Avis : En Solitaire - Page 5

Tous les passages en mer sont très réussi. On s'y croit, on a peur pour eux, on leur souhaite le meilleur. Les scènes sur la terre fermes sont en revanche expédiées. Mais la performance de Francois Cluzet est excélente, une nouvelle fois.

S’inspirant du cinéma de Canet, Christophe Offenstein nous offre une immersion dans la course du Vendée globe qui ne s’épargne pas quelques clichés quasiment inévitables. Agréable à suivre même pour un spectateur allergique à ce sport, le film vaut surtout pour sa fin extraordinaire et le parti pris intelligent de filmer dans des conditions réelles. Cluzet quant à lui, fait du Cluzet…

Avoir réussi à nous offrir des images stables en ayant placé sa caméra sur un voilier en pleine mer agitée est quelque chose de parfaitement remarquable de la part de Christophe Offenstein, ce chef opérateur qui signe ici son premier film. Malheureusement, si le travail sur les prises de vues et de son en conditions naturelles donne à cette aventure sportive un impressionnant pouvoir d’immersion, on regrette que le scénario n’ait pas eu pour finalité de nous faire partager les efforts de ce marin pour venir à bout de cette course éreintante mais de nous donner une morale niaise sur la solidarité en introduisant le personnage de ce pauvre immigrant auquel le skipper va malgré lui s’attacher et une sous-intrigue bateau sur les liens qui se créent difficilement entre sa fiancée et sa fille. Le fait de voir le fabricant d’armements militaires DCNS associé, à grand coups de logos visibles sur la moitié des plans, à cette balourdise humaniste aura sans doute de quoi laisser les spectateurs les plus assidus septiques du bien-fondé d’une telle entreprise cinématographique.

Une nouvelle preuve de l'originalité du cinéma français... une magnifique publicité pour un sport dans lequel les Français occupent une place de choix... Mais que vaut ce film? Eh bien, il est particulièrement prenant avec un François Cluzet... intouchable!

voila un film qui me redonne envie de rêver. ... A lui seul, il sauve mon mois d'avril ciné qui s' annonçait morose.

Les paysages grandioses de la mer avec cette idée des couchés de soleil, à travers une histoire simple et humaine, voila un petit bout de vie bien agréable à visionner et même à voir au cinéma.

coup de coeur du mois.... Cluzet, Effira et Cannet ça marche

Le "Vendée Globe" fait partie des compétitions dont la majorité des français se désintéresse totalement. C'était le défi du 1er film de Christophe Offenstein et seul François Cluzet avait les épaules pour en tenir la barre et capter notre attention durant 1h30, seul (ou presque) sur son voilier. Dans des conditions de tournage exiguës et quasi cataclysmiques, il parvient à varier les plans et transmettre une palette d'émotions dont lui seul a le secret, le plus souvent sans même ouvrir la bouche. Même si "En solitaire" n'est pas LE film de l'année, il reste une très belle prouesse technique et une chouette aventure à regarder sur grand écran. De belles émotions en perspectives.

Ce film est magnifique. Bien joué, ce film nous emporte dès la 1 ere seconde jusqu'à la dernière. A voir.

En solitaire est réalisé par Christophe Offenstein qui était jusque là uniquement un directeur de la photographie. Et cela se voit, le film est très beau à ce niveau là. Et le décor naturel qu'est l'océan aide bien sur à ça. En ce qui concerne le film, on ne s'ennuie pas mais ce n'est pas génial. J'aurai préféré encore avoir une simple histoire d'un homme qui fait un tour du monde en solitaire plutôt que cette histoire peu réaliste où l'on veut mettre en avant le sort des immigrés clandestins. J'ai vraiment eu du mal à y croire là. Un peu déçu globalement.

Un très bon film sur la traversée de la Vendée des Globes avec François Cluzet dans un très beau rôle. Un très beau drame sur les migrants.

Superbe film ! Prenant, émouvant et terriblement réaliste ! On a carrément l'impression d'être en immersion sur un bateau et franchement c'est bluffant ! Cluzet est encore une fois impeccable et malgré la prestation plus que moyenne du jeune Samy Séghir (qui fait drôlement bien l'accent mauritanien au passage), on tremble pour les deux personnages tout du long et on ne voit pas le temps passer ! Un très très beau film ! Bravo Paul !

Comment avec d'aussi bon acteurs et d'aussi bonne clefs nous pouvons obtenir un tel film! Je suis plus que déçue ! Il n'y a pas de rebondissements, rien .

Le directeur de la photographie de Guillaume Canet se lance dans la réalisation avec ce film très réaliste sur le thème du Vendée Globe. En effet, il nous raconte l’histoire d’un skipper du Vendée Globe qui trouve sur son bateau un clandestin embarqué pendant qu’il faisait une réparation.
Ce film a été tourné en pleine mer afin de donner du réalisme au film et une beauté aux paysages. Ce réalisme est encore plus présent grâce aux acteurs: François Cluzet, toujours aussi bon, Guillaume Canet, très bien également, et Virginie Efira qui nous presque oublier son passé de présentatrice télé ! Sans oublier, Samy Seghir, la découverte de Neuilly, sa mère ! qui a beaucoup grandi depuis.

Et enfin, le scénario est un peu attendu mais plaisant. Il nous laisse un petit peu sur notre faim et ne nous surprends que très rarement. Mais on mettra cela de côté pour admirer les superbes images que nous offre ce film.

Bref, un film à voir plus pour sa qualité visuelle que sa qualité scénaristique.

Le réalisme est le point fort du film de Christophe Offenstein. L'immersion est très réussie, parce que le film a réellement été tourné sur le bateau. L'intrigue est légère mais suffisamment bien menée pour nous tenir en haleine pendant 1h30. Ceci dit, le film souffre de nombreux défauts : des allers-retours avec Virginie Efira au comble du gnian-gnian, le jeu de François Cluzet parfois excessif et le jeune acteur (qui interprète le clandestin) totalement inexpressif et qui ne dégage donc aucune empathie. Le film est intéressant dans son côté réaliste : la mise en scène est bonne, le son et la musique aussi, tout est très soigné. Mais la trame dramatique ne convainc pas, les retours sur "Terre" n'étaient pas nécessaires, et l'émotion retombe au final à plat dans le port des Sables d'Olonne. Dommage.

L’immersion totale dans cette course mythique qu'est "le Vendée Globe" est déjà en soi, une belle invitation à voir le film. Francois Cluzet tiens bon la barre comme d'hab et le choix de tourner vraiment à bord d'un bateau de course est très excitant et rafraîchissant. Cela change des images de synthèse qui sont maintenant le commun des films de ce progression de l'histoire avec le migrant est un tant soit peu téléphonée, mais dans l'ensemble l'allure est bonne et l'on ne s'ennuie pas. Il faut également souligner l’originalité du scénario qui charrie peut être un peu trop des grandes idées humanistes, mais nous fait,malgré tout, décoller au dessus des vagues grâce à un talent de mise en scène maîtrisé et équilibré.

Un très bon film qui viendra vous prendre, même si comme moi, vous n'êtes pas amateur de bazars pour sportifs.
Il s'agit ici du Vendée-Globe, c'est beaucoup plus noble que Footix, je le concède.
De belle images, de l'aventure et une belle histoire en marge de tout cela.
François Cluzet est terriblement crédible.
Les petits problèmes de "vie scolaire" de la famille du skipper ne nous intéressent pas plus que ça, la seule aventure qui nous intéresse n'est pas là, elle est au large du Cap-Horn.
La relation particulière qui s’immisce dans cet océan d'exploit technique et humain est étrangement en retrait, presque anecdotique. Un peu déroutant mais bien calculé.