Pas de doute , c'est nul. Cette histoire en 3 actes est incompréhensible car elle ne se regroupent meme pas , à part à la fin ou aprés de nombreuses et ennuyeuses longueurs , une scene improbable et grossiere trouve enfin un rapport avec le 2e acte, du grand n'importe quoi. C'est de l'amateurisme à tous les niveaux , les acteurs ne valent pas grand chose et les scenes s'allongent , s'allongent , bon il se passe quoi en fait ? mouais tout ça pour ça , voilà
Yam Laranas est un directeur de la photographie et un cinéaste qui s'élève bien au-dessus de la moyenne. Il l'a prouvé avec The Echo et renforce ce sentiment avec The Road. Loin de se satisfaire des clichés d'un genre, peu enclin à suivre les routes linéaires de scénarii attendus, Laranas nous convie dans une histoire sordide, entre thriller et horreur. Nous sommes en 2008, Luis vient d'obtenir une décoration au sein de la police, il est un élément d'avenir. Pendant ce temps, 3 jeunes prennent la voiture d'un parent pour apprendre à conduire, ils utilisent une route barrée, que la légende dit hantée. Malheureusement... The Road est un film esthétique (l'image filtrée des premières minutes, les décors tout en contraste et la musique sourde participent d'une mise en place de l'ambiance) et qui ne s'arrête pas à ce visuel travaillé. Laranas articule son film autour de trois années (2008, 1998 et 1988) dans lesquelles ont eu lieu des disparitions. Ce procédé permet au cinéaste de densifier une intrigue, non plus linéaire mais segmentée, pour en donner un effet réfléchi. Ce n'est pas toujours fluide, les différentes parties ont un intérêt divers. Néanmoins, elles sont aussi une façon de déstabiliser le spectateur autant que de rendre le script plus ambitieux. The Road dispose donc d'un traitement original mais n'empêche pas quelques incohérences. Le métrage ne joue pas sur la violence, il y a quand même quelques séquences brutes, préférant la suggestion et l'atmosphère d'épouvante. Je l'admets, ce petit film baigne dans un climat particulier. Côté direction d'acteurs, c'est pas mal mais Laranas peut mieux faire. Certaines scènes manquent d'intensité. 3/5