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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 novembre 2013
François Cluzet n’arrive malheureusement pas à sauver ce film.
C’est l’histoire d’un homme qui accomplit le long voyage du Vendée Globe. Homme solitaire et de nature un peu sauvage il se retrouve malgré lui accompagné d’un jeune clandestin qui s’est introduit sur son bateau afin de se faire soigner en France.
Yann Kermadec contraint et forcé va donc entreprendre ce long voyage avec cet étranger.
Le scénario pourtant fort intéressant reste très décevant. La relation entre ces 2 hommes est pour ma part absolument pas développée. Le film de bout en bout est insipide. Pendant 1h36 on découvre la vie d’un skipper sur son voilier. Inutile de dire que [...]
Franck, dernier vainqueur du Vendée Globe, blessé, voit son beau frère et ami Yann Kermadec le remplacer pour la nouvelle course qui se présente, et lui confie pas moins que son bateau ! Très vite, Yann se montre à la hauteur et prend la tete, mais une avarie l'oblige à stopper aux Canaries afin de réparer. Là, un jeune Mauritanien, attiré par l'étendard français qui vogue au vent, monte à bord de manière clandestine. Yann repart classé 15ième et découvre stupéfait et ébahi l'intrus. Le problème est que le principe d'une course en solitaire est de l'etre, solitaire, sous peine de disqualification. Il doit prendre un choix cornélien : que faire de ce jeune migrant ?
Fantastique film pour les amoureux de la mer, qui nous montre aussi bien la magnifiscence que la dangerosité des océans. On navigue en mer inconnue aux cotés des plus grands champions; François Cluzet est très convaincant dans son role. Une belle réussite sur un sujet plutot rare, les films sur les transats en solitaire ne sont pas légion, et si comme moi vous n'etes pas passionné, e tbien ce film vous permettra de découvrir un nouveau sport ! 13/20 !
J'aime ce qui roule et ce qui est mélodieux. Ce qui vogue dans le silence m'a toujours laissé pantois. Aussi choisis-je d'aller m'abriter du crachin parisien dans un cinéma d'Odéon pour m'informer sur l'intérêt que trouvent des hommes, souvent solitaires à disparaître quatre-vingt jours durant pour faire le tour du globe dans un inconfort total, à bord d'un voilier technologico-bordélique. "En solitaire" narre le périple de Yann Kermadec, alias François Cluzet, qui prend la place d'un de ses amis ayant surestimé la tolérance des freins de sa Yamaha V-Max. Ce dernier se retrouvant handicapé, son souriant ami prend la barre de son voilier pour le Vendée Globe. Le navire, de rouge et blanc affublé, porte le nom d'un site internet; ses concurrents s'appellent Rivoire et Carret, Goulet Turpin ou Hansaplast et annoncent déjà l'absence de poésie pendant ce long voyage humide. Où sont les "Sirius", "Karaboudjan", "Santa Maria" qui donnaient cette petite touche de glamour à nos esquifs d'antan ? Monsieur Cluzet prend donc la mer en laissant à terre sa compagne, l'incendiaire Virginie Efira, ayant pour mission la garde de la fille du marin intérimaire. Le réalisateur Christophe Offenstein mérite un coup de chapeau. Exit les studios de la Victorine ou ceux de Boulogne-Billancourt et immersion réelle en pleine mer où l'on comprend que le quotidien du marin doit faire abstraction de toute forme de délicatesse. On est là en plein réalisme. Au milieu des vagues hostiles et de leurs indissociables bourrasques, Cluzet court dans tous les sens sur le pont de son bateau "" pour hisser, replier, dévisser et glisser. La solitude lui pèse naturellement et c'est avec joie qu'il retrouve sur Skype le temps d'une conversation sa bien aimée qui lui parle de terre ferme et qui lui montre les sapes qu'elle s'achète pour tromper son ennui ( et peut-être lui ). Puis, par un jour de mer plutôt calme, il découvre planqué à l'avant du bateau un jeune mauritanien qui aura cru bon de s'incruster lors d'une brève escale aux Canaries. Le Vendée Globe étant une course en solitaire, Yann Kermadec laisse éclater sa colère et couvre de noms d'oiseaux ce petit con de squatteur qui lui fait risquer une disqualification martiale. Mais comme François Cluzet sait comme moi composer, il fait avec et je vous invite à aller voir ce film dont vous ressortirez secs et émus. Je continue malgré le plaisir que j'ai pris pendant ce long moment à rester dubitatif quant aux motivations de ces marins, appréciant d'être secoués, trempés, habillés de caoutchouc des pieds à la tête pour ne jamais voir un transat ou une piscine à débordement et je préfère définitivement la route Napoléon en 205 Turbo 16 à une régate en Beneteau.
François Cluzet, charismatique, réussit à nous immerger dans ce film sportif sur fond de course du vent des globes. Certes le scénario est léger et les allusions à la solidarité ou à certaines valeurs d'honneur et de combativité passent parfois inaperçues mais l'essentiel n'est pas là. Nous entrons au coeur d'une course légendaire et de ce côté là ça fonctionne. Pour le reste, entre invraisemblances et pubs incessantes pour la marque à la pomme ce film s'écoulera dans nos pensées jusqu'à s'effacer gentiment. Bon moment et peut être pas assez percutant. Un peu trop facile tout comme cette course pour ce héros navigateur.
Au départ, je ne suis pas fan de Cluzet. Et puis la voile est un de ces sports qui me laisse de marbre et auquel je ne trouve aucun intérêt (comme la Formule 1 entre autes). Mais je n'en avais entendu que du bien, et j'avais deux heures à perdre. Contre toute attente, je me suis laissé prendre et j'ai bien aimé. Certes, on est là devant...
On apprend à découvrir cette course hors norme, surtout si on n'est pas connaisseur et on ne peut que féliciter le courage de ces hommes, même si, il faut bien le dire, ils sont de moins en moins seuls. Mais à part ça, je ne peux pas dire que j'ai été touché car j'ai trouvé un peu invraisemblable l'histoire de ce jeune mauritanien (???). F. Cluzet est toujours excellent et on est heureux de revoir la très jolie V. Efira.
je suis allé en solitaire voir ce film. En tant que voileux petit navigateur j'ai été comblé par le sujet le jeu des acteurs et le coté humain et psychologique du film ;C'est sans aucun doute le meilleur que j'ai depuis plusieurs années
je ne suis pourtant pas un voileux mais ce film est Imperial. Scenario traite avec intelligence, prise de vues, cadrages, lumiere parfaits malgre ss doute les conditions de tournage. Cluzet y excelle, le jeune Samir Saghi est remarquable ne l oublions pas pour d autres roles Canet et V Effira sont eux aussi excellents ss oublier la petite fille, petite pepite de talent. Et pour conclure la musique est sublime on y retrouve Cat Power deja entendue ds le culte Blueberry Night.
"En solitaire" repose quasiment sur la prestation de François Cluzet, certes très convaincant et incroyable dans le rôle de ce marin du Vendée Globe. On en oublie même qu'il s'agit d'un comédien pour se croire presque à bord de ce voilier hi tech en pleine mer déchaînée comme s'il s'agissait d'un documentaire... Cependant, la découverte de cet ado clandestin caché dans le bateau qui aurait pu être un plus, se trouve plutôt être un prétexte pour devenir une énième difficulté à résoudre et en devient presque anecdotique même si une relation s'établit enfin entre les deux ! C'est un peu dommage et de plus, il faut aimer ce monde particulier où la solitude est à fortiori de mise... Dans le domaine des déceptions, il est à noter qu'on voit la fin forcément arriver dès le début et tout devient ainsi très vite assez plat et linéaire ! Même s'ils sont justifiés, les personnages qui restent sur terre et qui suivent Kermadec comme sa femme et son frère, restent assez peu intéressants et n'apportent rien de plus au film. On est très très loin de la réussite du film sur la Formule 1, autrement plus réussi et plus pertinent où deux grands coureurs avaient un échange bien plus passionnant qui faisait de cette réalisation un excellent moment même pour les non initiés ! Un bilan donc plutôt mitigé que cette course contre la mer que l'on aurait aimer davantage partager avec le héros !