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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 décembre 2012
Ce film est tout simplement génial. Je crois que c'est un des films qui m'a le plus marqué. Le début commence sous des airs de comédie mais évolue rapidement en quelque chose de très dérangeant, avec en plus un rythme de plus en plus soutenu. Chaque réplique nous prend à contre pied et on ne peut plus en décrocher. Les acteurs jouent à merveille et aussi fous qu'ils puissent paraître, ils sont toujours crédibles. Vraiment un des meilleurs films que j'ai vu fada !
Pour John Malkovich, c'est LE film de sa vie. Il y incarne une multitude de rôles, et parvient à donner la réplique à d'excellents acteurs. Même si le film est long à se lancer, il est nécessaire de connaître les tenants et les aboutissants. Il s'agit là d'un film très spécial, qui ne plaira pas à tout le monde. Il est en marge de ce que l'on peut voir. Dommage par contre qu'à la fin, il y ait une grosse incohérence quant aux amis du Docteur dont on ne sait pas comment ils sont parvenus à rester en vie chacun dans un corps différent. Le sujet glissait sur une pente assez raide. Difficile de faire tenir de A à Z la route au scénario, qui reste malgré tout original.
Spike Jonze nous fera découvrir une nouvelle expérience complètement loufoque, celle de voyager dans la peau du comédien John Malkovich. La question qui se pose, c'est : Pourquoi ? Ce scénario est vraiment perché mais appréciable par son originalité et ses dialogues décalés. Entre l'étage mystérieux d'un building, le 7 et demi (tu bosses là-dedans 2 mois, t'as plus qu'à t'acheter un nouveau dos), des animaux (qui en plus ont des flashbacks) partout dans ce ménage étrange, où ce couple finira par tomber amoureux de la même personne etc...ce film se démarquera par son sujet très osé, et par ces acteurs qui nous entraînent facilement dans ce monde fantastique. Un film complètement barge à voir pour entrer dans une nouvelle dimension cinématographique, celle du grotesque restant tout de même très bien orchestrée.
Une douleur insurmontable! J'en ai plus qu'assez de ces films vides de sens que l'on qualifie de " psychologiques " pour leur accorder de la crédibilité. Dans la peau de JM est aussi adorable qu'une diarrhée aiguë, je ne peux pas retenir mes mots, savourer un tel film est clairement une faute de goût. A éviter à tout prix par pitié.
Premier film de Spike Jonze, sorti en 1999, celui-ci nous entraîne dans la vie de Craig, marionnettiste loupés, qui découvre un portail le menant dans John Malkovich. Partant de ce postulat, le film nous entraîne dans un trip surréalistes rempli d'humour, rappelant énormément le travail de Michel Gondry et son approche assez enfantine du surréalisme. Le casting est très bon avec notamment John Cusack, Cameron Diaz et, évidemment, John Malkovich. On retiendra aussi la petite apparition de David Fincher, non crédité au générique. Pour son premier film, Jonze prend de nombreuses libertés et nous offre un très bon film barré comme il faut et vraiment sympathique.
L'idée de départ était originale mais finalement assez mal exploitée. On ne sait pas trop où les réalisateurs ont voulu en venir, on nage dans le mystère tout au long du film sans jamais avoir de réponse et l'ennui pointe le bout de son nez à plusieurs reprises. Pour une comédie, le film n'est pas spécialement marrant, et la fin est à la limite du glauque. Ma foi, je ne sais trop qu'en penser.
Dans le jargon du cinéma, on appelle ça un ovni. Inclassable, absurde, délirant, complétement dingue, ce film est tout cela à la fois et même plus encore.
Quelques fois, on tombe sur des films qui n’ont aucuns précédents et qu’on ne verra probablement plus jamais de notre vivant, en terme de ressorts scénaristiques, tant ils sont originaux.
En effet, le premier film de Spike Jonze est un film étrange, premier script d’un des scénaristes les plus originaux du moment, Charlie Kaufman. Partant d’un postulat assez difficile à accepter, les deux auteurs se livrent à une étude de l’âme humaine et comment le mal s’invite insidieusement chez une personne, afin qu’elle passe doucement de héros du film à méchant total. Ceci n’aurait pas marché si ça n’avait été John Cusack et Catherine Keener (dans le sens inverse) en premiers rôles, les deux étant excellents. Le film enchaîne les idées, jusqu’au trop plein, quitte à ne pas les utiliser pleinement, ce qui en devient presque frustrant, tant on en veut plus. Il manie aussi très bien l’humour à froid et l’ellipse et bénéficie du talent incontestable de John Malkovich (la “Malkovich Scene“ est exceptionnelle) et de Charlie Sheen, dans un petit rôle amusant.
Dans la Peau de John Malkovich est donc un film étrange, intéressant, un poil boursouflé mais d’une originalité si rare qu’il faut défendre ce genre de tentative.
Je suis sévère avec la note même si le film n'est pas nul. Je m'explique : la folie du scénario et de la réalisation sont vraiment bien, c'est torturé, prise de tête, loufoque... Le hic pour moi c'est que la 1ère heure est trop longue, beaucoup de scènes ne font pas avancer l'histoire. La 2ème partie m'a mieux plu. On a enfin un semblant d'explication. Habituellement j'adore les films bizarre mais c'est pas pour autant que le spectateur n'a pas droit à un minimum de clarté. Ce film aurait mérité de plus développer le scénario et moins le côté "barré pour barré je fait n'importe quoi et on criera au génie"...
excellent.c'est le mot. c'est inventif,faussement simple (on croirais juste une idée tordue....), ça pousse la reflexion sur nous meme. La BO est vraiment au dessus du lot par rapport a d'autres bons films. J'ai adoré.
Waouh ! un film basé sur la quête absolue d'identité qui ne soit pas traitée à la façon d'un jeune rebelle perturbé par la venue nouvelle de ses trois p'tits poils de couilles, les évolutions de son corps sexué et la dépression issue d'un conflit identitaire né du refus de la part de ses parents de lui offrir un scooter. Tout cela m'enchante, et c'est avec pure dévotion que je me suis laissé emporter par le fil de cette histoire complètement barrée, mêlant autofiction, hétérogénéité du moi intérieur, la relation unique que l'esprit entretient avec les expériences du corps, et la tendance quasi-pathologique du sujet à toujours vouloir savoir ce qu'est l'expérience consciente pour un autre, soit pour se confirmer à soit même que l'autre ressent et pense de la même façon, soit par pure quête identitaire. Bref, tant de concepts freudiens psychanalytiques et autres joyeusetés 'achement intellectuelles qu'on peut pas comprendre qui vous feront vous sentir dans la peau d'un véritable philosophe de l'inconscient humain, à défaut de celle de Malkovich. Je le conseille.
Un bijou d'originalité, une idée folle soutiré tout droit de la tête de John Malkovich, ou de son subconscient... Plus sérieusement, de celle de Charlie Kaufman (n'oublions pas qu'il a écrit le scénario de film encore plus dingue, comme Eternal Sunshine of the spotless mind) ... Dans la peau de "John Malkovich" est servit par un scénario qui surprend à chaque minutes, grâce à son inventivité et sa grande folie, et est mis en scène avec de la maitrise et du brio par Spike Jonze. Cette histoire, qui par sa nature qui semble intriguante seulement par sa démesure et par la mystification constante de sa réalisation et de son scénario, n'a au contraire pas comme unique but de nous perdre et de nous captivé, mais elle traite de sujet bien plus profond, souvent au moyen d'un humour qui n'est présent que pour laissé la plus grande part à des thèmes des plus dérengeants : le vice, les pulsions refoulés qui mène à la frustration et à la destruction de soi-même, le désir d'être un autre, de penser comme un autre, ou bien encore la crise d'identité. Un film qui, dans sa dernière demi-heure, laisse sa dimension dramatique pendre une place plus importante, et donc, une histoire qui au final se prend au sérieux, et nous percute par sa sincérité et par son incroyable force, qui nous ferait presque croire que cette oeuvre est intimiste. Un film d'une profondeur perturbante, et grande reflexion sur le désir d'être, offert par la paire Kaufman/Jonze, qui offre pour l'un un scénario fascinant et déroutant, et pour l'autre une mise en scène envoutante, par sa singularité, les scènes dans le subconscient de Malkovich sont épatantes. Une oeuvre brillante et atypique.
Voila un film vraiment bien barré. Je l'ai trouvé assez simpa, et c'est aussi l'occasion de voir John Cusack dans un registre inhabituel. Cependant le film arrive à faire l'exploit de rendre Cameron Diaz moche...