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1,0
Publiée le 9 septembre 2020
Le titre est l'un des dix commandements légèrement modifiés, Tu honoreras ta mère et ta mère. Dès le début, nous savons de quoi nous allons nous occuper, la mère trop possessive, le complexe d'Œdipe, la Grèce, sa mer bleue, son ciel bleu et ses merveilleux paysages. Il n'y a aucun doute là-dessus les acteurs en ont profité. Le film n'est guère plus qu'une répétition des anciens rôles de Melina Mercouri. De toute façon les quatre garçons dansent le sirtaki et chantent en grec (mal) "Les Enfants Du Pirée " " Jamais le dimanche "de Manos Hadjidakis. Nicole Garcia est une excellente comédienne ainsi qu'une réalisatrice talentueuse et peut-être aurait-elle dû réaliser elle-même le film et réécrire le scénario. Les plus jeunes acteurs et actrices sont livrées à eux-mêmes même la merveilleuse mamie Emmanuelle Riva ne sait que faire d'elle-même. Parfois il semble que tous les acteurs accaparent la scène et leurs répliques sont généralement sans esprit. Les moments drôles sont rares, le maire a utilisé les fonds culturels pour faire un tout-à-l’égout, la procession de la Vierge Marie dirigée par un prêtre orthodoxe joué par le chanteur pop Demis Roussos, qui rencontre les "Bacchanales" et leur phallus géant et enfin le meilleur moment la parodie de la tragédie d'Œdipe. Mais c'est trop peu trop tard et nous sommes laissés à rêver à quel point le film aurait pu être grand en nous concentrant sur ce drame de scènes répétitives. Il ne suffit pas d'inclure un surréaliste Garcia sur son char volant pour suggérer disons Médée. La Grèce sa mythologie, la relation fils-mère tout n'est qu'écrémé. Il est vrai que les calamars frits sont un plat gastronomique excellent dans mon pays...
Un mère grecque possessive ne suffit pas à faire un bon film ni même un film. Le scénario est totalement creux et je comprends pourquoi le film est passé inaperçu quand il est sorti. Quant aux gags et aux scènes qui se veulent comiques, elle ne m'ont pas fait rire : pourtant je suis bon public. Heureusement plusieurs bon acteurs sauvent un peu la mise.
Un joli film de vacances ou, les états d'âme d'une mère qui retrouve enfin ses 4 fils pour l'été...avec tout le lot: belles filles et petits enfants bien vrai et bien vivants. Comment s'entendre?comment continuer? comment ne pas s'inquiéter ?sans argent, avec les soucis etc.. Et bien:avec fantaisie, légéreté (chaudes vacances)et amour.Tout cela sonne si vrai et si poétique .Nicole Garcia est magnifique en mamma grecque. Pour ceux qui trouvent cette famille "dingue" revoyez votre curseur ...on est au cinéma! et bonnes vacances!
Il manque une idée directrice pour « tenir » le scénario du film. En effet, cette tranche de vie d’une famille peu conventionnelle en vacances autour de la mère omniprésente ne suffit pas à tenir l’attention du spectateur sur 92 minutes. Il y a bien quelques bons jeux de mots dans les dialogues mais, pour une comédie, il est dommage de constater qu’on sourit parfois mais qu’on ne rit jamais. Heureusement, il y a quand même les beaux paysages grecs.
Comédie farfelue qui se veut véhiculer des idées sur l’amour maternel, la famille moderne – très bobo parisienne caricaturale, voire même la crise grecque ! Pour ma part, j’ai trouvé une comédie bien tiède dans ce pays de soleil, au rythme poussif, erratique, et bien peu rigolote ! Les acteurs n’ont pas vraiment l’air de savoir ce qu’ils font là-dedans et Nicole Garcia, toujours lumineuse, semble avoir accepté le rôle par amitié. Pas ennuyeux… mais presque.
Une joyeuse bande de bobos en mode "vacances" en Grèce, avec mère encombrante, voire abusive - et ses 4 fils, conjointes et marmaille diverse (avec note obligatoire de métissage)., plus aïeule (Emmanuelle Riva - la seule tolérable). En fil rouge, le mythe d'Oedipe, revu et massacré, à la sauce "moderne". Nicole Garcia en matriarche inaudible, et "boys" & co. Pathétique quelque part...
Son précédent film tournait autour du Carole Bouquet, lorsque celle-ci dans la "force de l'âge" entreprenait de faire des travaux chez elle, avec les déboires que cela peut causer. C'était déjà un film de groupe, de bande, où chaque éléments dramatico-comique peut surgir de nulle part.
Ici, c'est autour de Nicole Garcia où la "force de l'âge" à un peu fané. On pourrait la caractériser de mère qui ne coupe pas le cordon, elle aime ces fils, elle aime les femmes de ces fils, et elle aime leur enfant. Elle aime se groupe, ce groupe dont elle pourrait être la co-directrice. Elle organise des séjours de vacances, comme pour recréer du lien, du lien maternel qui se dilue dans un esprit de colonie de vacance. Une colonie de vacance remplie de bêtise, mais où jamais personne ne sanctionne.
Le film trouve un rythme enjouer, ensoleillé. La maison apparaît comme alcatraz. Autant de couloir, porte, chambre, qui s'enchevêtre, le tout dans un montage très enchainé, très rapide. Cela prend beaucoup de sens quand se joue (et c'est régulier) des courses poursuites dans la maison.
Le film trouve son rythme sur un scénario et un montage très dynamique généreux, où viennent se mêler tragédie grecque et burlesque de l'actualité. Ex: Emmanuel Riva, quinquagénaire, interprétant la pitie d'Oedipe, téléphone pour être bien sûr de sa prédiction.
C'est étrange et agréable, dans ce film comme dans Les Travaux, ces femmes-mères, n'ont pas de marie, il y a des amants, mais aucun mari qui viendrait de manière radicale camper ces personnages...
Un film supposé comique, et parmi les pires du genre. Rassembler au hasard une collection d’acteurs, quelques bons tels Eric Caravaca ou Patrick Mille, d’autres franchement mauvais tels Nicole Garcia et ses outrances habituelles ou Gaspard Ulliel mi-demeuré, mi-illuminé et, hors catégories, Emmanuelle Riva qui n’est venue que pour s’amuser, et leur demander de faire les pitres ne garantit nullement le comique. Ici , c’est même tout le contraire et à part les acteurs qui s’y efforcent avec plus ou moins de talent (Nicole Garcia, palme d’or), on se demande bien qui pourrait rire ou seulement esquisser le moindre sourire, sinon peut-être de pitié. Pour faire « vrai », on nous inflige pêle-mêle la Grèce en faillite, le FMI, le ridicule de la religion orthodoxe et les repas à base de céphalopodes à la vie dure. Il faut beaucoup de courage, ou le sommeil bien lourd, pour arriver jusqu’au bout.
Si l’on veut avoir une idée de ce qu’est le film et bien on peut dire qu’il est à l’image du titre un peu barré. Si vous n’aimez pas ce genre de films à l’ambiance un peu fofolle, il vaut mieux que vous passiez votre chemin parce que celui-ci part dans tous les sens à l’image de cette famille pléthorique de dingues. Le premier quart d’heure du film est d’ailleurs un peu désarçonnant tant les personnages et les évènements sont à la limite du crédible et on se dit que le film va être long et pour tout dire assez agaçant. Mais, au film du temps et de l’apparition des autres membres de cette fratrie on se laisse prendre par cette ambiance estivale et joyeusement foutraque qui caractérise les péripéties cette famille. On s’amuse beaucoup de cette mère qui refuse de renoncer à son rôle pour laisser grandir ces fils (pourtant tous adultes mariés et pères de familles) et qui déploie des trésors de malhonnêteté pour les faire venir sur cette île grecque. Au passage les paysages de cette Grèce îlienne avec ses maisons blanches, ses plages et son soleil, valent à eux seuls un petit détour par ce film. Nicole Garcia plus habituée des rôles, sinon tragiques, du moins sérieux, est parfaite dans ce rôle de mère poule étouffante qui ne vit que pour ces fils et refuse de passer à une autre étape de sa vie alors qu’elle entre dans une vie de retraitée. On ne s’ennuie pas un instant et si l’histoire est parfois un peu faible elle est secourue par une interprétation pleine d’énergie et de joie de vivre. À voir pour passer un moment de détente sous le soleil de la Grèce insulaire
Une famille compliquée, Une belle maison en Grèce.. jusqu'ici rien n'annonce la médiocrité de Tu honoreras ta mère et ta mère mais voila c'est ennuyeux , ça ne raconte rien et tout à fait improbable , jamais content les bobos
Ce qui est bien quand on a l'UGC illimité, c'est qu'on peut se barrer au bout d'un quart d'heure sans regret devant ce genre de merde insoutenable d'inintérêt.
Enorme déception. Il ne se passe pour ainsi dire rien. Certes, il y a du monde, du bruit et du mouvement, mais cela ne remplace pas un scénario, et l'on s'apercoit vite que cette agitation ne mene nulle part. Tout est superficiel et brouillon: l'intrigue, les dialogues et les personnages. Il y en a d'ailleurs beaucoup trop (de personnages), difficile de savoir qui est qui, de vagues allusions au passé ne suffisent pas á construire des identités. Pour combler le vide le film tombe souvent dans la caricature (l'irlandaise á la chevelure flamboyante qui vocalise á la moindre irritation) et l'improbable (la mere qui implore les dieux sur le toit de sa villa de carte postale).
On s'ennuie vite, on rit peu, et les personnage sont trop fades pour que l'on puisse s'y attacher (femmes pondeuses, meres poules, enfants-rois.. que de clichés!). Bref, un film immensémenty creux. Un bon point tout de meme: le moment ou le fils cadet entonne la chanson 'Kelmti Horra' d' Emel Mathlouthi. Si le film permet de mieux faire connaitre cette chanteuse tunisienne talentueuse, il n'aura pas été completement inutile!