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Gonnard
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0,5
Publiée le 6 janvier 2011
Regarder "Big Daddy" c'est un peu comme se risquer à acheter le jambon blanc number one de chez Carrefour. Vous savez, le jambon à la couleur bizarre, plein de gras, et qui ne se conserve que trois heures une fois déballé. En effet, "Big Daddy" ressemble au film lambda, avec un réalisateur et tout et tout. Sauf que, lorsqu'on regarde, on constate que ce n'est ni plus ni moins qu'une grosse daube. Vulgaire, pas drôle, niais vers la fin, pas bien crédible... ce film cumule les tares. Je ne tenais déjà pas Adam Sandler en haute estime, et bien là c'est pire. A éviter donc.
Le choix grand public est assez limité pour sortir de la médiocrité de la comédie à la française, on bifurque presqu’automatiquement sur la comédie à l’américaine (du nord) et là on tombe presque toujours sur ce qui nous avait fait délaisser les premières pour quelque chose de tout aussi lamentable. . Qu’un type qui ne veut pas d’une vie casée, prouve sa maturité auprès des demoiselles en adoptant le fils d’un des copains qui s’en fiche sous l’identité du copain en question dont la nana sont il se fichait également est tombée enceinte 6 ans auparavant et est morte entretemps, soit. Mais c’est la manière. Apprendre à pisser dans les pots de fleurs à l’école, à faire tomber les patineur en mettant des planches sur la route ou à ravaler son crachat après l’avoir fait toucher terre, tel est l’enseignement de Maître Adam Sandler, le débile bo-beauf du cinoche amerloque (avec son alter-ego Seth Rogen) qui n’ont cesse de jouer dans les comédies plus catastrophiques les unes que les autres. Et dire que ce type si libre d’esprit - mais ne vous inquiétez pas, hyper stéréotypé dans tous ces choix et comportements - décide en fin de film de se caser, pour un happy-end socialement acceptable . Franchement, ce film n’a aucun intérêt, ni éducatif, ni comique. Entre inutile et nuisible, du cinéma minable.