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Ghighi19
67 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mai 2017
Bien avant le long métrage de Disney mais après les films d'enfance avec Johnny Weissmuler je découvrais en salle et sur grand écran ce "Greystoke" . Je me souviens d'une sensation surtout : au moment où le noir se fait dans la salle d'un seul coup les bruits de la jungle qui semblent sortir de partout autour de moi merci le Dolby stéréo ! Les singes aussi sont impressionnants mais c'est sur le fond que je trouve ce film tellement bien fait . Rien à voir avec le "Tarzan" sorti l'été dernier qui est plutôt navrant tellement il n'y a pas d'histoire . Là on découvre toute la genèse du pourquoi cet enfant trouvé et élevé par des singes ne peut pas vivre en dehors de la jungle . On le ressent nous aussi spectateur . Les comédiens sont formidables de naturel Lambert bien sûr très à l'aise avec ce rôle et aussi Ian Holm . A redécouvrir pour ceux qui aiment les belles histoires au ciné
Un film plutôt pour adulte qui nous fait découvrir l'histoire de Tarzan, avec des plans réalistes de la jungle africaine ou de grandioses demeures écossaises. Christophe Lambert est excellent dans son rôle car il transmet énormément d'émotions sans parler, Ian Holm le secondant. Quant à Andie MacDowell, elle est assez cruche, le doublage de la VF n'arrangeant pas la situation. On trouve ainsi des moments très beaux ou très tristes, et jamais vides de sens, car ils dénoncent en général la haute-société ou les colons qui prétendent donner des valeurs mais qui ne comprennent pas la puissance de la nature.
Beaucoup d'interrogations pour ce film édulcorant l'oeuvre de Burroughs, et finissant; par ailleurs, ( & malgré une reconstitution des + soignées ) en 1 tendre mélo à peine crédible...
Si la première heure de film se distingue par son absence de dialogues et des effets spéciaux qui ont partiellement vieilli malgré les prouesses pour l’époque du multi-oscarisé Rick Baker, il faut reconnaître que le talent visuel de Hugh Hudson n’a, lui, pas pris une ride et que ça marche toujours, grâce à la finesse de la capture des mouvements et des expressions faciales, principalement des regards.
L’interprétation quant à elle doit beaucoup au charisme du jeune Christophe Lambert, malgré ses grimaces parfois agaçantes, à l’originalité sensible de Ian Holm et celle plus fantasque de Ralph Richardson, et à la finesse d’Andie MacDowell.
L’histoire reste attachante mais, au contraire des Chariots de Feu, précédente œuvre de Hugh Hudson, la narration linéaire et ultra-classique finit par s’essouffler au fil du récit. Reste le message sur l’identité, ici les origines croisées et le mélange des univers, et la barbarie de la modernité qui garde toute sa puissance.
Sans atteindre au rang de chef d’oeuvre, Greystoke reste un classique à voir au moins une fois dans sa vie.
Voilà un film bien curieux, qui s'approprie l'univers de l'homme singe et nous le fait découvrir sous un jour nouveau. Véritable réussite sur le point des décors et des moyens mis en oeuvre pour rendre le film réaliste, à l'image d'une jungle dense convaincante, le film s'avère assez complet (bien que j'ai vu une version avec de nombreuses coupures au montage). Après, le scénario s'avère un peu prévisible et convenu, bien que sans réel défaut. Christopher Lambert est excellent et fait la meilleur prestation de sa carrière, épaulé par un Ian Holm excellent. Pourtant, je ne met pas plus de trois étoiles car le film se contente de raconter l'histoire de Tarzan sans réel enjeu pour le spectateur, sans qu'on se retrouve vraiment pris d'empathie pour l'homme singe ni même qu'à la fin du film on puisse le connaître réellement.
Bref, un bon film de la part de Hugh Hudson, mais quelque part assez impersonnel. Cela reste un bon spectacle que je ne peux que conseiller.
Excellent film d'aventure. Cette énième version des aventures de l'homme-singe sur le mode choc des civilisations, où la bête prend le pas sur l'humain, commence remarquablement bien, s'éternise un peu en Britannie et finit par joliment s'égarer dans la jungle dans un final surréaliste. Lambert trouve son plus beau rôle. Des effets souvent maladroits qui enlève de la crédibilité à l'ensemble et qui auraient mérités plus de soin. L'essentiel semble avoir été la justesse et la force du propos.
Greystoke est un film au souffle épique, à la fois grand spectacle et risqué dans ses choix de réalisation. Ainsi la première heure ne contient quasiment aucun dialogue, il fallait oser. On y voit la naissance, l'enfance et l’adolescence de Tarzan dans la jungle, au milieu des chimpanzés. Les décors naturels et la musique sont magnifiques. Et surtout Christophe Lambert jeune est excellent dans son rôle, avec un jeu à la fois minimaliste et expressif, et surtout beaucoup de charisme ! Les seconds rôles sont au diapason. Mais alors pourquoi le film nous laisse-t-il sur un goût d'inachevé, d'aurait-pu mieux faire ? En partie à cause du rythme de la narration un peu trop linéaire. En partie à cause de quelques détails incohérents. (Par exemple le domaine Greystoke est situé en Écosse dans la scène d'introduction alors que plus tard dans le film les héros font l'aller-retour à Londres dans la journée pour l'inauguration d'un musée, le tout en calèche... Ou encore le belge D'Arnot qui s'exprime parfois avec un accent parfaitement britannique, d'autres fois avec un fort accent français.) Mais surtout par le manque de dialogue et d'introspection psychologique du personnage dans la partie finale du film, alors qu'il est censé parler parfaitement anglais à ce moment là. spoiler: Il balaie d'un revers de main l'amour de Jane et repart vers sa terre natale...
L'histoire est intéressante mais certaines scènes (bagarres, morts de personnages...) sont extrêmement mal filmées et les grand singes sont très mal faits (on voit bien que des acteurs ont enfilé un grossier costume...), tout ceci nuisant beaucoup au film.
Hugh Hudson balaie dans ce film les errances kitschs des films de Weismuller pour revenir à la source du texte. Ce qui nous donne une convaincante "relecture" à caractère contemplatif de la légende de Tarzan, imposée au bout du compte comme le film définitif de la mythologie du célèbre homme-singe. Christophe Lambert dans ce qui reste comme son rôle le plus emblématique. On aurait fini par en douter, vu le naufrage artistique du bonhomme depuis belle lurette maintenant, mais le gars avait bien un vrai talent à la base. Avec ses longs cheveux, son regard dans le vague et son empathie naturelle, il rend dans ce film quelque chose de presque christique. On pourrait à la rigueur déplorer l'une l'autre longueur dans la deuxième partie du film, mais dans l'ensemble, c'est quand même très bon.
Je n'ai pas totalement était convaincu par ce film.Une bonne histoire mais écouter Christophe Lambert faire des bruitages d'animaux ou des cris sauvages pendant 2h15... C'est quand même MOYEN ! On a vu MILLE fois mieux de Christophe Lambert ! Une adaptation de Tarzan à oublier d'après moi.
D'accord, il faut tout de même admettre que le film a un peu vieilli, notamment au niveau des maquillages, même si ceux-ci restent impressionnants. La première partie est saisissante de violence, de sauvagerie et de réalisme. On mesure ce qu'a dû être l'enfance de Tarzan, en gros il en a vu de toutes les couleurs avant de finalement trouver sa place dans la jungle.
Pour avoir un peu lu ce qu'a écrit Edgar Rice Burroughs, c'est proche du personnage, qui a un coté sombre et violent sous la plume de l'écrivain à la base.
Christophe Lambert livre une bonne interprétation, le contraste entre la jungle où il a grandi et sa découverte du monde aristocratique britannique est bien retranscrit par son jeu. Seul bémol : Jane Porter tombe trop vite et trop facilement amoureuse de lui ici, on a du mal à y croire. Andie McDowell joue bien, sans plus. L'intrigue réserve quelques moments de tristesse et d'émotion. Cependant on a du mal à croire que Tarzan passe sans plus de soucis de la jungle à la civilisation, la transition aurait dû être plus développée. La scène où il imite des animaux est assez ridicule aussi, on voit bien que c'est doublé. La raison pour laquelle il retourne dans la jungle est mal amenée.