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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 septembre 2018
L’originalité de cette intrigue bizarroïde, drôle et dramatique, des protagonistes paumés, frustrés, cinglés, entre autres troublés par l’identité sexuelle. Ceci étant pas mal de voir ces acteurs et actrices parfaites tel Cameron Diaz, pour leurs rôles ambigües, trouvant un passage magico-fantastique dans l’immeuble réduit pour raison économique, ça donne des courbatures au dos qui mènera directement vers le tunnel John Malkovich. En entrant dans le cérébral reliant les yeux, la peau de l’impression d’être dans un jeux vidéo d’horreur, le coté bien étrange du thème de la comédie. La fin se termine en queue de poisson rallongée en supplément pour conclure de la déception.
Quelques fois, on tombe sur des films qui n’ont aucuns précédents et qu’on ne verra probablement plus jamais de notre vivant, en terme de ressorts scénaristiques, tant ils sont originaux.
En effet, le premier film de Spike Jonze est un film étrange, premier script d’un des scénaristes les plus originaux du moment, Charlie Kaufman. Partant d’un postulat assez difficile à accepter, les deux auteurs se livrent à une étude de l’âme humaine et comment le mal s’invite insidieusement chez une personne, afin qu’elle passe doucement de héros du film à méchant total. Ceci n’aurait pas marché si ça n’avait été John Cusack et Catherine Keener (dans le sens inverse) en premiers rôles, les deux étant excellents. Le film enchaîne les idées, jusqu’au trop plein, quitte à ne pas les utiliser pleinement, ce qui en devient presque frustrant, tant on en veut plus. Il manie aussi très bien l’humour à froid et l’ellipse et bénéficie du talent incontestable de John Malkovich (la “Malkovich Scene“ est exceptionnelle) et de Charlie Sheen, dans un petit rôle amusant.
Dans la Peau de John Malkovich est donc un film étrange, intéressant, un poil boursouflé mais d’une originalité si rare qu’il faut défendre ce genre de tentative.
Dans la catégorie film barré, "Dans la peau de John Malkovich" conserve une place privilégiée, et je ne regrette pas cette petite mise à jour, 16 ans après sa sortie... Dernièrement, j'ai découvert Spike Jonze avec "Her" qui m'a subjugué et désireuse d'en découvrir plus sur cet univers décalé, j'ai choisis ce film. On retrouve une idée prédominante de la personnalisation des rapports humains qui sont traités de manière passionelle et intense. Une vision indescriptible de l'amour aussi, difficilement classifiable. Dommage que Spike Jonze dans cette énigmatique recherche du soi arrive à nous donner une explication pas rationnelle mais techniquement correct d'un point de vue scénaristique car j'estime qu'une oeuvre pareille méritait beaucoup plus de mystère voire de mysticisme. Là on tombe parfois dans "Retour vers le futur" version conscience humaine ce qui est fort regrettable. Je ne l'ai donc pas vu dans le bon ordre mais "Her" a bien redressé la barre. En tout cas, "Dans la peau de John Malkovich" est unique, à voir incontestablement.
"Dans la peau de John Malkovich" est un film au scénario si dingue qu'il ne ressemble à aucun autre. C'est un ovni cinématographique, mais quel ovni ! Car si on est réceptif à cette histoire totalement décalée où se mêlent humour vache et grands thèmes existentialistes, ce n'est que du bonheur. Et ce film prouve que de temps en temps on peut encore être totalement surpris par des scénaristes, réalisateurs, acteurs, producteurs, ..., qui osent encore prendre des risques, aller en terre inconnue et faire du vrai bon cinéma.
Un film un peu loufoque, une divagation fantastique et originale qui ne nous mène pas vraiment quelque part. A visionner comme un gentil Brazil pour l environnement délirant, c est divertissant si l on accepte que ce un scénario assez perché
L'idée de départ était originale mais finalement assez mal exploitée. On ne sait pas trop où les réalisateurs ont voulu en venir, on nage dans le mystère tout au long du film sans jamais avoir de réponse et l'ennui pointe le bout de son nez à plusieurs reprises. Pour une comédie, le film n'est pas spécialement marrant, et la fin est à la limite du glauque. Ma foi, je ne sais trop qu'en penser.
Premier film de Spike Jonze, sorti en 1999, celui-ci nous entraîne dans la vie de Craig, marionnettiste loupés, qui découvre un portail le menant dans John Malkovich. Partant de ce postulat, le film nous entraîne dans un trip surréalistes rempli d'humour, rappelant énormément le travail de Michel Gondry et son approche assez enfantine du surréalisme. Le casting est très bon avec notamment John Cusack, Cameron Diaz et, évidemment, John Malkovich. On retiendra aussi la petite apparition de David Fincher, non crédité au générique. Pour son premier film, Jonze prend de nombreuses libertés et nous offre un très bon film barré comme il faut et vraiment sympathique.
Film au scénario atypique et aux personnages complètement barrés, il est assez dur de le décrire. Si j’avais un peu peur que l’histoire et le rythme du long métrage s’essoufflent au bout de quelques minutes et finissent par tourner en rond, il n’en est rien. Les rebondissements sont légions et permettent de conserver toute l’intention du spectateur jusqu’à la dernière seconde. « Dans la peau de John Malkovitch » est donc un film à voire même si son univers ne plaira pas forcément à tous.
Avec une idée de départ aussi mince malgré un petit côté déjanté, Spike Jonze pouvait réaliser à la rigueur un clip, peut-être même un court métrage pourquoi pas. Mais pas un film d'une heure cinquante ça non ! Et pourtant c'est ce que ce jeune cinéaste en herbe a fait, et de solide manière. On y voit en effet un grand acteur de théâtre et de cinéma se reconvertir brusquement en marionnettiste, un "vaisseau corporel" et des décors un peu bas de plafond. Bref il s'agit un délire barge, presque sans limites mais cohérent, structuré, et qui n'est pas non plus dénué d'une certaine intelligence dans son sujet (avec la thémathique de l'identité et du masque comme alternative pour camoufler la réalité...). Conjuguant une audace acharné et un humour noir très Coenien dans son déroulement, "Dans la peau de John Malkovich" malgré quelques effets répétitifs se révèle une ravissante et mordante comédie ; d'une originalité impensable. Avec un John Malkovich jouant parfaitement son propre rôle. Entrez dans sa vie et vous êtes fichus !
Spike Jonze réalise un film étrange et marrant. Un ancien marionnettiste trouve un travail au septième étage d'un building. En ouvrant un tiroir , il entre dans la peau du célèbre acteur John Malkovich . Cela changera la vie du célèbre et talentueux comédien à tout jamais. L'un des membres des Jackass nous fait entrer dans son univers intriguant et fascinant pour son premier film après des cours-métrages réussis.
La compote empotée. Le scénario d'Andy Kauffman fut salué. Certes, il est vrai qu'il possède certaines qualités, posant notamment des questions sur l'identité, même si pas suffisamment approfondie à mon goût. Mais Dans la peau de John Malkovitch semble aborder trop de thèmes pour tous les mener à bien. Histoire d'amour, comédie, science-fiction... il y a trop de choses et elles ne s'enchaînenet pas toujours naturellement. Pourtant les acteurs sont convaincants (John Cusack très bon, Cameron Diaz méconnaissable, Malkovitch fidèle à lui-même) et la mise en scène intéressante. Mais voilà, on pensait nous embrouiller, mais c'est le film qui s'embrouille. Comme quoi l'originalité ne fait pas tout.
L'idée est magnifique, le réalisateur est visionnaire... Pourtant le film ne tient pas ses promesses pas sur la longueur en tout cas où l'intrigue devient plate trop rapidement et ne cesse de tourner en rond!!! Les acteurs, eux, s'en donnent à coeur joie! Ce qui les rends si brillanst!!
Dans la peau de John Malkovich est un ovni cinématographique. Une oeuvre originale où bizarrerie s'enchaîne sans répit. C'est un cinéma qui partage 2 catégories : les réceptifs (dont je fais partie) et les autres. Spike Jonze nous signe ici son premier long-métrage, sorte de brouillon qui pose les bases de son imaginaire et de ses méthodes artistiques. Je retrouve notamment quelques pistes de réflexion dans sa dernière oeuvre Her qui, à l'époque, m'avait également interloqué tout en restant plaisant à l'oeil. Finalement, Dans la peau de John Malkovich propose les éléments identiques à Her qui servent/desservent l'oeuvre à mon sens. La réalisation est irréprochable, l'univers dans lequel le réalisateur tente de nous faire plonger est riche en détails nous poussant à parfois espérer un prolongement et un enrichissement de son univers notamment la ménagerie du personnage de Cameron Diaz (méconnaissable comme Phoenix dans Her finalement) ou encore le fameux 7ème étage 1/2. L'oeuvre fourmille en détails qu'il est très compliqué d'en faire ici, une liste exhaustive. Autre point majeur, c'est la réflexion irréelle de Spike Jonze très critique à l'égard de notre société : pour cela, la métaphore du marionnettiste est une excellente idée. Tout le monde souhaite se projeter et devenir quelqu'un d'autre : soit pour en devenir meilleur, soit pour trouver quelque chose qui nous manque dans notre propre vie. Philosophique, très émouvant (notamment le début du film dont les compositions théâtrales sont joliment réalisées) et paradoxalement réaliste; Dans la peau de John Malkovich est, je le reconnais volontiers, une oeuvre partisane et intelligente. Pourtant, je n'ai guère réussis à me divertir ou à entreprendre un second visionnage. Probablement, car son oeuvre est froide, surprenante au 1er visionnage, lassante au 2nd visionnage mais qui réussit tout de même un objectif de taille : interroger le spectateur sur sa propre existence.
Coup d'essai, coup de maître! Ce délire absolu prouve bien l'imagination n'est pas prisonnière d'un budget. Le tandem Kauffman/Jonze ont quinze idées à la seconde et une imagination sans borne. C'est l'une des histoires les plus originales depuis des lustres et l'humour délirant fait parfois place à la poésie. Que dire des acteurs? Ils sont tous méconnaissables ! Cameron Diaz est dans son meilleur rôle, tandis que Catherine Kenner montre une rare audace...