La retranscription d'une idée religieuse faisant référence aux Néphilim (cités 2 fois dans l'ancien Testament), n'est pas une nouveauté. On regrette pourtant que le film n'a pas bénéficié d'un gros budget car, avec son second degré pas évident du tout, il aurait été fort prétentieux et là, on aurait pu rigoler. Donc, par cette tricherie du faible budget et de la réalisation anormale, Neil Johnson voudrait nous faire croire au pur divertissement, alors que ça transpire du Raël le raëlien de tout ses pores dès les premières minutes et ce jusqu'à la fin. Religion, cannibalisme forcé, ok ça passe, génétique à proscrire, avortons répugnants, bon d'accord, chenilles dégueulasses, côlons irritables et scatophilie, on en a vu d'autres au cinéma bien sûr, mais ce n'était pas comme ça. Quelle étrange évolution tout de même. On se demande bien pourquoi des noms aussi prestigieux que Georges Lucas ou Christopher Lee apparaissent dans cette production pleine de relents et qui tente, vers la fin, de créer une héroïne à grosse bouche qui a refusé de sucer la limace ensanglantée. Bref, dans le genre pornographique, je n'avais jamais vu ça, c'est tout nouveau, et je ne sais pas comment le réalisateur est parvenu à convaincre une équipe, mais à mon avis on ne propose pas ce genre de choses sur des écrans, tout au plus le scénario aurait fait une bande dessinée spécialisée dans des recoins de librairies. Donc, offense à la série Z, manque de respect des genres (le film est mal tagué), doit retourner à l'école de cinéma en vitesse. Foi de cinéphile, quel micmac !