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chrischambers86
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3,0
Publiée le 13 juin 2015
Plutôt mèconnu ce film de Irving Rapper (souvenez-vous du superbe "Now, Voyager" avec Bette Davis), rèalisateur d'origine anglaise qui fut longtemps dialoguiste pour la Warner! Un classique à l'eau de rose, d'après « Marjorie Morningstar » d'Herman Wouk, qui nous conte les dèceptions amoureuses d'une jeune fille de la bourgeoisie juive de New York et qui deviendra une maîtresse de maison modèle! On notera que le film de Rapper est contemporain (l'action est situèe à la fin des annèes 50) alors que le roman de Wouk se dèroule dans les annèes 30! Si on aime le genre et qu'on oublie les quelques longueurs de-ci de-là, on croira sans problème aux tourments que se pose cette jeune amèricaine! Les acteurs jouent bien et sont convaincants! Tout de charme et de finesse, Natalie Wood est une jolie brune pètulante face à un Gene Kelly en fin de carrière! La fin ne suggère elle pas une relation possible entre Marjorie et Wally Wronkin, le dramaturge ? La question se pose! Un mèlo à voir, avec deux excellents comèdiens qui jouent le jeu malgrè leur diffèrence d'âge (26 ans d'ècart entre Kelly et Wood)...
La tête d'affiche est prometteuse et le film tient ses promesses. Le début est un peu long. Il a fallu opposer un Gene Kelly séducteur à une Nathalie Wood jeune et inexpérimentée, presque naïve. Mais le film se déroule parfaitement et s'épaissit assez vite. Il est dommage qu'on ne voie pas assez de danse. Mais je pense que c'était pour explorer une autre facette du héros. D'ailleurs à un moment, il se met à boire et apparaît mal rasé. C'est rare. Il y a de beaux moments: La très belle scène du jeune homme qui est amoureux d'elle et qui voit qu'elle lui préfère Kelly, mais qui lui dit que plus tard quand elle le reverra, il lui offrira le rôle de l'héroïne.... C'est émouvant. Le reste est beau aussi. Un drame émouvant et charmant en même temps
Irvin Rapper adapte à sa façon le roman "Majorie Morningstar", en déplaçant l'histoire à l'après-guerre et se concentrant vraiment sur la partie mélodrame. Il nous emmène dans les années 1950 suivre la jeune Marjorie Morgenstern qui rêve de devenir une star, symbolisé par sa rencontre et sa relation avec l'acteur et dramaturge Noel Aiman.
Aujourd'hui totalement tombé dans l'oubli malgré son casting prestigieux avec la belle Natalie Wood (dont c'est la présence qui m'a amené à le chercher et le voir) et Gene Kelly, "La fureur d'aimer" (traduction faussée et peu compréhensible) prend d'abord son temps pour présenter l'histoire et bien développer les personnages, leurs relations et les enjeux.
Rapper braque sa caméra sur le personnage de Marjorie, belle jeune femme coincée entre l'adolescence et l'âge adulte, devant faire des choix importants et l'on suit ses hésitations vis-à-vis du mariage, de ses amours, son envie de faire une carrière etc etc. Personnage bien écrit et intéressant, notamment grâce à la composition de Natalie Wood mais aussi par ses enjeux et les diverses péripéties qui vont lui arriver, car si certaines restent assez prévisibles, elles sont en générales bien amenés et certaines sont inattendues. Il n'oublie pas non plus quelques touches de légèretés qui ressortent parfois de ce drame, notamment à travers certains seconds rôles et celle de la monitrice qui propose à Marjorie de travailler au camp.
Mais "Majorie Morningstar" est loin d'être parfait. Malheureusement si la réalisation très classique de Irvin Rapper est un minimum efficace et se regarde avec de l'intérêt, il peine à retranscrire l'émotion des enjeux et des personnages et c'est bien là tout le problème lorsqu'on est devant un mélodrame. De plus, certains seconds rôles évoqués et mis en scène ne sont pas du tout approfondis et certains deviennent même assez lourds à l'image de l'oncle de Marjorie. Si ces défauts empêchent le film d'être vraiment mémorable, ce dernier n'en reste pas moins plaisant à suivre et notamment grâce à ses deux interprètes.
Dès sa première scène, Natalie Wood est éblouissante, ici dans un rôle qu'elle connaît à merveille et qu'elle a souvent eu dans sa carrière, de "Rebel without a cause" à "Propriété Interdite" en passant par "Splendor in the Grass", à savoir celle d'une jeune fille qui sort à peine de l'adolescence pour rentrer dans "le monde adulte" et devra faire face à des choix importants. Retranscrivant à merveille les enjeux de son personnage, elle est aussi belle qu'élégante et talentueuse. Face à elle, Gene Kelly est capable d'illuminer la scène par ses pas de danses et il impose son charisme et sa présence à ce marginal vivant à sa manière et loin des conventions de celle qu'il va aimer mais qui va se mettre à douter de ses choix, son talent et ses sentiments. A noter que la chanson qu'il interprète a été nommé à l'oscar.
Un film sympathique mais qui pêche par manque d'ambitions et de talents de la part du metteur en scène et des scénaristes pour vraiment faire ressortir l'émotion des personnages et enjeux. C'est dommage car la belle Natalie Wood est tout de même radieuse, tout comme le charme qui se dégage de cette production oubliée.
Le nom du metteur en scène Irving Pepper ne me disait rien maisquand le duo de ce long métrage s'appelle Gene Kelly et Natalie Wood, deux acteurs que j'adore, un visionnage, s'impose et c'est très bien !! "La fureur d'aimer" tout est dit dans le titre , l'histoire d'une jeune femme ravissante issue de la bourgeoisie, elle rève de faire du théatre et dans un centre de vacances ou elle est saisonnière, elle rencontre un metteur en scène et le coup de foudre s'électrise au premier regard. Elle a 18 ans, lui 33 ans et ils vont s'aimer, se déchirer dans leurs différences d'ages, plan de carrière, la famille, la religion, sont ils heureux ou pas? J'ai bien aimé ce film dans sa globalité avec une belle mise en scène, la musique mélodieuse de Max Steiner et surtout les jeux des comédiens avec Gene Kelly qui a un role moins lisse que ses précédents longs métrage, un peu sombre et Natalie Wood éblouissante de beauté dans le role d'une jeune femme naive. Une bonne découverte
Il vaut mieux fermer les yeux sur le titre français qui ne correspond absolument pas au propos du film. Les distributeurs français dans leurs grandes pensées mercantiles ont certainement voulu surfer sur le gros succès au box-office, quelques années auparavant, de "La Fureur de vivre", avec la même Natalie Wood, en lui donnant un titre ressemblant... Bon autrement un film réunissant Gene Kelly et Natalie Wood, ça ne peut pas du tout se refuser. Gene Kelly, le monstre de talent et de charisme dont on ne peut que tomber amoureux, homme ou femme, hétéro ou homo, le type auquel on ne songe même pas une seule seconde à résister, qui montrait ici une nouvelle facette de son brio en étant très émouvant dans la peau d'un grand artiste incapable de réussir à cause d'un grand manque de confiance en lui-même. Face à lui Natalie Wood, qui en plus d'être une des actrices les plus kiffantes de tous les temps était aussi une comédienne exceptionnelle. Inutile de préciser qu'elle brille, là encore, en jeune femme naïve mais sincèrement éprise. L'alchimie entre les deux stars fonctionne sans problème. Dommage donc que le scénario et la réalisation ne soient pas du tout à leur hauteur. Le scénario n'évite pas les lieux communs et autres poncifs du genre mélodramatique notamment à travers quelques personnages secondaires trop caricaturaux pour convaincre. Quant à la réalisation, en plus d'avoir une photo en couleurs qui donne l'impression d'être passée à la machine à laver, loin de la beauté de celle des mélodrames sirkiens de la même époque, elle n'arrive pas à bien approfondir les relations entre certains personnages. Dans cette optique, la toute dernière scène dans le bus tombe comme un cheveu sur la soupe. Le duo Gene Kelly-Natalie Wood méritait beaucoup mieux...
Une histoire d'amour comme on en connait temps et pourtant celle-ci ne se terminera pas avec le happy-end qu'on connaît. Ici, le titre français "Fureur d'aimer" prend tout son sens. Un amour passionnée, tumultueux et semé de nombreuses embûches (mais également de séparation et de retrouvaille). A une époque où certains valeurs sont de mises, le couple bravent de nombreux interdits mais ils doivent également faire face à leurs souhaits et leurs ego. Parfois cette histoire d'amour est difficile à suivre, des interdits que Noël s'octroie alors que Marjorie ne lui a jamais rien demandé, elle l'a bien au contraire poussé à ses rêves. Parfois ça en devient long, mais le finalement prend tout son sens et toute sa symbolique. On devine aisément le dénouement mais on a pas envie d'y croire. Le scénario est bien construit malgré quelques lenteurs, les scènes de théâtre sont plutôt rare et s'est dommage quand on a Gene Kelly au casting (mais on a tout de même droit à un numéros de chant et quelques pas de danse). Natalie Wood est tout aussi surprenante et joue parfaitement. J'ai adoré voir Ed Wynn qui m'a rappelé plein de souvenir. Une belle surprise que ce film, j'ai passé un très bon moment et il m'a pas mal donné à réfléchir.
Gene Kelly dans un registre que je ne connaissais pas, Nathalie Wood magnifique. Beaucoup de désillusions dans cette histoire d'amours qui pourrait se dérouler de nos jours.