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Guillaume182
130 abonnés
1 194 critiques
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3,5
Publiée le 10 janvier 2012
Une histoire de fous! Un film vraiment étrange et ce n'est pas pour me déplaire au contraire.
Le spectateur est emporté dans cette étrange intrigue et intéressé par la possibilité de pouvoir être dans la tête d'une star dans ce monde ou la plupart des gens regardent cette conneries de télé réalité.
C'est une comédie décalée qui n'est pas spécialement drôle, mais amusante et originale.
Comédie déjantée difficilement classable. L’idée de substitution de personnalité dans le corps de John Malkovich est originale et prête à des quiproquos amoureux amusants. Le film est surtout servi pas son casting, John Cusack, John Malkovitch , Cameron Diaz (méconnaissable ) et Catherine Keener sont impeccables. C’est un peu un objet non identifié fort bien joué .
Je suis sévère avec la note même si le film n'est pas nul. Je m'explique : la folie du scénario et de la réalisation sont vraiment bien, c'est torturé, prise de tête, loufoque... Le hic pour moi c'est que la 1ère heure est trop longue, beaucoup de scènes ne font pas avancer l'histoire. La 2ème partie m'a mieux plu. On a enfin un semblant d'explication. Habituellement j'adore les films bizarre mais c'est pas pour autant que le spectateur n'a pas droit à un minimum de clarté. Ce film aurait mérité de plus développer le scénario et moins le côté "barré pour barré je fait n'importe quoi et on criera au génie"...
Mouai... le film est bien fait et l'histoire originale, voilà en quoi il mérite des 2,5 étoiles... en dehors de cela une mentalité pourrie du début à la fin avec des personnages présentés comme des quidams mais parmi les pires de la sociétés ! J'ai détesté cette histoire !!!!!!!
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 19 avril 2021
Ce n'est pas parce que nous n'on jamais rien vu de tel auparavant que c'est un chef-d'œuvre. Le marionnettiste John Cusack et sa collègue Catherine Keener découvrent un portail dans l'esprit de l'acteur John Malkovich qui joue son propre rôle dans leur bureau bizarre et décident d'en tirer profit. Commercialisé comme une comédie Dans la peau de John Malkovich est inventif et très certainement original mais les rires se tarissent pratiquement après les 40 premières minutes. L'intrigue étrange prend une tournure bizarre après l'autre incorporant le lesbianisme, la violence conjugale et les sectes dans le mélange. Les événements deviennent de plus en plus sinistres dérangeants et sérieux au cours de la durée du film. Malheureusement les personnages principaux y compris une Cameron Diaz méconnaissable dans le rôle de la femme mal fagotée de Cusack sont si odieux qu'il devient impossible de s'identifier à eux et à l'apogée du film on ne se soucie pas vraiment de ce qui est fait à qui. Keener est d'abord formidable dans le rôle de la profiteuse répréhensible mais elle n'a qu'un rôle limité à jouer. Malkovich est peut-être un bon acteur mais c'est un personnage plutôt terne tel qu'il est envisagé ici. Il est difficile de se souvenir que Cusack ait jamais été aussi peu attrayant. Le réalisateur Spike Jonze a un potentiel certain mais son ambition s'emballe beaucoup trop vite dans ce projet. Même l'aspect du film où tout est en bleu et gris terne est déprimant. Malgré tout le battage médiatique ce film est une expérience étonnamment vide...
À la base, il y a un scénario extraordinaire de Charlie Kaufman. Où il est question d'incarnation et de réincarnation, de manipulation, d'expériences sexuelles nouvelles, de célébrité usurpée, d'amour fou... Un scénario d'une imagination et d'une drôlerie uniques. Délirant mais extrêmement maîtrisé. Car, une fois posés les fondements surréalistes de son histoire, Kaufman va jusqu'au bout de sa logique. Il nous embarque en nous surprenant du début à la fin, mais sans nous perdre, véritable prouesse narrative. Il y a là quelque chose de ludique et de jouissif. D'insolent également, avec une bonne dose de dérision. Dérision sur les questions philosophiques soulevées par l'idée d'incarnation et de possession (l'identité, l'âme...), vite balayées au profit... du profit que Craig et sa collègue entendent tirer de leur découverte. Dérision sur le star-system. Autodérision de John Malkovich. Et enfin, mine de rien, se joue sous nos yeux une complexe mise en abyme de l'art de l'acteur qui se fond dans un personnage et de l'identification du spectateur à un acteur ou à un personnage. Tout cela est diablement intelligent et mis en scène de façon inspirée par Spike Jonze qui signait là son premier long-métrage.
Une impression de jamais vu, puisque non seulement la trame et les dialogues sont décalés, mais il se base en plus sur un monde irréaliste ouvrant la porte à toutes les idées possibles et imaginables de la conscience. Il se dégage un côté expressionniste assez surprenant et amusant sans pour autant destabiliser totalement le spectateur. Malgré cet ambiance surréaliste, Spike Jonze parvient à conserver une évolution claire et précise durant près de 2 heures! Une performance à saluer même si les personnages accrochent moyennement: John Malkovich sort légèrement du lot.
C'est probablement le film le plus spécial que j'ai pu voir en 10 ans, mais aussi un très bon scénario, unique et déroutant. On n'en ressort pas indemme !
Dans la peau de John Malkovich est un film totalement perché ! Le personnage de Craig Schwarz découvre un moyen d'entrer dans le corps et l'esprit de l'acteur John Malkovich, et il va s'en servir pour faire des choses de sa vie qu'il n'aurait jamais fait en tant que Craig. spoiler: Malgré le gros n'importe quoi du film et son concept hilarant, j'ai trouvé que la fin délivrait une bonne morale : Craig a au final tout perdu en voulant vivre sa vie à travers les yeux de quelqu'un d'autre. Cela remet complètement en cause aussi l'amour que porte les gens sur une apparence ou une personnalité à travers le personnage de Maxine qui ne fait que retourner sa veste. Cependant, ces petites touches de philosophie ne viennent pas annuler totalement une grande partie du film, qui s'avère être juste une succession de scènes totalement improbables, même si elles sont très drôles. Spike Jonze a vraiment mieux réussi à exploiter sérieusement un concept farfelu dans le film "Her" que Dans la peau de John Malkovich, qui de ce point de vue là, est un peu inabouti, car à mi-chemin entre un film comique et un film philosophique. Le film reste néanmoins très original et très divertissant, donc je vous le recommande !
Aussi étrange dans son filon scénaristique qu'un "Usual Suspect", l'intrigue une fois mise à nue se révèle pleine d'esprit, bien qu'un peu poussée dans son propos fantastique. Un sacré ovnis du cinéma indépendant où John Cusah se révèle brillant d'interprétation ...
Vous voulez du film original? Le voilà ! Complètement loufoque mais logique dans son délire, ce film est d'une certaine manière une pépite. Il nous embarque dans son univers de folie mêlant comédie, drame et fantastique d'une main de maître. De bons acteurs, une histoire bien construite. Bref, à voir absolument si vous aimez les films Mindfuck.
Si on ne peut qu'admettre l'exception du scénario on n'adhère pas forcément au style global du film qui peut finir par lasser.Toujours est-il que le film soulève nombre de sujets intéressants avec plus ou moins de réussite notamment le rapport avec la célébrité!Original,frais
Ce film est assez étrange. Le scénario est très sympathique, mais les réactions des personnages sont beaucoup trop peu réalistes pour pouvoir apprécier pleinement. Ca va des centaines gens qui croient immédiatement à l'histoire de Craig, aux deux femmes qui tombent bizarrement amoureuses, au fou qui enferme sa femme dans une cage (??). Néanmoins, la seconde partie du film, lorsque John Malkovich est sous contrôle, est beaucoup plus intéressante. D'une part, parce queJohn Malkovich est un bon acteur, d'autre part parce qu'on se prend de pitié pour cet acteur qui n'a rien demandé et qui se retrouve manipulé de l'intérieur sans pouvoir rien faire. La fin du film est donc atroce pour ce personnage et ça fait la force du film.
Partant d'un pitch bien débile mais jouissif, le scénar' nous entraine dans des délires à la fois hilarants et flippant, qui questionnent l'identité humaine et notamment ses désirs. Un grand film métaphysique comme l'était Eternal Sunshine ou The Truman Show qui sur une histoire ouf partent sur des réflexions immenses. De plus, des séquences super créatives, un John Malkovitch plein d'autodérision poilante (j'vous aimez bien dans le rôle de l'attardé), et un casting juste énorme en font un pur chef d'oeuvre.