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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 avril 2013
Au milieu des blockbusters du moment, entre les Iron Man 3 et les Oblivion, ne manquez pas cette petite perle du cinéma Islandais sortit un peu dans l'anonymat mais qui vaut quand même le détour. Entre les très bonne critiques presses et un synopsis somme toute classique très prometteur (l'homme seul face à la nature), il ne m'en fallait pas plus pour oser le déplacement. Un très bon film au final qui met en avant le courage et l’héroïsme d'un homme dans un environnement des plus hostiles et une situation la plus flippante qui soit ! Et c'est tiré d'une histoire vraie qui s'est dérolé en 1984 ou comment un homme peut allé au bout de lui même pour accomplir l'impossible. Magnifiquement mis en scène par la réalisateur Islandais Baltasar Kormákur à qui on doit le tout aussi bon Contrebande avec Mark Wahlberg (en ce moment sur les chaînes du groupe canal, tiens quelle coïncidence) dans lequel on retrouvait également le héros de Survivre Ólafur Darri Ólafsson...qui interprétait Olaf le mécanicien.
un film étonnant parce qu'il ne se passe pas grand chose mais on est tenu en haleine jusqu'au bout. preuve que la mise en scène, le script et la qualité des acteurs, suffisent à faire un bon film.
Film qui se regarde et fait connaître un peu mieux l environnement des pêcheurs mais au final, rien de révolutionnaire. La survie et les ressentis du personnage principal sont peu exploités.
Un film très émouvant, bel hommage aux habitants de ces îles islandaises et plus particulièrement aux pêcheurs. Le film s'articule en 3 parties : la vie de cette communauté centrée sur la pêche, le naufrage et la lutte pour la survie, et enfin la vie ou survie après. La nature est belle mais n'est pas tendre dans cette partie de l'Islande, la lumière toujours sombre et grise et musique sont en harmonie avec la violence de la nature dans ces contrées et la difficulté de la vie là-bas. La lutte de cet homme pour atteindre la rive et puis quelqu'un pour l'aider est superbement filmé : sans excès, sans mélo, sans complaisance, de façon très réaliste mais parfois très poétique : un très beau moment. La dernière partie n'est pas la plus réussie du film mais j'ai apprécié que le film ne s'arrête pas là et s'intéresse au retour à la vie "normale" ensuite, à la tempête qui fait rage cette fois dans la tête de celui qui est devenu un "héros" ... ou une bête de foire ... L'histoire émouvante et étonnante d'un homme simple et attachant qui "a eu de la chance".
Le naufrage d’un chalutier au large des cotes islandaises, un rescapé dont l’exploit est de rester plus de 6 heures dans une eau glacée, une mer déchainée, un volcan en plein irruption, récit très brut sur les conditions de vie dans les iles. Et surtout comment expliquer scientifiquement ce miracle…
Film vu au Festival d'Alès il y a maintenant 1 mois. Un film assez prenant, contemplatif de l'océan, il montre également la folie du vide et de la solitude. Un film qui traine sur de longs plans de l'océan. Un film que j'aprécie.
(...) Film à deux vitesses, Survivre passe d’une œuvre intensément riche et poétique à une banalité déconcertante. Le plaisir initial en prend un sacré coup. L’inverse eut été plus appréciable.
Adapter des productons tirée d'histoires vraies et ou le coté dramatique l'emporte. Nous am-ne une fois de plus, à une nouvelle oeuvre. Qui quant à elle, ne devrait pas avoir le même succès que ceux habituellement mis en scène (le réal, la prod...). MAis pour le coup, l'émotion est bien présente et la narration ne tombe pas dans la manipulation pour influer le spectateur ; ni pour pour le complaire. Tout y ait fait avec justesse et avec un jeu d'acteur ; qui n'a pas du être facile à jouer ; mais qui ; se veut plutot réussit. On pourra regretter un peu plus de mystère et c'est relativement dommage. MAis malgres cela, l'ensemble vaut quand même le détour. Pour la mise en scène du film. La 1ère partie se montre là plus interessante (ou l'on reconstitue plutot bonnement les conditions des pécheurs...). Mais une fois le naufrage arrivait, le film commence à se perdre un peu dans certaines explications. Apres tout, l'ensemble à été bsé sur des faits rapportés.. Quelques petites mauvaises notes, mais pour qui sait apprécier ce genre et ne s'attarde pas devant toute les prods et blockbuster US. On arrive à passer un petit moment "sympa" et relativement bien construit (certains plans sont d'ailleurs bien réalisé). Pour les amateurs.
J'ai pu voir ce film lors de sa sortie en Islande. Là-bas, plus de la moitié de la population l'a vu (même si ça ne représente que 160.000 personnes) ! Je trouve que le réalisateur a su recréer une ambiance qui paraît vraiment réaliste, d'autant plus qu'à la base, c'est une histoire vraie. Certes, certains moments peuvent être un peu longs. On ne va pas voir ce film pour de l'action continue. Pourtant, il dégage une réelle poésie, et c'est ce qui fait sa force. Le moment où spoiler: il arrive à atteindre la terre, qu'il voit les lumières de la ville à l'horizon, qu'il se blesse les pieds sur les pierres volcaniques est riche en émotion, autant que quand spoiler: il retrouve les familles des marins disparus avec le bateau . Bref, je recommande chaudement ce film venu du froid.
On s'ennuie ferme. Le film est terne et gris, ça ne donne pas envie de visiter l'Islande, et le scénario est vraiment faible, on aurait pu espérer que le réalisateur s'approprie plus le sujet: développe le retour du survivant chez les siens et s'intéresse davantage aux conséquences qu'ont eu sur son personnages, les regards curieux et dubitatifs du monde scientifique. Bref, ça ne va pas loin , alors que j'avais espéré bien mieux du réalisateur de "Crime City".
Je n’ai vu que très peu de films Islandais, mais je les ai tous beaucoup aimé. Celui-ci est très beau. Il y a un bon suspense, malgré que l’on sache ce qui va se passer. Le film est porté avec succès par Ólafur Darri Ólafsson, très impressionnant. La réalisation est aussi excellente. Un très bon film.
Réaliste, sans complaisance, Survivre sert l’exact contenu qui faisait défaut à Contrebande (2012). Mais c'est de cette exactitude des faits dont Survivre souffre le plus; D'un mauvais découpage ou échelonnement des différentes parties qui le constituent. Jar City (2006) n'était pas plus exaltant, mais il avait pour lui une intensité électrisante. Sur la forme, on échappe à une romance à l'américaine en sachant pertinemment qu'il n'en restera qu'un pour survivre, alors pas besoin de pousser le récit; Pour autant ça reste très guimauve, bien qu'évidemment dans de telles circonstances on pleurerait également notre mère et qu'on commencerait à croire en tout et n'importe qui. Retenons quand même que sans feutre ni ballon pour se créer un copain, il faut savoir parler aux mouettes. Mais du coup, ne s’ennuie-t-on pas un petit peu?
Il faut aborder ce film comme un témoignage. On sent que la réalisation a pris le parti de s'effacer pour relater le plus véridiquement et objectivement possible cette histoire incroyable. Alors pas de misérabilisme, pas de mielleux, pas d'effets de style intempestifs, mais l'histoire seule est empreinte d'émotions fortes qui se suffisent d'elles-mêmes.