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7eme critique
540 abonnés
2 778 critiques
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2,5
Publiée le 28 mars 2017
L'idée est originale, même s'il n'y aura pas d'explication à ce phénomène si ce n'est qu'il est héréditaire. C'est assez frais, mais ce concept improbable adossé à un scénario si gentillet, ne prenant aucun risque et suivant parfaitement les codes du genre, ne suscitera pas grand intérêt, mais laissera cependant un agréable parfum de nostalgie en ce qui concerne le jeu de Michael J. Fox et les fameuses années lycée des 80's.
Sorti peu de temps avant le premier volet de la trilogie culte de Robert Zemeckis, "Teen Wolf" continuait d'exploiter le filon loup-garou lancé dans les années 80 par le succès du "Loup-garou de Londres" de John Landis. Basketteur moyen vivant dans une bourgade sans histoire, incapable d'attirer l'attention de la plus belle fille du lycée ; Scott est mal dans sa peau, normal, Scott est adolescent ! Mais tout ceci va changer le jour où il découvre qu'il est capable de se transformer en loup-garou... Dans le but de se démarquer des autres productions du genre, le film de Rod Daniel abandonne le côté épouvante pour verser dans le teen-movie pur. Un ton plus léger qui autorise des scènes savoureuses telles que le concours de surf sur toit de camionnette rythmé par un "Surfin' USA" des Beach Boys parfaitement approprié. Mais bien que ce choix artistique vienne renforcer le lien qui fait de la lycanthropie une parabole de l'adolescence, il nous prive de la mythologie et des codes chers aux amateurs au genre. Quant à la transformation, il semblerait que les maquilleurs de l'époque ne connaissaient pas la simplicité. Ainsi l'abondance de poils associé au fait que Scott soit capable de se transformer à n'importe quel moment donne un certain nombre de scènes assez ridicules. Assimilable à un plaisir coupable, ce film fonctionne surtout grâce à Michael J. Fox et l'ambiance teen-movie des 80's.
Tout comme "Chaire de Poule" (2023) mettant en scène et personnifiant les peurs et changements physiques des ados par les personnages des romans, nous avons là la transformation du loup pour la phase "puberté" de notre héros. spoiler: Un héros sous les traits de Michael J Fox (trilogie "Retour vers le Futur"...) se donnant à 1000 % et donnant un dynamisme génial. Un double jeu ou son incarnation du fauve puis de l'ado font merveilles. Il est vrai que le point faible du récit et de ne pas avoir réellement créer de malaise puissant lors de sa première métamorphose publique, et voir tous son entourage presque aussi tôt à l'aise face à cela n'est pas franchement crédible. Un récit assez facile ou le visuel est plus mignon qu'effrayant, mais là n'est pas l'objectif. Lorie Griffin incarne parfaitement ces étudiante méga populaires, physiquement divine mais, comme par hasard, moralement indécise sur leur relation, elle est surtout là pour se montrer, faire valoir son enthousiasme d'un moment avant de sa rhabillée. Des scènes de baskets efficaces, rivalités présentes entre camarades peu scrupuleux et enthousiasme général , un récit cool, jeune qui dynamite évidement le loup-garou classique. A revoir sans modération.
'Teen Wolf' est une "série b" des années 80 mauvaise et stéréotypé, mais qui se révèle être assez plaisante à voir (comme un plaisir coupable) ! On sait que c'est un navet, mais on le regarde quand même... car c'est amusant et tellement kistch. Donc pour ça, je lui accorde la généreuse note de 2/5 ! Heureusement Mickael J Fox fera de meilleurs films dans sa carrière.
Ce film maintenant oublié qui a pourtant donné le jour à la célèbre série du même nom est plutôt moyen. Réalisé par Rob Daniel et sorti en 1985, c'est l'histoire d'un lycéen, Scott, qui découvre peu à peu qu'il est un loup-garou, il va se servir de ce nouveau pouvoir afin de devenir populaire au lycée. Bon franchement, le synopsis ne donne pas vraiment envie et ça déjà très teen movie sans grande envergure. Je n'ai pas regardé la série du même nom, c'est donc pour moi une première dans cet univers, contrairement à "Buffy contre les vampires" dont j'ai vu le film (également oublié et il vaut mieux, on se souvient tous de la célèbre "Bichette") après avoir vu la série. Le film fait donc très teen movie des années 80, ça n'a pas vraiment de cachet et ça s'oublie très vite mais on se laisse malgré tout prendre par l'histoire et on arrive à rentrer dans l'univers. Ce que je regrette, en revanche, c'est que le film s'attarde beaucoup plus sur des matchs de basket que sur le réel sujet du film, à savoir le loup-garou et pour celui qui n'est pas vraiment passionné de sport, le film peut parraître à certains moments très long et on finit par décrocher. Malgré tout, j'aime bien le message que le film essaye de faire passer à travers cette comédie, le fait que l'on n'a pas besoin d'être une autre personne, de jouer un rôle ou de s'inventer une vie afin d'être intéressant et de réussir, il suffit d'être soit-même et d'y croire. Dit comme ça, ça fait fait très morale Disney à deux balles mais dans un film comme celui-ci, cela marque un minimum de recherche dans le scénario, ce n'est pas simplement une comédie bidon. Si on est fanatique des années 80, on va également apprécier le film car il fait très 80's, forcément, notamment avec sa B.O., son style, ses personnages et surtout Michael J. Fox que l'on avait découvert quelques mois avant dans le célèbre "Retour vers le Futur". "Teen Wolf" est donc un classique pour certains mais pour d'autres, un film oublié.
Série B des années 80, Teen Wolf n’est pas d’un grand intérêt cinématographique, même si l’on éprouve avec timidité la sensation d’avoir affaire à une parodie simpliste des loups garous tel qu’ils ont pu être présentés récemment. Il faut bien entendu avouer que la présence magnifique de Michael J.Fox, révélé mondialement à travers Retour vers le Futur, est fortement ra signe ici une prestation honorable qui rattrape le niveau d’un film qui ne restera pas dans les mémoires.
Un teen-movie amusant et farfelu, détournant joyeusement les affres de l'adolescence. Pas très subtil et pas inoubliable mais Michael J. Fox est parfait et l'on ne s'ennuie pas.
Michael J. Fox en ado populaire, un lycée survolté, des belles jeunes filles, une ambiance furieusement 80’s, tout porte à croire que vous êtes devant Retour vers le futur… Mais pourtant, il n’est pas affaire ici de DeLorean mais de loup-garou…
Marty… Pardon, Scottt est joueur dans l’équipe de basket de son lycée, mais désolé par une série de défaites cuisantes, il songe à quitter le groupe. Jusqu’au jour où il découvre l’étrange héritage laissé par son père : il est un loup-garou.
En réalité, il n’y a pas grands choses à dire de cet étrange produit made in 80’s. Si l’ambiance est là, une ambiguïté incessante rend le personnage de Scott tantôt attachant, tantôt insupportable. Autre point agaçant : la musique originale, du moins les sons insupportables qui font office de B.O. est tout bonnement inaudible.
Mais mise à part ces quelques points, il faut simplement prendre ce Teen Wolf comme un énième teenage movie surfant sur le succès de Michael J. Fox, innocent mais proposant assez de moments décalés et innocemment divertissants pour devenir un objet sympathique à observer…
Alors qu'il surfe sur le succès planétaire de Retour vers le futur, Michael J. Fox enchaîne avec une comédie sortie la même année : Teen Wolf. Réalisé par Rod Daniel, le long-métrage présente une nouvelle sorte de loup-garou en la personne de Scott, un adolescent mal dans sa peau qui va découvrir qu'il descend d'une longue lignée de lycanthropes. D'abord effrayé par ce problème héréditaire qui survient quand il s'y attend le moins, Scott va très vite obtenir la gloire qu'il recherchait dans la peau de son alter-ego poilu... Mélangeant avec brio le célèbre thème fantastique (bien en vogue dans les années 80 depuis le succès du Loup-garou de Londres) et l'inévitable côté teen-movie de l'époque, le film reste un petit plaisir plaisir coupable qui a certes mal vieilli mais conserve toujours autant sa fraîcheur et sa bonne humeur. Il faut dire que les effets spéciaux ne pas été gâtés par le temps, contrairement au film de John Landis, et la première transformation de Scott en loup-garou s'avère vite expédiée grâce à un montage assez brouillon. De plus, les maquillages dudit loup-garou n'ont pas forcément pris un coup de vieux mais demeurent plutôt ringards, ce monstre lucide au brushing impeccable pouvant rester sous sa forme bestiale même en plein jour n'étant pas vraiment effrayant, même pour une comédie. Ceci dit, Teen Wolf reste un film culte, notamment pour ses séquences de comédie décomplexées, son ambiance 80's bien conservée et bien sûr la toujours aussi agréable prestation d'un Michael J. Fox dans ses heures de gloire.
Donc, encore une fois, je dois sur-noter pour redresser la moyenne ! Pendant que des comédies prônant ouvertement la bêtise de leurs spectateurs on deux et trois étoiles de moyenne, cette sympathique comédie qui veut simplement nous faire passer un bon moment (vous vous souvenez, le cinéma des années '80, quand on ne devait pas encore péter à table pour faire rire) se retrouve avec une maigrichonne étoile... Alors, non, ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais franchement, je préfère regarder 100 films dans la même veine plutôt que de me taper l'intégrale American Pie et/ou Scary Movie. Si vous aimez le style '80 du cinéma USA, vous apprécierez...