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alouet29
76 abonnés
1 514 critiques
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1,5
Publiée le 8 janvier 2017
Je ne suis pas arrivé à rentrer dans l'histoire : histoire mal faite, scénario mal interprété, pas de suspense, aucun intérêt, tout est mou et sans âme. On n'y croit pas une seule seconde.
A la poursuite du grand n'importe quoi... Deux gars, une femme part à la recherche d'une lance, la sainte lance de Longinus. Faut vraiment regarder le tout sans un réel sérieux, un coup des passages vont vous divertir et d'un autre coté vous allez trouvez des moments bien risible, genre on grimpe sur le toit de la porte de Brandebourg, sans se faire remarquer, pas de flics rien, genre nous rentrons dans une église et on touche à tout, pas de prêtre rien. C'est très Da Vinci Code en moins bien. A noter, la belle actrice allemande Bettina Zimmermann quand même la musique composer par Klaus Badelt (K-19).
Un moyen de se rendre compte qu’un film a marqué l’histoire du cinéma est de voir fleurir de pâles imitations de nombreuses années après. Ainsi, le téléfilm allemand À la poursuite de la lance sacrée (second volet d’une trilogie mettant en scène l’archéologue Erik Meiers débutée par À la poursuite du trésor oublié en 2008 et achevée par À la poursuite de la chambre d’ambre en 2012) se révèle être une copie de la saga Indiana Jones. Mais là où Steven Spielberg faisait part de son génie presque 30 ans auparavant (Les Aventuriers de l’Arche perdue datant de 1981), Florian Baxmeyer nous montre qu’il est un bien piètre metteur en scène. En effet, le film s’inspirant très clairement de la saga des Indiana Jonesspoiler: (la fin reprenant notamment de nombreux éléments de La Dernière Croisade) , le spectateur passe constamment son temps à faire la comparaison avec le papa d’E.T. : hélas, chaque seconde de ce téléfilm prouve le fossé qui existe entre ce dernier et le réalisateur allemand. En effet, le pauvre Florian Baxmeyer ne possède aucun sens du rythmespoiler: (la course-poursuite en calèche est très molle) et n’arrive jamais à cacher l’absurdité de certaines situationsspoiler: (lors de celle-ci, il est impossible que les héros puissent s’échapper de cette manière sans que leurs poursuivants ne s’en rendent compte) et l’absence flagrante de moyens financiers (les rétroprojections sont particulièrement ratées). On pourrait alors se dire que l’échec total des scènes d’action (le montage et l’hors-champ servant souvent à cacher le fait que les comédiens ne sont pas capables de réellement reproduire celles-ci) pourrait être compensé par le scénario. Hélas, celui-ci n’est jamais crédible, accumulant les clichés et les incohérencesspoiler: (la fille de Meiers qui rejoint nos héros dans l’aventure !) . Là où un Spielberg était capable de créer un film plein d’entrain et donnant le goût de l’aventure toujours aussi efficace plusieurs décennies plus tard, Florian Baxmeyer signe une œuvre souvent ridicule à la réalisation à peine digne d’un téléfilm des années 80 (même si, à cette époque, les téléfilms avaient déjà prouvé qu’ils pouvaient être de grande qualité quand ils étaient mis entre les mains d’un grand réalisateur comme par exemple avec Duel d’une certain … Steven Spielberg) et qui ne capte jamais un spectateur trop conscient du fossé qui existe avec son modèle.
J'aime assez la diversité et ce téléfilm s'il n'a pas les attraits des productions huilées américaines et autre est distrayant et a un côté humoristique. On peut très facilement tout prendre au second degré car c'est bien dans l'idée et le fil de l'histoire est cohérent même si sans trop d'intérêt il y a un ton particulier qui est loin d'être malvenu.
A la poursuite de la lance sacrée est le premier épisode du diptyque Erik Meiers. Clairement ce premier film est inférieur au second. Côté acteur on a les mêmes Kai Wiesinger, Fabian Busch et Sonja Gerhardt. Je crois qu’il n’y a que l’actrice principale qui change, puisqu’ici c’est Bettina Zimmermman. Globalement les interprètes sont bons, je n’ai pas grand-chose à dire, avec un Kai Wiesinger qui s’amuse avec son personnage, un Fabian Busch qui n’en fait pas trop dans la peau du pote cool, et Zimmermann se défend avec son rôle d’aventurière sexy. Bon c’est les acteurs sont sympathiques, et leurs personnages pas mauvais. Du coté des autres rôles c’est un peu à nuancer. Prochnow est bon et impose son charisme, Judith, la méchante boxeuse a du charisme, quant à Rudolf Martin, bon, il est moyen. Le professeur quant à lui est un gros ratage. Il est tout de même vraiment lourd avec son coté « langage ampoulé », et très caricatural. Le film sombre à ce moment allégrement dans la comédie potache. Le scénario est inégal. Il est rythmé certes, mais il en fait trop, beaucoup trop. Là il ne faut pas pousser quand même. Il y a de sérieuses incohérences qui taches (comment une lance en rapport avec le Christ a pu aider Alexandre le Grand plus de 300 ans avant Jésus Christ ?!), des invraisemblances sérieuses (une BMW qui n’arrive pas à dépasser une charrette ?!), et des plagiats éhontés. Certes dans l’épisode suivant ça reste, mais là c’est copiage-collage sur Indiana Jones 3 (la scène dans les égouts, la scène finale hallucinante dans son décalque). A cela s’ajoute un humour plus balourd et des affaires secondaires sans intérêt (les histoires avec la fille). Enfin bref, A la poursuite de la lance sacrée reste rythmée, son intrigue reste ludique, c’est assez rigolo dans l’ensemble, mais on est un bon cran en dessous du second film. La réalisation est efficace. Le réalisateur s’amuse toujours autant avec ses monuments et ses décors, et livre un travail solide et propre, sobre, qui parvient même un peu à sauver certaines séquences hallucinantes (notamment celle de la charrette et de la BMW). Les décors et la photographie comme pour le second film reste un argument massue. On navigue un peu partout dans des décors naturels, on visite des monuments, c’est plaisant et réaliste. C’est un argument de poids, le seul peut-être qui peu franchement rivaliser avec les Indiana Jones que copie ce film. Sinon pour le reste le film dispose d’une bande son honorable. Un peu trop neutre, elle flirte vers le classicisme d’aventure, avec un soupçon d’épique, mais bon, moyen. En clair A la poursuite de la lance sacrée est un épisode honorable des aventures de Meiers, qui pose pas mal des éléments du second film, mais qui n’est clairement pas du même niveau. C’est finalement assez divertissant, mais moyen, avec de gros ratés scénaristiques notamment très préjudiciable au métrage. Mais bon, cela a visiblement été corrigé dans le deuxième film, donc cela signifie que l’équipe avait pris conscience des limites de ce premier métrage. 2.5.
A voir un dimanche pluvieux : film d'aventure plutôt moyen à tous les niveaux (acteurs, décors, scénario). C'est étrange mais l'acteur principal a des airs d'Harrison Ford et l'actrice principale est très très jolie ... Mais ce n'est pas suffisant pour relever le niveau.