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Un visiteur
3,0
Publiée le 6 mars 2014
Pas mal pour un film français. L'immersion dans le contexte du parcours en solitaire est bien réussit, on se sent parfois à la place du personnage principale. Le scénario reste cependant basique et prévisible, comme pour la plupart des films français... La fin rose bonbon m'a un peu déçu.
En Solitaire est un drame qui m'a beaucoup surpris car je m'attendais à quelque chose de plus ennuyant mais pas du tout. Aucun temps mort, pas un seul moment où je commençais à être saoulé, au contraire. L'histoire est touchante et intense, et François Cluzet est splendide tout comme Samy Seghir qui est vraiment convaincant. On est vraiment bluffé par la mise en scène, pleine de suspense, et qui nous offre de belles images. Je m'attendais à moins de dialogues mais il y en a pas mal au final. Ce qui m'a également plu, c'est que l'histoire se base aussi sur la relation entre la fille du personnage principal et sa belle mère (Virginie Efira), qui s'occupe d'elle tout au long de la course. La fin est quand même prévisible mais on se dit pendant quelques secondes que l'on s'est trompé sur le final, mais en fin de compte non. Ajoutez au film une superbe musique. Très bon film, réaliste, émouvant et de temps en temps drôle.
Je m'attendais tellement à un mauvais film et un truc long, chiant et sans dialogue que j'ai moi même été surpris de beaucoup apprécier ce film . Déjà ça parle et c'est bien rythmé contrairement au film "All is lost", donc une ne s'ennuie pas, bien rythmé grâce à son excellente réalisation tournée réellement en pleine mer et ceci donne beaucoup d'immersion . On se sent bien imprégné par le vent et les vagues qui nous percutent de plein fouet, et la mise en scène est vraiment excellente .
Sa réalisation est clairement son meilleur point car coté scénario pas de quoi fouetter un chat, scénario qui se plante sur des bases facile et qui n'ira pas plus loin que le banal film prévisible et trop simple sans grande prise de risque . Le changement de comportement du personnage principal se sent a des kilomètres pareil pour la fin... Rien de bien original dans le traitement scénaristique .
Les personnages sont corrects, pas mauvais ni vraiment bons juste corrects . Les acteurs et ben ça diverge pas mal, François Cluzet est vraiment bon mais pour Samy Seghir jeune clandestin au charisme de François Hollande ça ne vol pas bien haut aussi bien dans son jeu d'acteur que dans son personnage . Les autres acteurs comme Virginie Efira et Guillaume Canet auraient pu être remplacés par des Roumains que l'on aurait vu aucune différence c'est dire . Et la gamine ne sait pas jouer ou alors elle est très mal dirigée mais bon je dis rien c'est qu'une gamine .
On ressent une très grande facilité dans ce film, le réalisateur a préféré s'orienter sur le coté humain et émotionnel que sur le coté sportif de la course, un peu dommage mais pas surprenant et encore moins touchant mais bon ça reste sympa .
Bien que ça reste un film simple l'immersion de l'univers marin y est très bien retranscrite et montre un aspect sincère des difficultés d'une course en solitaire, un beau film prenant et super bien réalisé avec un François Cluzet en forme mais finalement peut être pas très marquant et encore moins dispensable mais reste une bonne surprise au vu des divers avis assassins que le film récolte . Une chose est sur les amateurs de bateaux seront surement ravis avec ce film .
Dans ce film qui ne veut contrarier personne, tout est fait pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde: conclusion, aucun temps mort et aucune sensation de partir avec le bonhomme. On a presque l'impression de rester à terre. Le film, lui, est en fond de cale.
Un beau film, on passe un bon moment pendant 1h30, on voit pas le temps passer, on est à fond dans l'aventure. Chapeau à la prestation de Francois Cluzet qui comme d'habitude joue très bien, et aussi à Samy Seghir. A voir !
On se laisse porter par les flots avec Cluzet, toujours grand, en navigateur du Vendée Globe. Le paysage de l'océan est très bien porté à l'écran, une réelle performance technique. Samy Seghir, émouvant en visiteur imprévu; le héros de Neuilly sa mère change totalement de registre, et ça marche. Une bonne aventure, et une belle leçon d'humanité.
Si vous êtes du genre à avoir le mal de mer même au cinéma, mieux vaut ne pas tenter le diable ! On embarque en effet en compagnie de François Cluzet pour cette incroyable compétition du Vendée Globe avec de somptueuses images. Même si on n’est pas forcément attiré par cet univers maritime, il y a quelque chose de fascinant voire de relaxant à voir ces bateaux filer au gré du vent. S’il n’y a rien à redire sur la prestation de Cluzet, c’est au niveau du scénario qu’En solitaire prend un peu l’eau. Il ne se passe rien de très passionnant durant cette course et même la relation entre Yann & Mano nous laisse sur faim. Sans compter que les quelques scènes qui nous ramènent sur la terre ferme sont tout simplement inutiles.
Une nouvelle preuve de l'originalité du cinéma français... une magnifique publicité pour un sport dans lequel les Français occupent une place de choix... Mais que vaut ce film? Eh bien, il est particulièrement prenant avec un François Cluzet... intouchable!
un solitaire qui ne l'est plus! Mais que faire de ce clandestin quand l'objectif est de gagner un challenge! contrairement à all ist lost ou la logistique arrière est absente, elle est ici permanente et loin d'être superflu face aux risques réels: naufrage, chavirage, casse... mais l'auteur nous ramène à la réalité que rien ne vaut l'humain ce message politique généreux est sympathique. la lutte contre l'océan est bien réelle et nous ramène à la mesure relative à laquelle nous sommes. belle prestation de françois Cluzet et de Samy Seghir.
Je crains que si je croise le scénariste dans un bar du 85 je lui briserais les deux genoux (avec tout mon respect naturellement). Petite fille aime belle maman, papa skipper sacrifie sa victoire pour bien dormir la nuit, des jolis dophins et Virginie Efira. Ouch! La bande à Canet sortez vous les doigts!
C'est ce que les cinéphiles appellent un film iodé. Dès les premières vagues, ça sent le varech suroxygéné et les embruns qui fouettent le visage desséché des marins audacieux, y déposant une couche de sel supplémentaire pour y creuser les rides, jusqu'à ce que la peau prennent cet aspect parcheminé qui masque les ravages de l'alcool et fait frémir les Paimpolaises.
Sous leur aspect rustique, les navigateurs sont des personnalités complexes. Ils n'hésitent pas à quitter leur femme pour prendre la mer et en découdre en solitaire avec Œdipe. Ils reviennent guéris en héros aguerris et peuvent siéger parmi leur pairs, ce qui n'est contradictoire que pour Tonton Sigmund qui avait des problèmes d'orthographe. Parfois, le marin déboussolé empanne face à l'amer et se retrouve en panne, amer et sans repère, dérivant au grand largue en attendant la dépression qui le poussera au large où l'attend l'aventure. C'est très technique. Les terriens se contentent dans ce cas de dire qu'ils ont le vague à l'âme, mais pour l'homme de la mer, la lame est une vague si traîtresse qu'il craint de la nommer et se perd en circonvolutions. On dit alors qu'il jargonne en breton.
Il lui faut choisir : céder à ce curieux besoin, chez les marins, de faire des phrases * ou se lancer dans une circumnavigation en compagnie d'autres désœuvrés aux cirés rapiécés à coup d'étiquettes publicitaires pour masquer leur misère. C'est le choix de Yann Kermadec, qui s'élance sur les flots assassins débordant d'arrogance et de fierté, tel Artaban chevauchant un Pégase pélagique et insubmersible. Bouffi d'orgueil comme un spi gonflé par les alizés, ivre d'eau de mer avalée par paquets, le malouin présomptueux sous-estime l'espièglerie dont les dieux savent faire preuve pour rabattre la superbe des capitaines intrépides. Mal lui en prend. A l'instar d'Ulysse retenu par Circé en son île d'Eléa, le globathlonien doit faire halte aux Canaries le temps de réparer un safran endommagé par un objet flottant non autorisé et se retrouve en queue de peloton. Les prétentions redescendues en dessous de la ligne de flottaison et le moral en berne comme un génois par calme plat, il ne repart à la poursuite de ses chimères que pour découvrir qu'un jeune passager clandestin s'est glissé dans son cockpit, ruinant ses rêves de solitude et de gloire. Le garder c'est tricher ; avouer sa présence, c'est se mettre hors course. Dieu que Neptune est taquin !
Le nœud gordien ne faisant pas partie de ceux qu'utilisent des marins, le beau Kermadec se trouve fort dépourvu face au dilemme du solitaire qui ne l'est plus. Le bougre n'est pas méchant homme et plutôt que le gamin, c'est l'idée de sa remise à l'eau qu'il rejette avec le sens civique inné des gens respectueux de leur environnement. Une tentative de débarquement furtif échoue à quelques encablures du rivage grâce à une ficelle scénaristique de la taille d'une amarre de porte-avions et le film peut continuer ainsi que le tour du monde en solitaire à deux, malgré les vivres qui viennent à manquer (Ohé ! Ohé!) et autres péripéties de la promiscuité forcée. [...] La suite de ce délire sur ad-absurdum et oyoboo.
Bon moment de détente ! Ce film à, au moins, le mérite de ne pas nous faire réfléchir ! Forcément, pour un film sur le Vendée globe, la part d'image prise sur la navigation proprement dite est particulièrement envahissante mais je n'ai pas eu le mer de mer donc !...
Avis partagé pour ce film qui parle d'un sport à risque, le célèbre Vendée Globe, ou un homme est seul sur son voilier en course avec d'autres bateaux, jusque là, c'est du classique mais quand on transporte un jeune immigré à bord et que l'aventurier ne sait pas quoi en faire mis à part tenir compagnie, là, ça devient interressant. Point positif, le tournage au milieu des océans a du ètre éprouvant et on le sent sur grand écran avec la bataille courageuse de maitriser le cap, c'est assez spectaculaire. Point négatif, un scénario et des dialogues qui me font penser à une série qui passait à la fin des années 90 sur TF1, "Contre vents et marées", c'est à dire du pas terrible. L'alchimie entre François Cluzet et Samy Seghir marche plutôt bien mais le reste du casting est pathétique, Guillaume Canet et Jean-Paul Rouve ne servent à rien ou plutôt les personnages n'ont pas de reliefs. Virginie Efira est mauvaise en épouse et mère des enfants du voilier. Ma note est généreuse, je sais, je suis trop gentil.
Si vous pouvez éviter de regarder la bande-annonce, faites-le, elle en dit trop. Si vous avez vu la bande-annonce, je vous le conseille quand même, mais si vous êtes passionnés par le Vendée Globe ça vous aidera quand même grandement à aimer le film.