Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,5
Publiée le 10 février 2013
Je viens de voir ce film et j'ai passé un très bon moment. C'est drôle, émouvant. Les acteurs sont tous excellent. Les images sont réellement très belles, la Grèce est un pays merveilleux, cela donne envie de partir au soleil, et de partager avec cette famille, ses coups de gueule, tout cet amour. Cela part dans tous les sens, ce qui donne de l'originalité, de la vie, on est loin de quelque chose de fade. Un film qui redonne le sourire, et qui nous parle d'un sujet essentiel, tout en finesse: notre filiation, les rapports avec notre mère. Cela parle des origines, de la mythologie. Un très bon film français pour cette nouvelle année 2013!
Brigitte Roüan est plutôt une bonne réalisatrice. Cette fois elle verse dans la psychanalyse ratée pour bobos en manque de soleil. Seul intérêt : Gaspard Ulliel qui est magnifique à regarder en petite tenue !
Il ne faut pas s'attendre à un grand scénario, mais la réunion d'une famille au tempérament "juif, franco, grec" dont la mère est au summum dans son role de mére possessives et tant aimante, avec ses fils, tous les 5 très bons dans leurs jeux. Avec l'aide des petits enfants, des belles filles et de la grand mere, ils construisent une pièce de théatre retracant les folies de cette famille qui donne envie d'en faire partie, et ce, à travers les beaux paysages de ce beau pays qu'est la Gréce. Tout ca me donne envie d'y retourner vite et si possible un jour d'y réunir toute ma famille comme pour y retrouver nos racines. Ce petit scénario m'a donc permis de plonger dans un univers chaleureux, tendre, et joyeux. C'est déjà pas si mal en cet hivers rigoureux...
Mise à part de beaux paysages et un jeu d'acteur plutôt correct. Le film ne relève pas de grand chose. LE scénario est beaucoup trop mince, sans jamais dévellopper de surprise ou de retournement de situation qui au vue du pitch aurait pu amener un film drôle et fantaisiste. Implicitement, le film nous évoquera la crise du pays ; mais pas plus. Bref, un court métrage aurait pu suffire ; puisque le scénario n'a pas vraiment été exploité ou approfondit. On ne rigole pas spécialement. Ou alors on va juste réver aux paysages... MAis payer une place de cinéma pour ça, je ne pense pas que cela soit une bonne idée. Les critiques presses sont unanimes comme bien souvent quant les spectateurs disent le contraire. Donc à vous de voir, mais on est très très loin de ce que cela aurait pu être. A la limite, un téléfilm ; style ce que le l'on voit sur la 1... Ou une famille débarque je ne sais ou et ou il leur arrive quelques petites histoires. Mais qui pour le coup, son loin d'être passionnant. A éviter.
Bon, quand on relève quatre fois le mot "foutraque" dans les critiques de la presse, on sait à quoi s'attendre. Et effectivement, il y a quelque chose de bancal et de mal fichu qui traverse le film, et qui touche tout à la fois les dialogues, la direction des acteurs et le montage. Il y a du "foutraque" sympathique et prometteur, et du "foutraque" qui laisse un tel goût de dilettantisme qu'il finit par agacer ; c'est malheureusement le cas ici. Ça commence dès le générique : noir avec les intertitres, et une voix qui dit "Allez, poussez, c'est très bien, tout va bien se passer... C'est pas assez, va falloir deserrer le cordon", puis un générique en images de synthèse au dessus d'un ventre rond avec des bébés qui apparaissent en face du nom de chaque acteur, les quatre fils de Jo ayant droit à garder leur cordon : on a compris, ça va parler de la relation entre une mère ogresse et ses quatre petits pélicans, tout est annoncé lourdement dans une fantaisie forcée qui va irriguer tout le film. Dans cette famille-tribu, il y a des cercles concentriques autour de Jo : ses quatre fils, qui partagent avec les Dalton la difficulté de n'être ni Joe ni Averell, l'aîné bénéficiant du statut du plus responsable, le cadet jouissant du privilège du petit dernier dont la date de naissance sert de code pour la carte bancaire de Jo ; les pièces rapportées, quand ne s'y rajoute pas une ex invitée par Jo ; les petits enfants, et en électron libre, la grand-mère incarnée par Emmanuelle Riva plus en forme que dans " Amour" qui joue les Cassandre, héllénité oblige. Ce patchwork aurait pu être intéressant, notamment en décentrant l'intrigue du thème de la mère castratrice. Mais on sent vite qu'il ne s'agit que de diversions, et ces personnages n'ont pas le temps d'exister, à l'image de la belle-fille anglaise et cantatrice qui se met à vocaliser chaque fois qu'elle a une contrariété, ou de cet ado qui lâche, blasé, "On a tous lu Le Banquet de Platon"... Pas vraiment drôle dans le registre de la comédie, notamment du fait d'une absence du sens du rythme nécessaire au gag (les nombreuses chutes de Fabien en fournissant la parfaite illustration), le film ne parvient pas non plus à être émouvant dans la description de la douleur de cette mère qui sent qu'elle va devoir accepter enfin l'autonomie de ses rejetons, la faute à des dialogues téléphonés et à une direction d'acteurs approximative. Il y a un moment où l'émotion commence à poindre, quand les quatre fils entament un sirtaki en entonnant la chanson des "Enfants du Pirée", celle en grec par Melina Mercouri, pas celle de Dalida, et qui parle des quatre beaux fils qu'elle rêve d'avoir ; las, au milieu de la scène quand elle commence à exister, on voit apparaître par-dessus la terrasse un quadrige conduit par Jo en aurige de Delphes, exemple type du mélange des genres qui pollue en permanence la lisibilité du récit. Je ne remets pas en cause la sincérité sympathique de Brigitte Roüan, mais le manque de ligne directrice finit par transformer cette tragi-comédie grecque en une suite de gesticulations juste pénible. La suite sur les Critiques Clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Ah! La Grèce et ses riches. C'est beau en pleine période de crise...de voir une famille prendre du bon temps dans une villa surplombant la pauvreté... Nicole Garcia est de mon point de vue devenue bien meilleure réalisatrice et assez piètre actrice. Accumulant tous les poncifs de surjeu, de cri, de raillerie, de nervosité. Elle parle trop vite et rien de ce qu'elle fait dans ce film m'a fair marrer. Les fils sont à peu près bons, Eric Caravaca en tête. Mais il faudrait poser des questions aux cinéastes. Pourquoi ce film ? dans quel but ? On s'ennuie très vite, certes les paysages sont magnifiques et parfaitement photographiés, l'image est belle mais l'histoire ? Il faut arrêter ce massacre. J'insiste mais il est question des salaires mirobolants des acteurs de cinéma, nul ne sait à combien s'est monté le cachet de tous ces acteurs, celui de Nicole Garcia, mais franchement quand je vois ce qui se monte (Wajda) avec de grosses difficultés et ce qu'on ose nous pondre de si mauvais, je me dis que les productions sont sourdes, les télés bouchées, et que les spectateurs, dernière roue du carosse, sont comme toujours : entubés.
On démultiplie les navets subventionnés pour nous donner l'illusion que le champs est fertile dans le cinéma french. Mais ça fait bien longtemps que les carottes sont cuites.
Un peu de dépaysement avec un joli voyage en Grèce qui m'a donné envie de repartir , quelques bons mots un casting sympa pour un petit film qui ne l'est pas moins
non le titre n'est pas un jeu de mot sur les nouveaux couples (le mariage pour tous).....le film n'est certes pas une comédie au sens premier du terme, l'humour y est trop diffus, simple (iste), mais l'on peut se réfugier dans la beauté de certains paysages (le film se déroule dans une villégiature grecque)..... Le film se place dans une sorte de Naturalisme de l'absurde.....La première heure est assez formatée dans le genre et les dialogues sont ce qu'ils sont , parfois trop proches de l'ordinaire, du vécu quotidien des vrais gens.... Alors on ne s'y accroche pas trop....Il faut attendre les dernières 40 minutes, avec l'arrivée de Gaspard Uliel pour voir un peu de brillant et d'humour, la fin étant plutot réussie (deux processions se rencontrent, celles des phallophores et celle de la vierge marie (ironie inconoclaste de la réalisatrice) .... Ce n'est même pas décalé, et franchement le film aurait pu faire un excellent court métrage de 30 minutes, alors 95 minutes apporte de l'inutile et de la longueur au discours de Brigitte Rouan......A vous de voir (le vrai héros du film ètant sans doute le bébé, une insolation et plus tard enfermé dans une valise)......
Un film que j'ai trouvé assez lamentable et insignifiant, avec des personnages creux et un scénario vide, une mise en scène qui se veut vive mais qui ressemble plus à de l'hystérie. Vraiment navrant et sans aucun intérêt.
Sur fond de crise grecque, le nouveau film de la réalisatrice toulonnaise Brigitte Roüan est une comédie alerte, bordélique et débridée, à son image serait-on tentés d’ajouter. En effet, celle qui est aussi actrice et scénariste a toujours su développer une fantaisie énergique, tout en restant inscrite dans la réalité de son époque. Ce film de vacances, embelli une nouvelle fois par le travail irréprochable de la directrice de la photographie Agnès Godard, est avant tout une variation sur la famille, plus précisément sur l’amour de Jo, une mère, ogresse et vampirique, pour ses quatre (grands) fils qu’elle réunit une fois l’an dans un village hellène où elle assure le financement et l’organisation d’un festival culturel. Mais cet été, faute de subventions et ayant choisi d’autres dépenses plus urgentes et moins honorables, le maire a annulé la manifestation. Jo ne compte pas sacrifier les retrouvailles avec sa tribu et redouble d’ingéniosité pour sauver ses vacances, pour lesquelles sa mère (la discrète et douce Emmanuelle Riva, en meilleure forme que chez Haneke) en pythie de mauvais augure s’acharne à prédire une mauvaise issue. De l’ingéniosité et des trouvailles, le film n’en est certes pas dépourvu, attestant une fois encore de la fantaisie déjantée de la réalisatrice d’Outremer (son premier long-métrage, déjà dans un pays méditerranéen [l’Algérie] avec Nicole Garcia). En double présumé de Brigitte Roüan, Nicole Garcia compose avec entrain une mère possessive et accaparante qui craint plus que tout d’être abandonnée et de rester seule. Revisitant les canons de la tragédie ancienne, en convoquant le mythe d’Œdipe, le film tient en haleine sur deux gros tiers, soit jusqu’à ce que les quatre fils soient réunis. Après, il tend à s’essouffler, agrémenté de péripéties gentilles et inoffensives. On l’aura compris : le ton général est à la légèreté et au refus de mélo. Mais quelques bribes de dialogues à peine esquissées suffisent à évoquer les existences compliquées des uns et des autres (la petite retraite à venir de Jo, le chômage de Fabien, le métier à risques de Balthazar, les amours changeantes de Pierre et les mauvaises options du gestionnaire manqué Lucas). L’ensemble est savoureux et voir Emmanuelle Riva peindre en rose des phallus géants suffit à notre simple plaisir de spectateur. Dans la grisaille ambiante, Tu honoreras ta mère et ta mère déploie une bonne humeur communicative et généreuse, en mettant en scène dans un joyeux foutoir une famille qui, en dépit de ses problèmes et de ses névroses, se révèle très attachante.
On est début février , mais c'est déjà certain que ce film fera partie des plus mauvais de l'année. Tout est faux. Les rapports entre les personnages sont grossiers. Ce n'est pas tres bien joué et tellement mal mis en scène. Une demi étoile pour la grande comédienne que reste quand même Nicole Garcia