Un très bon drame, dépeignant avec crédibilité le quotidien d'une poignée de jeunes gens habitant la cité qui donne son titre au film. Tour à tour, on suit les aventures du petit Mitraillette (partagé entre son amour pour sa jolie camarade de classe et ses folles échappées avec ses copains), son frère Issa qui se retrouve enrôlé dans un gang et le jeune Djibril qui a la tête sur les épaules et qui rêve de devenir avocat. Ces trois personnages, tous issus d'une même fratrie, vont suivre des voies bien différentes avant de se réunir autour d'un final émouvant. A noter la présence dans un second rôle du comédien Steve Tran, dont j'avais déjà pu apprécier toute l'étendue du talent dans des films tels que "Neuilly sa mère!", "Tellement proches" ou encore "Beur sur la ville"!
Content d'avoir passé une bonne séance de film "La cité Rose " sous titré pour les sourds et malentendants au cinema UGC ! Ca a été une agréable surprise pour moi ! J'ai bien aimé le film qui montre bien la vie des jeunes de cités en perte de repères liés à leur origine culturel et à l'éducation et leur rapport avec l'argent facile grâce au trafic de la drogue ! Poignant, choquant, très réaliste ! On y voit bien l'hiérarchie des trafiquants de drogue : guetteur, dealer, caid ... Le film reflète la réalite qu'on voit dans les infos : les règlements de compte. Les comédiens sont époustouflants ! Le style de réalisation du film m'a fait penser au film "Entre les murs "... C'est un film documentaire ... Ce film apporte aussi les différents regards sur le rêve. On y voit l'insouciance, l'innocence des jeunes de cités. C'est la liberté pour eux ! Le rêve est le symbole de la vie. "On est mort si on ne peut pas rêver ". Malheureusement, la réalité peut être néfaste pour certains jeunes à cause du chômage, de la pauvreté, de la négligence ou la violence des parents. Ces jeunes cherchent alors à réaliser vite leur rêve en gagnant de l'argent grâce au trafic de drogue et en volant pour acheter ce qu'ils veulent. D'ailleurs, il y a un jeune qui rêve d'être avocat, il fait des études au lieu de ne rien faire pour réaliser son rêve. Le rêve n'est pas inaccessible, il faut se battre. Ce que j'ai aimé le plus, c'est la citation qu'a dit un père, la vie, ce n'est pas le chemin direct de point A à B, c'est le chemin du rêve pour montrer que le vie est pleine de richesses, elle est belle ! Belle réflexion philosophique sur le rêve ! Bravo au réalisateur, au producteur et aux comédiens ! La salle de 100 personnes était complète, il y avait environ 12 personnes sourdes !
J'ai bien apprécier c'est filmer comme un documentaire je trouve cela d'une réalité très juste on est ps dans le fantasme ou la fiction, l'ambiance adorable et les acteur très bon. Le message d'espoir est aussi important. La B.O est aussi sympathique.
C'est un film tout simplement pourri. Des clichés partout ( limite racistes) et les acteurs jouent mal. J'ai pas envie d'être plus long, pas de perte de temps pour décrire un film où j'avais envie de me barrer en plein milieu... Heureusement que mon ami m'a empêché :D
Un film sur les cités, encore un, qui rappelle uniquement à la France entière que le pays va mal à cause des jeunes qui y habitent. Soyons honnêtes avec nous-même et posons nous les bonnes questions. Comment les empêcher de commettre des infractions ? Comment enrayer cette machine infernale, ce fléau qui commence à polluer nos villes ? Tout ce que m'inspire ce type de film, c'est de la honte. Honte parce qu'on ne devrait pas les montrer à l'écran comme de pauvres individus avec un bon fond, un dialecte compréhensible et un désir d'avenir. Bref, le film ne touchera que deux catégories de personnes : les critiques qui se mentent à eux-même en trouvant belle cette peinture des Cités et les jeunes délinquants qui y habitent paske tavu nik sa mer les keuf. Il suffit de les voir pendant la projection du long-métrage pour comprendre le gouffre entre ce qu'on nous montre et ce que l'on voit. spoiler: Spoiler : Je suis de gauche et cela ne m'empêche pas de tenir ce discours. La vie dans les cités n'est jamais rose et faite de rêve. Pour preuve, on écrit le titre du film en rouge, symbole du sang, des tendances aggressives et du besoin de conquête. Tout est dit.
Bon film dans l'ensemble qui aborde la vie dans les cités sont l'angle de vue d'un jeune enfant. Si on tombe parfois dans les clichés un peu facile j'ai passé un bon moment.
je trouve le ton juste et le personnage principal crédible du haut de ses 12 ans. Talents du cinéma français de demain! le filmm dépeint une cité aux problèmes et valeurs actuelles; sans en faire ni trop ni pas assez. La réussite du film tient dans la spiralle finale où tous ces destins issus du même quartier avec des aspirations différentes se retrouvent piégés dans un dénouement commun. Film réussi et bien joué!
Excellent film à voir absolment je compte le voir avec mes élèves en sortie scolaires et j'espère les autres professeurs en feront autant. Je le recommande vivement 20/20. A voir et à revoir. Bravo pour ce film.
Dès la première séquence, on est embarqués dans un ton dramatique avant d'être bousculé par la chaleur positive qui émane de cette cité soulignée par le morceau "Sénegal Fast Food" d'Amadou et Mariam avec Manu Chao et les plans larges aériens introductifs. On sent le bouillon de culture, les aspérités des personnages, l'envie de vivre de cette diversité ou bien de s'en défaire pour mener une vie meilleure. Alors la caméra va suivre trois personnages principaux et leurs démélés au coeur de la cité, comment vivent-ils leur vie de cité, quels sont les regards posés sur elle et leur centres d'intérêts ? Oui, il s'agit bien d'un regard que la caméra compte mettre en avant avec toute la nuance nécessaire pour se débarasser d'un misérabilisme collant sans s'épanouir dans une béatitude sur la cité clean sur tous les points. C'est pourquoi les projets des personnages divergent et chacun d'entre eux se lance dans un genre de cinéma propre à son problème. L'amour visé par Aziz verse dans la comédie, le pouvoir selon Djibril sera teinté de polar et l'intégration obsessionnelle d'Isma prend des allures de drame social. Bien rythmé et bien joué pour les jeunes acteurs débutants, le film s'offre des scènes intelligentes (la question des origines face au mythe des Gaulois et la victimisation au grand jour) pour aborder des facettes peu exprimées issues de l'influence (bonne ou pas) d'une cité.
Beau Film, très dur, avec l'authenticité de la vue intérieure de la cité. Les acteurs sont tellement dans leur élément qu'on en oublie qu'ils jouent ! Bien écrit, belle image, on se prend au film comme si on y était.