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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 mai 2014
Survivre est réaliste et possède une photographie absolument magnifique. Le tout est filmé avec sobriété et modestie, sans effets lumineux ou sonores superflus, ce qui contribue à donner un film naturel mais très prenant. L'acteur principal, Olafsson, est parfait en nounours ordinaire se transformant en héros des fjords et des glaces. Un aspect intéressant est le dénouement qui ne se limite pas à montrer les dernière images de son aventure mais cherche à nous montrer sa vie après son aventure...
Un film aux allures de document qui relate un fait divers survenu en Islande en 1984. Superbement filmé avec sobriété, ce survival surréaliste est monter en deux parties bien distincte. La première est le naufrage, puis la seconde est elle basé sur le retour et l'acharnement médiatique et scientifique que subit le survivant. Une narration sans superflus ou le réalisateur vise à faire s'épanouir son histoire sans y apporter d'effets spectaculaire autres que le fait lui même. Une chronique de survie intéressante et surprenante ou l'émotion est palpable.
Survivre est l'histoire vraie d'un destin hors du commun, celui d'un homme survivant à ce à quoi personne n'aurait du réchapper: un naufrage dans une mer à cinq degrés, puis une nage forcée de plus de six heures dans celle-ci. Doué de capacités uniques, il se retrouve alors pris comme cobaye humain, au mépris de sa douleur physique et morale. Mais le film semble être avant tout une réflexion sur les forces destructrices de la nature, et plus particulièrement la nature islandaise, qui aujourd'hui encore provoque nombre de disparitions en mer et en montagne. A ce titre, les flash-back sur le volcan qui ravagea les îles Vestmann dans les années soixante-dix (notre héros était alors un gamin, et avec sa famille échappa déjà à la catastrophe) sert de piqûre de rappel sur la beauté dangereuse de l'archipel islandais.
Histoire vraie qui se passa en Islande. Un pêcheur part en mer avec ses compagnons. Le drame est que le chalutier va se renverser et l'équipage finira dans une eau des plus froides qui soit. Seul un homme va s'en sortir, une force de la nature qui va regagner sa terre, son île rude à la nage. Il boira la tasse salé, il en vomira, il priera, il parlera à une mouette comme seul être vivant de compagnie dans son enfer de mer. Jusque là, Survivre maintient son coté fort, par contre l'après naufrage, c'est-à-dire une fois son retour sur sa terre, le coté "mais comment cet homme à pu nager sans tomber en hypothermie ?" et qu'il devient un sujet pour la science, l'histoire se noie un peu. Moins captivante, moins prenante surtout (alors que le sujet de base est fort). Les images de son enfance (en effet diapo), sont également pas utiles. Un film à voir tout de même.
Un miracle et une force surhumaine au coeur de ce film islandais. "Survivre" conte l'histoire d'un pécheur de haute mer qui a survécu dans l'eau glaciale du nord de l'Europe pendant plus de 6 heures et qui du jour au lendemain devient un héros et une incompréhension scientifique face à ce miracle. Même si on reste ébahi devant cet exploit, le film est aussi froid et sombre que la petite ville ou se déroules ces événements. La mise en scène et le réalisme des scènes comme celle près des falaises est forte, "Survivre" n'amène pas ce plus qui pouvait en faire un film intense. Le réalisateur de "2 Guns" se contente de conter juste cette incroyable histoire sans vouloir ajouter un peu de profondeur à son personnage. C'était peut-être un parti pris de montrer à l'état pure, la véritable mésaventure mais quand on a vu avant "12 Years a Slave", ce film semble fade et sans sentiments. A conseiller mais pas indispensable !!
Histoire vraie passionnante à regarder, surtout pour son personnage principal un peu sauvage qu'on regarde d'un oeil bizarre, comme s'il était différent et ce qui est différent fait peur alors il se sent seul et cette solitude est drôlement bien mis en scène dans ce film. Celle-ci est pourtant assez classique mais il se dégage une atmosphère sombre et oppressante qui ne laisse pas indifférent. Un destin qu'il faut voir parce que traité différemment, pas un une de ces films américains facile à regarder et surtout à oublier, celui là non, vous ne l'oublierez pas!
L'histoire vraie d'un chalutier islandais qui coule en Atlantique nord par -2C° , une mer à 5 C° et ses 6 marins qui se retrouvent à l'eau sans canot de sauvetage, en pleine nuit. L'histoire est bien réalisée et poignante, on attend impatiemment son dénouement même si parfois on assiste à quelques longueurs dans le film. Le scénario ne se limite pas au drame mais va au delà avec ses conséquences humaine et médicale. On adore les histoires qui se sont vraiment passées , cela donne du cachet et un intérêt certain à les suivre à travers de fortes émotions.
Un film qui te prend au tripes tant la trame est bien foutu et réaliste avec ce pêcheur qui sauve sa peau en nageant pendant des heures dans de l'eau glacée, on s'y crois vraiment et l'acteur principal est très bon. Ne faites pas de régime si vous voulez survivre au froid.
Très bon film sur la survie et la force de se battre. Beaucoup plus intéressant que tous les "seul au milieu de l'océan au milieu des requins". L'ambiance est pesante et angoissante. Voilà ce qui donne la puissance de ce film. Bravo au réalisateur islandais. On a presque envie de connaitre ce pays et ces gens. Comme quoi il n'y a pas que les effets spéciaux.
Inspiré de faits réels survenus en 1984 le éalisateur islandais rend un bel hommage aux marins pêcheurs avec cet exploit qui n'est pourtant que celui d'un homme hors norme. Le cinéaste choisit une mise en scène immersive dans le quotidien des marins, ceux d'une ile au passé déjà traumatisant (éruption volcanique). Le film est acté en 3 parties, le quotiden sur terre, la pêche en mer et le naufrage, puis le retour avec ses conséquences... Finalement le naufrage et la lutte pour la survie ne font qu'une partie, on reste déçu que cet instinct de survie ne soi que secondaire. Mais le côté réaliste et authentique nous happe et nous emporte à bord de cette aventure aussi réelle qu'incroyable. Sans héroïsme exalté à la hollywoodienne et ni écrans verts Kormùkur signe une aventure humaine et naturaliste qui fait froid dans le dos, mais pas assez, tandis que l'émotion est sans doute un peu pauvre. Néanmoins l'océan déchainé et la réalisation aussi directe qu'honnête sont connecté avec les faits tels qu'on se les imagine. Le réalisateur a depuis réalisé 2 films à Hollywood ("2 guns" et "Contrebande"), il devrait revoir sa copie et faire un retour aux sources...
Avec pudeur et respect envers l’authentique et véritable histoire que narre The Deep, Baltasar Kormákur (qui réalisait alors son septième long métrage) ne savait peut être pas que sa carrière allait enfin décoller. Officiellement proposé par l'Islande à l'Académie pour les Oscars 2013, dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère, son puissant drame allait faire l’unanimité sans pour autant recevoir les honneurs d’une statuette. Et à bien des égards, la critique s’est une nouvelle fois fourvoyée. The Deep rend compte d’une époustouflante réalisation, passant avec subtilité de l’ambiance lugubre d’un village côtier islandais, aux grondements d’un océan maudit par sa condition. Et c’est très exactement dans ce contexte glacial que le grand Ólafur Darri Ólafsson tire son épingle du jeu. D’abord attendrissant en nounours plus qu’amical, il impose rapidement un respect semblable à nul autre. La prouesse d’acteur est telle que le seul soupire de cet incroyable individu suffise à « balader » littéralement son sujet non sans une certaine facilité. Les images d’archives présentées au générique de fin font réellement comprendre que le héros n’est jamais très loin, et qu’il lui suffit parfois de se retrouver dans des conditions extrêmes afin de se révéler aux yeux de tous.