas grand chose de bien passionnant), cadre erratique, images moches, jeu des acteurs de l'affiche sans intérêt (Rahim/Seydoux) - Ménochet (Toni) et Gourmet (Gilles) faisant ce qu'ils peuvent... Quant à l'histoire... c'est un très banal cocuage (avant l'heure - le mariage se situant à la fin). Ici, chez les prolos, avec coïts champêtres. "Originalité", première et dernière : la scène est, côté boulot, dans une centrale nucléaire (où tous les personnages travaillent, aux basses besognes). Peut intéresser celui qui voudrait se documenter avant de se faire embaucher en ce sens (avantages - fort peu, même au niveau paye ; inconvénients : ceux de la "dose", qui menace en permanence). Où "Gary" risque de jouer les "dames aux camélias" au masculin, quand "Karole" se bovaryse, avant même de convoler avec Toni. Rebecca Zlotowski, la réalisatrice (et ses 3 collaborateurs à l'écriture...), plaquent des arrière-pensées auteuristes sur un produit sans aucune saveur.
Le problème avec l'écriture cinématographique ambitieuse, c'est qu'elle devient vite prétentieuse et ridicule lorsqu'elle repose sur une construction bancale. L'idée de départ est excellente (la gestion hypocrite des centrales nucléaires), la transposition réjouissante (la gestion hypocrite des rapports humains). La forme est travaillée, le fond beaucoup moins, en particulier les dialogues, le jeux des acteurs, le scénario et ses ellipses. Du coup, Léa Seydoux et Tahar Rahim traversent l'histoire sans incarnation. Les seconds rôles, eux, s'en tirent mieux. Au final, un film raté et un bon sujet galvaudé.
Film désolant, d'un ennui profond. Pas d'histoire (ou tellement sans intérêt), musique glauque et envahissante, personnages creux... Mise en scène invraisemblable. Même le jeu des acteurs est médiocre. J'aurais quitté la salle si je n'avais pas été accompagné... Que dire de plus ? Passez votre chemin...
J’ai été déçu par ce film qui est assez plat avec un rythme lent Tahar Rahim toujours aussi épatant De beaux seconds rôles L’histoire pas très originale Intéressant de voir les conditions de travail dans les centrales
Beau film dur et âpre. L'intensité monte au fil de l'évolution de l'histoire. Gary combatif qui découvre le monde du travail précaire, milieu dur mais solidaire qui devient sa nouvelle famille, sa passion pour Karole et les belles scènes d'amour tendres et passionnées, le danger dans la centrale, l'affrontement avec Tony. Les scènes dans la centrale sont magistralement bien tournées, la musique est envoûtante et oppressante. L'évolution de l'amour que karole porte à Gary est jouée tout en finesse par Léa Seydoux et j'ai adoré la sensibilité à fleur de peau de Tahar Rahim. Une belle histoire forte et sensible. Et puis aussi un grand bravo aux seconds rôles Olivier Gourmet et Denis Ménochet.
La réalisatrice lorgne du coté de Jean Renoir et de ses films sociaux et on retrouve par endroit la poésie de ces films français d'alors. Le film est précis, renseigné et imaginatif dans sa description du milieu qu'il filme. Une histoire amoureuse qui pourrait arriver à n'importe quel endroit, mais les dangers du métier des personnages font que la vie y est un peu plus intense qu'ailleurs. Un bon film, bien maitrisé.
un beau film avec une sublime et magnifique Léa Seydoux. et voir les conditions extrêmes de ces pauvres gars qui sont obligés de négliger leur santé pour gagner de quoi survivre. Olivier Gourmet aussi est très bon.