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soniadidierkmurgia
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4,0
Publiée le 5 décembre 2021
Réalisateur depuis 21 ans quand il proposa en 2001 avec « 101, Reykjavik », un drame existentiel sur le désœuvrement et l’amour impossible avec Victoria Abril, Baltasar Kormakur marie avec bonheur films de divertissement (il travaille alternativement à Hollywood et en Islande) et films plus personnels. Avec « Survivre » en 2012, il s’intéresse à l’histoire insolite de Guolaugur Frioborsson, marin islandais qui suite au naufrage de son bateau de pêche, le 11 mai 1984 , réussit à rejoindre le port de Heimaey d’où il était parti après être resté six heures dans une eau à 5°C puis avoir parcouru 6 kilomètres pour finir en marchant 2 kilomètres sur de la lave séchée. Utilisant un style quasi documentaire, Baltasar Kormakur comme Pierre Loti plus de cent ans avant lui, rend parfaitement compte des conditions extrêmes de la pêche dans cette contrée hostile où l’homme restera toujours à sa véritable dimension face à la nature. Les moyens techniques ont certes évolué mais les conditions de vie sur terre comme sur mer paraissent marquer les hommes toujours aussi durement, l’alcool tenant le plus souvent lieu de réconfort illusoire. Quand son bateau coule brutalement, Gulli (Olafur Darri Olfasson) est le seul à pouvoir rester plus de vingt minutes dans une eau glacée. Sa corpulence et la couche graisseuse qui entoure son corps constituant une grande part de l’explication de ce qui sera considéré comme un exploit une fois le drame passé. Kormakur et son formidable acteur que sa caméra ne quitte pratiquement jamais sont en parfaite osmose pour rendre compte de cette aventure dramatique examinée sous tous ces aspects. Notamment celui plus difficile qu’attendu du retour dans le petit port qui verra Gulli après être passé par la phase « rat de laboratoire » s’évertuer à mener la nouvelle vie qu’il s’était rêvée quand seul au milieu de l’océan avec les seules mouettes pour compagnes, il priait que Dieu lui accorde encore un jour de vie supplémentaire . Un film que le réalisateur filme avec la tonalité adaptée à chacune des étapes de ce drame poignant.
L'histoire reste très intéressante, et dans la mesure où c'est une histoire vraie, difficile d'enjoliver où de dénaturer les faits sous peine de trahir l'histoire du personnage. Toutefois la réalisation manque un peu d'entrain pour rendre le récit palpitant sur la durée, ca manque cruellement de sentiments entre proches et "l'exploit " est vite mis de côté par toute cette phase de tests. C'est pas mal mais un peu plus de grandiose sans excès aurait sûrement profiter au film.
Inspiré de faits réels survenus en 1984 le éalisateur islandais rend un bel hommage aux marins pêcheurs avec cet exploit qui n'est pourtant que celui d'un homme hors norme. Le cinéaste choisit une mise en scène immersive dans le quotidien des marins, ceux d'une ile au passé déjà traumatisant (éruption volcanique). Le film est acté en 3 parties, le quotiden sur terre, la pêche en mer et le naufrage, puis le retour avec ses conséquences... Finalement le naufrage et la lutte pour la survie ne font qu'une partie, on reste déçu que cet instinct de survie ne soi que secondaire. Mais le côté réaliste et authentique nous happe et nous emporte à bord de cette aventure aussi réelle qu'incroyable. Sans héroïsme exalté à la hollywoodienne et ni écrans verts Kormùkur signe une aventure humaine et naturaliste qui fait froid dans le dos, mais pas assez, tandis que l'émotion est sans doute un peu pauvre. Néanmoins l'océan déchainé et la réalisation aussi directe qu'honnête sont connecté avec les faits tels qu'on se les imagine. Le réalisateur a depuis réalisé 2 films à Hollywood ("2 guns" et "Contrebande"), il devrait revoir sa copie et faire un retour aux sources...
Histoire vraie qui se passa en Islande. Un pêcheur part en mer avec ses compagnons. Le drame est que le chalutier va se renverser et l'équipage finira dans une eau des plus froides qui soit. Seul un homme va s'en sortir, une force de la nature qui va regagner sa terre, son île rude à la nage. Il boira la tasse salé, il en vomira, il priera, il parlera à une mouette comme seul être vivant de compagnie dans son enfer de mer. Jusque là, Survivre maintient son coté fort, par contre l'après naufrage, c'est-à-dire une fois son retour sur sa terre, le coté "mais comment cet homme à pu nager sans tomber en hypothermie ?" et qu'il devient un sujet pour la science, l'histoire se noie un peu. Moins captivante, moins prenante surtout (alors que le sujet de base est fort). Les images de son enfance (en effet diapo), sont également pas utiles. Un film à voir tout de même.
L'histoire vraie d'un homme dont le chalutier a sombré. Dans une eau glacée, il parvient à nager pendant 6 heures de nuit jusqu'au rivage. Pieds nus, en chemise, il atteint son village comme un miraculé. Une histoire incroyable mais ici racontée de façon ennuyeuse, banale. L'homme ne semble pas avoir de séquelle, juste les doigts un peu endoloris et la vie reprend son cours normalement. Il est vaguement interrogé, vaguement étudié par des scientifiques, à peine marqué par ce qu'il lui est arrivé. Sans doute à cause du petit budget, un récit fade, des acteurs sans émotion et pourtant, des effets soignés. Terne et sans éloge, à classer parmi les faits divers. Ni le réalisateur, ni l'acteur ne parviennent à nous faire ressentir l'angoisse, le miracle, la moindre émotion. Seuls les scientifiques trouvent une explication à la survie du naufragé dont la chaleur corporelle aurait été protégée par sa corpulence.
Le fait, comme d'habitude, que cela soit tiré d'une histoire vraie donne un relief énorme à ce film. On suit avec intérêt et stupéfaction la survie de cette homme en pleine mer pendant des heures entières. La mise en scène est efficace et spectaculaire aux moments opportuns. Un très bon film, islandais qui plus est, qui mérite le détour.
Adapter des productons tirée d'histoires vraies et ou le coté dramatique l'emporte. Nous am-ne une fois de plus, à une nouvelle oeuvre. Qui quant à elle, ne devrait pas avoir le même succès que ceux habituellement mis en scène (le réal, la prod...). MAis pour le coup, l'émotion est bien présente et la narration ne tombe pas dans la manipulation pour influer le spectateur ; ni pour pour le complaire. Tout y ait fait avec justesse et avec un jeu d'acteur ; qui n'a pas du être facile à jouer ; mais qui ; se veut plutot réussit. On pourra regretter un peu plus de mystère et c'est relativement dommage. MAis malgres cela, l'ensemble vaut quand même le détour. Pour la mise en scène du film. La 1ère partie se montre là plus interessante (ou l'on reconstitue plutot bonnement les conditions des pécheurs...). Mais une fois le naufrage arrivait, le film commence à se perdre un peu dans certaines explications. Apres tout, l'ensemble à été bsé sur des faits rapportés.. Quelques petites mauvaises notes, mais pour qui sait apprécier ce genre et ne s'attarde pas devant toute les prods et blockbuster US. On arrive à passer un petit moment "sympa" et relativement bien construit (certains plans sont d'ailleurs bien réalisé). Pour les amateurs.
Un film relatant l'histoire d'un marin hors du commun, qui a survécu 6h en nageant dans le l'eau glacé, ce qui pour tout homme lambda est impossible plus de 15-20mn. L'histoire est bouleversante, et la bonomie du personnage rend son exploit encore plus incroyable. Il n'y a qu'à voir la tête des militaires surentrainés quand ils sortent les uns après les autres de l'expérience dans l'eau glacé, et que le mec obèse reste tranquille à nager dans l'eau pendant des heures.
Film relativement ennuyeux et sans émotion, mais qui nous permet cependant de découvrir un fait divers absolument incroyable...on a du mal à y croire, et pourtant!
Un film qui te prend au tripes tant la trame est bien foutu et réaliste avec ce pêcheur qui sauve sa peau en nageant pendant des heures dans de l'eau glacée, on s'y crois vraiment et l'acteur principal est très bon. Ne faites pas de régime si vous voulez survivre au froid.
Tiré de l'histoire vraie d'un homme qui à parcouru plus de six heures à la nage, après avoir été viré de bord, avec ses coéquipiers. J'ai envie de dire BOF
Basé sur une histoire vraie, certes, mais beaucoup trop simple pour être intéressante. On s'ennui un peu, surtout que la mise en scène de Baltasar Kormákur n'apporte pas de dynamisme à l'ensemble.
Depuis quelques années, Baltasar Kormakur alterne les tournages entre les Etats-Unis et son Islande natale. Ses films les plus personnels sont bien entendu ceux qu'il réalise sur son île même si leur budget reste nécessairement modeste. Survivre, au-delà du fait divers, est un hommage à un peuple de pêcheurs peu gâté par les éléments (la mer mais aussi les éruptions volcaniques). Le film est réaliste, honnête, modeste, pudique dans les sentiments d'une communauté aux tempéraments rudes comme le climat, jamais faible quand il s'agit de s'entraider. Le personnage principal de Survivre n'est pas un héros, du moins pas dans son comportement, juste un type ordinaire qui s'est battu pour ne pas couler, au sens littéral du terme. Le film aurait pu être bancal avec ses différents aspects : le naufrage, la survie, les expériences scientifiques, la médiatisation, le retour au pays. Son côté linéaire et sa mise en scène sans esbroufe servent le propos et Baltasar Kormakur ne cherche jamais à briller. Il s'agit d'une histoire de courage, surhumaine et terriblement humaine. Il n'est nul besoin de l'enjoliver ou de la dramatiser. La raconter telle quelle, sans effets de manche, suffit amplement.