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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 juillet 2014
Coup de coeur pour ce film ! La bande-annonce m'avait vraiment donné envie de le voir et je n'ai pas du tout été déçue ! Je n'aurais pas pensé autant aimé, j'aurais pensé que le film allait traîner en longueurs mais pas du tout ! L'histoire m'a séduire, je l'ai trouvée très très originale. On ne sait presque plus quoi penser, nous-même. L'actrice qui interprète Ruby est attachante. Une certaine scène m'a laissé ... perplexe - spoilerspoiler: : lorsque Calvin fait faire une multitude de choses à Ruby, lorsqu'il lui explique la vérité. J'étais "mal à l'aise" du fait qu'il en fasse clairement une marionnette, c'était presque "malsain" - je dirais, mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et la fin finit le film avec charme. Je vous le conseille vivement
Une comédie romantique très fraîche avec un bon scénario créatif, original, innovant. Tout cela est très rafraichissant et bien sympathique. Et les acteurs sont bons. Donc un film à voir …
J'ai beaucoup apprécié le thème (transposition d'une histoire du papier à la réalité) et le début du film mais les scènes avant la fin m'ont donné une mauvaise impression, je suis donc restée sur une impression négative...
Pêle-mêle entre les thématiques abordés dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Une Créature de rêve et Her , Elle s'appelle Ruby tente de sublimer les limites de la création grâce au script brillant de la pétillante Zoé Kazan (qui interprète également Ruby Sparks a l'écran) Malheureusement, son approche est trop frileuse sur des sujets aussi passionnants que poétiques et le traitement que leur inflige Jonathan Dayton et Valerie Faris (Little Miss Sunshine) est infiniment plus sage et moins imaginatif qu'a l'occasion des films références cités plus haut. Rapidement, on tourne a vide sur la seule notion que l'individu ne peut être indéfiniment otage des volontés ou de l'amour de son "créateur". Zoé Kazan et Paul Dano (en couple a l’écran comme a la ville) jouent une partition simple et attachante qui se transcende néanmoins lors d'une scène prélude au final pleine d'émotion et de rage. C'est par de telles fulgurances (hilarantes, émouvantes, noires ou poétiques) que le film aurait du se construire plutôt que de s'étouffer dans le formol d'une romance pas assez ambitieuse. Elle s'appelle Ruby n'est pas un film raté mais durement pénalisé par son coté mélo "indé" archi rabâché. Dommage.
Jonathan Dayton et Valerie Faris quitte le feel good movie qui leur seyait à merveille avec Little Miss Sunshine pour s'attaquer à l'histoire d'un écrivain très strict et ô combien parfaitement interprété par Paul Dano. Ses rêves de romans se transforment peu à peu en réalité et vient alors une idée géniale du film : écrire son histoire avec Ruby à sa guise. À la manière de Death Note (en version plus light, sans mauvais jeu de mot!), le film traduit le côté obsessionnel de son héros par les changements perpétuels de sa relation avec Ruby. Sans jamais tomber dans la facilité de la comédie fantastique à la Bruce tout puissant (attention, j'ai rien contre ce film) avec les gags balourds que ça implique, les réalisateurs lui préfèrent l'efficacité du film d'auteur (oui c'est possible!). C'est bien écrit et interprété, et foutrement prenant!
Rien de plus pertinent que l'originalité du scénario pour évoquer, indirectement, les aléas de l'amour. A savoir que vouloir un idéal ne fait de vous qu'un tyran culotté, dont la volonté de posséder relate de la destruction. Un bijoux de simplicité et d'attachement par une fresque réaliste de toute relation, et une leçon discrète sur le bon fondement des histoires loin de toute préméditation.
Un très joli film où l'imagination est reine. N'en déplaise à la critique nullissime de "Première", ce film vit de son charme et de sa relative naïveté...
Film plus qu'excellent, il y à certain film ,comme celui-ci, qui nous laisse sans mots. Acteurs excellent, surtout Zoe Kazan qui fait de très bonne transition d'émotions. Bluffant !
Un film d'une grande poésie, touchant sans être mièvre, émouvant sans verser dans le mélo. Ayant adoré Little miss sunshine, je me suis empressée de regarder ce film dès sa découverte, car il s'agit des mêmes réalisateurs. On retrouve ici la même subtilité dans le traitement de l'histoire, qui évoque ici au travers d'une histoire d'amour la solitude de l'écrivain et la place de ses personnages dans sa vie. J'ai été ravie de retrouver ici Paul Dano, dont j'apprécie beaucoup le jeu d'acteur et Zoe Kazan est lumineuse et fraîche. Un petit bémol pour la fin prévisible. Un mélange de conte et de drame, une oeuvre solaire, à voir !
Zoe Kazan s'est fait un petit plaisir en s'écrivant un rôle en or et pouvant cabotiner aux côtés du toujours impeccable Paul Dano. Intéressant pendant 45 minutes mais assez répétitif par la suite.
En voyant l’affiche de « Elle s’appelle Ruby » où l’on voit Paul Dano avec une jeune fille, je me suis inquiété de me retrouver devant une comédie romantique où ce dernier incarnerait un jeune homme passablement handicapé de la vie rencontrant une jeune fille excentrique et que le tout virerait à la romance farfelue type « Gigantic » (déjà avec ce dernier). Or si on a affaire effectivement à une comédie romantique avec un Paul Dano en jeune homme complexé, le film vire au premier tiers dans une dimension fantastique qui permet de rendre le film beaucoup plus passionnant. L’intrigue laisse de côté les poncifs de la comédie romantique pour explorer, à travers les difficultés relationnelles du jeune homme, la difficulté d’être en couple et de donc de faire coexister deux individualités aux espoirs, manies, habitudes, humeurs…, différentes et parfois antinomiques. Le parti pris de l’auteur créateur qui via son art façonne sa partenaire tel un Pygmalion perturbé, permet d’explorer la difficulté de la relation amoureuse et la beauté dont elle accouche quand deux êtres se rencontrent. Le couple formé par Paul Dano et Zoé Kazan, couple à la ville également, est vraiment convaincant et on se laisse embarquer sans mal dans leur aventure sentimentale. Les personnages secondaires bien que peu impliqués dans l’intrigue, hormis le frère de l’écrivain, permettent néanmoins de voir une belle brochette d’acteurs en pleine forme : Chris Messina, Antonio Banderas, Annette Bening, Steve Coogan et Eliott Gould. À ce propos si vous le pouvez regarder le film en V.O., faites le pour profiter de l’accent espagnol de Banderas et anglais de Zoé Kazan quand elle parle français, plutôt bien d’ailleurs. Bref un film un peu atypique et assez profond qui permet de passer un bon moment devant une comédie romantique pas clichée et pas décérébrée. Je le recommande avec enthousiasme.
Ce film est juste époustouflant. Il est a la fois, drôle, touchant, émouvant. Il exprime en nous de la colère, de la joie, du dégout et du mépris. Ce film mélange avec subtilité les différents genres. De même le jeux des acteurs est super et en particulier celui de Paul Dano encore et toujours superbe.
Comédie romantique (mais pas trop mielleuse c'est bien) rafraîchissante et très drôle sans compter son scénario fou : quand la création idéalisée (la femme de ses rêves) prend vie sous forme physique si ce n'est autre que sur papier. Sachant qu'il s'agit du personnage au centre du roman dont l'écrivain y prend toute son inspiration pour son roman, on se dit que c'est complètement dingue et saugrenu. Et on s'étonne que les romances se ressemblent toutes... Rares sont celles qui se contrefichent des règles de l'amour (on se rencontre, premier rendez-vous, on finit au pieu...). Paul Dano (très bon) et Zoe Kazan (attendrissante et pleine de fraîcheur) forment un charmant couple (ils m'ont fait penser à Diane Keaton et Woody Allen dans Annie Hall) et la bande originale est tout aussi rafraîchissante que l'est le film.