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nokidoki
77 abonnés
553 critiques
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5,0
Publiée le 15 mai 2014
Plus qu'une simple histoire, il y a une mise en scène fabuleuse, un jeu d'acteur extraordinaire. Chacun des rôles est travaillé avec justesse. Christian Bale est encore plus grand que dans Fighter. C'est vraiment un grand acteur. Quant à Amy Adams, elle prouve encore une fois qu'elle est une immense actrice digne des Grace Kelly et Audry Hepburn.
Oui ce film a beaucoup d'allure, c'est fastueux, clinquant, il y a de très bons acteurs, certaines scènes sont vraiment très intéressantes. Mais l'histoire de l'arnaque est très compliquée, on s'y perd, et que c'est long (2 h 20), bref je me suis énormément barbée.
Un très bon film, mais on est quand même loin de l'oscar du meilleur film. Tous les acteurs sont excellents (une préférence pour Jennifer Lawrence) et une histoire très intéressante malgré quelques longueurs. Et le style du film est classe.
J'attendais beaucoup de ce film, l'intrigue me plaisait bien et les bandes annonces étaient vraiment sympas...malheureusement, j'en attendais peut-être un peu trop. "American Hustle" est très bon, l'ambiance est vraiment bonne, les personnages très bien écrits et la bande son est géniale. Le gros point fort du film est sans aucun doute le casting, les acteurs sont tous excellents: Christian Bale, Amy Adams (rayonnante et ultra sexy), Bradley Cooper, Jennifer Lawrence et Jeremy Renner. Ce qui m'a gêné est le rythme qui est assez inégal. Par contre, les ressemblances avec le style scorsesien ne m'ont pas gêné et sont plutôt positifs en fait. Pour conclure, je dirai que "American Hustle" est une bon film avec quelques longueurs mais avec des acteurs incroyablement bons (mais je trouve que ses 10 nominations aux prochains Oscars sont un peu excessives).
Un démonstration époustouflante du talent de chaque comédien, ça sent la course aux oscars: Christian Bale est transformé (presque trop) mais prodigieux, Amy Adams est belle et brillante, Jennifer Lawrence est sexy et troublante, Bradley Cooper est obstiné mais naïf bref du casting béton. Une réalisation rythmée et irréprochable, l'univers des années 70 est respecté scrupuleusement. Bref un excellent film fin prêt pour une avalanche de prix. Un détail, je me suis ennuyée et sans savoir pourquoi, peut-être trop bien, trop tout. Fighter reste pour moi un bien meilleur film
Les comédiens sont au bord de la crise de nerfs dans cette comédie sur soupçon de thriller vraiment intéressant (petit à petit) à regarder. Un casting 5 étoiles. L'interprétation est formidable. Tous les acteurs sont excellents dans leurs rôles, ce qui n'est autre que l'élément majeur de ce film ( il y en a d'autres bien sûr ). Christian Bale est méconnaissable et charismatique dans le rôle d'un escroc spoiler: devenu gentil par le biais de son amitié avec le maire Carmine Polito (Jeremy Renner). Jennifer lawrence est elle aussi excellente dans le rôle d'une femme droguée jouant les stupides devant un mari qui la trompe avec Sydney Prosser (Amy Adams). Devant ce panel de stars, il y a aussi Bradley Cooper, qui m'a agréablement surpris par sa prestation saisissante d'un policier qui peut, par moment, peter les plombs (ex: scène où il s'engueule avec Amy Adams quand cette dernière lui ment concernant ses origines britanniques..................). On a donc, de la part de David O. Russel, une agréable répartition des stars dans ce film, sans oublier Robert De Niro ( le mafieux Victor Tellegio ). Le scénario est bon, aidé par des dialogues savoureux à souhait. Très belle reconstitution du film dans L'Amérique des années 1970 par ses décors, ses costumes somptueux, sans oublier et "ses coupes de cheveux de dingue" !
Une grande déception, suite à une bande-annonce alléchante. Le scénario est tarabiscoté à souhait et en devient finalement totalement incompréhensible. C'est censé être une comédie dramatique/thrilller, mais ce n'est pas drôle du tout (ou si peu !) et de suspense, point guère non plus. La brochette d'acteurs (chèrement payés) n'arrive pas à sauver ce malheureux gloubi-boulga. Bref, en résumé : 2h20' d'ennui presque total. Et pourtant la salle de mon cinéma était absolument comble. Comme quoi, avec un bon marketing... Mon conseil : fuyez, braves gens !
Après s'être refait une belle santé artistique avec Fighter et Happiness Therapy, David O Russell semblait bien décidé à garder la forme en s'offrant American Hustle. Librement adapté d'un fait divers ayant secoué l'Amérique de la fin des 70's, sa nouvelle création s'attarde sur le destin d'un couple d'escrocs, Irving Rosenfeld et Sydney Prosser, contraint par l'agent du F.B.I Richie DiMaso à faire tomber de nombreux politiciens corrompus, parmi lesquels le maire Carmine Polito. L'association va s'avérer d'autant plus ardue que si chacun a ses propres motivations, certaines d'entre elles pourraient vite s'opposer à d'autres et représenter un risque dans la réussite de la mission. Un film d'arnaque? Assurément. Car ici, personne ne semble être vraiment ce qu'il prétend être. Le moindre mouvement, la plus petite décision prise par chaque membre du trio recèle d'ambigüités. Il faut attendre le final pour que se clarifient ces eaux troubles dans lesquels les trois personnages principaux se sont plongés. David O. Russell met toute sa maestria au service d'un récit simple sur le papier mais que la forme naturaliste privilégiée par son réalisateur parvient à approfondir. Une fois de plus, ce sont les acteurs qui ont la plus belle part. Et il faut croire que tous avaient un appétit vorace. Christian Bale en impose une fois de plus en Rosenfeld. Amy Adams irradie d'un charme subtil dans le rôle de Prosser. Avec DiMaso, Bradley Cooper continue d'étaler sa palette avec une justesse remarquable. Jeremy Renner est toujours impeccable de sobriété dans la peau du maire pris pour cible. Et Jennifer Lawrence offre à ce copieux festin un dessert des plus savoureux. Enfin, la bande originale (entraînante à souhait) fait figure de cerise sur le gâteau. À l'arrivée, une certitude: American Hustle donne un beau départ à cette nouvelle année de Cinéma.
J'ai vu hier soir "American Bluff" (étrange traduction de "American Hustle") en avant-première dans une salle archi-comble dont j'étais probablement le plus vieux spectateur. Le film dit-on est favori pour les Oscars - en concurrence avec "Gravity". Il est l’œuvre de David O. Russell, le réalisateur de "Happiness Therapy" dont on retrouve le couple glamourissime Jennifer-Lawrence - Bradley Cooper. Il est inspiré d'une histoire vraie : le scandale de l'Abscam, un coup monté à la fin des années 70 par le FBI pour compromettre des politiciens corrompus.
Le film baigne dans une atmosphère vintage absolument impayable. On dirait que la hideur des années 70, ses chemises à tarte à pelle et ses pantalons en pattes d'eph' inspirent les cinéastes depuis Argo et La Taupe. Le film mériterait haut-la-main l'Oscar de la meilleure coiffure tant les postiches, brushing et bigoudis des acteurs font preuve d'une ingéniosité .... ébouriffante !
Les acteurs ? Parlons-en ! Ils sont époustouflants. Le générique rassemble les mâles les plus sexys du moment : Christian Bale (Batman) que je considère depuis "The Machinist" comme l'égal des plus grands, Bradley Cooper ("Very Bad Trip"), Jeremy Renner ("Mission Impossible III", "Jason Bourne"). Et Robert De Niro dans une apparition qui fait se rengorger de plaisir les spectateurs.
Mais ce sont les filles qui sont les plus impressionnantes. A commencer par Jennifer Lawrence au sujet de laquelle je ravale les réserves que m'avait inspirées son Oscar pour "Happiness Therapy". Elle a un rôle déjanté de tigresse cruche qui lui vaut les scènes les plus homériques du film. Et pour finir par Amy Adams dont les décolletés transparents vont égayer mes rêves pendant quelques semaines. Je ne l'avais pas remarquée dans "La nuit au musée 2", "The Master", "Man on steel". Elle crève l’écran dans "American Bluff" aussi sexy dans ses tenues de vamp qu'émouvante en femme amoureuse sans maquillage, le visage blafard.
Pour autant, malgré tous ces bons points, j'avoue que j'ai trouvé bien long les 2h10 du film, bien sinueux les méandres de son scénario, bien prévisibles ses rebondissements qui n'en sont pas. C'est un film qui vaut plus par ses caractères, par ses costumes, par quelques scènes déjà mythiques que par son histoire.
Très mitigé concernant ce film … Étant donné la cascade de nominations aux différentes cérémonies américaines je m’attendais à un film très solide, j’ai tout de même aperçu du coin de l’oeil des notations plus que moyenne en ce qui concerne les critiques hexagonales, mais je croyais vraiment en ce film, vu le casting et le synopsis qui semblait plus qu’intéressant. En ce qui concerne la distribution et l’interprétation il n’y a pas grand chose a dire, les acteurs se sont vraiment donné à fond pour le rôle, petit plus pour Bradley Cooper qui en sort encore plus grandit, il est juste parfait, il prend une belle amplitude. Petite fausse note pour Jennifer Lawrence que O. Russell recantonne dans le rôle de la folle furieuse de service qui pointe du doigt, on note quelques exagérations dans son jeu, mais qui reste tout de même bon malgré tout. Le scénario quand à lui est plutôt ingénieux (un peu dans le style de "Jackie Brown" avec ses manipulations et rebondissements), la retranscription des 70’s est fidèle, aidée par une photo attractive, des costumes et décors au service des acteurs et de leur espace, ainsi qu’une BO fabuleuse. Mais voilà, il pêche dans certaines longueurs récurrentes, le film est un peu trop bavard à mon goût, c’est comme si on te présentais une superbe nana qui au fil de la discussion te raconte sa vie sans s’arrêter et tu finis pas détourner l’attention et fixer le vide, elle s’arrête et te regarde, et toi tu relève la tête « oui oui bien sûr j’adore ». C’est un peu ce film … Mais je crois bien que le problème majeur de "American Bluff" c’est qu’il ne bluffe justement personne par son originalité, beaucoup de techniques et plans sont calqués sur Scorsese, ça aurait pu être discret et rester à l’état de clin d’oeil, mais c’est au final très visible. Au point que O. Russell a rappelé De Niro pour lui confier un petit rôle dans un style très scorsesien de mafieux terrifiant, la scène n’en reste pas pour le moins savoureuse, certainement même la meilleure du film, car la plus scotchante. En conclusion, "American Bluff" est un bon film, mais qui se rangera au milieu de nos DVD, loin de la pile de nos favoris et chefs d’oeuvres du cinéma que l’on aime revoir au fil des années.
Rien a dire sur les comédiens tous bien. Par contre , le film est beaucoup trop long , que de bavardage durant la premiere partie du film ou l'on s'ennuie meme. Reste le dernier quart d'heure pas trop mal mais pas suffisant pour en faire un bon film.
Voici enfin le dernier film de David O. Russell : American Bluff. Ayant plus qu'adoré Fighter et Happiness Therapy, 2 films que je trouve géniaux, j'attendais beaucoup ce American Bluff et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Réunissant le casting de ses 2 précédents films, David O. Russell signe une œuvre pleine de faux-semblants où un couple d'arnaqueur, engagé contre leur gré par un agent du FBI, va devoir faire tomber des politiciens corrompus. Le film est bon, très bon même. On ressent vraiment la patte du réalisateur et il permet à ses acteurs de livrer, une nouvelle fois, de super performances. Christian Bale, Bradley Cooper, Jeremy Renner, Amy Adams et Jennifer Lawrence sont vraiment excellents, chacun dans leur genre, mais le meilleur rôle revient à cette dernière qui, encore une fois, livre une prestation absolument remarquable (nouvel Oscar à la clef pour la jeune actrice). C'est ce que David O. Russell sait faire de mieux : mettre ses acteurs en avant et leur permettre de briller dans des rôles taillés sur-mesure. Pour le reste, la réalisation est bonne, le scénario est très bien écrit (même s'il parait un peu tortueux au premier abord) et la musique est très bien choisie et colle parfaitement au film et à son ambiance. Du très très bon David O. Russell, pas mon préféré au final, mais c'est quand même du haut niveau et cela reste très plaisant à suivre. Vraiment bon cet American Bluff. Je vous le recommande.
Une fois délecté par l'apparition de potiches, pattes d'eph, décolletés (ceux d'Amy Adams sont inspirés), chaines en or qui brillent, il ne reste pas grand chose à se raccrocher. Quelques bonnes scènes mais surtout une narration sans idée, pas assez drôle pour être une comédie, certainement pas un polar, étude de caractères ? non plus, les personnages parlent et restent désespèrement plats...Satire politique ? à la rigueur. En fait David O'russell échoue totalement à trouver un ton à son film. trop long de surcroit
Strip Poker Relève assurée ou pâle copie, les comparatifs entre ce nouveau O'Russell et les œuvres de Scorsese ne manquent pas. Quel qu'en soit le jugement, le rapprochement est inévitable. American Bluff s'inscrit en plein dans l'univers mafieux inspirant le réalisateur de Casino. C'est d'ailleurs avec ce film que le parallèle est le plus évident. Non seulement car le sujet y est semblable mais aussi car la forme suit les mêmes lignes. Comme dans beaucoup de films de Scorsese, la voix off est très présente. Bonne chose qu'elle ne soit pas l'affaire que d'un seul protagoniste de l'intrigue. Le bon choix musical dynamite le tempo aussi chez O'Russell. Les extraits trop furtifs mériteraient d'être plus longs. De l'ouverture par "A Horse With no Name" à Duke Ellington, en passant par "The Jean Genie" de Bowie et "Live & Let Die", les morceaux sont tous génialement dans le rythme. Le générique de James Bond monte au sommet la folie du film et de son actrice, Jennifer Lawrence. La brièveté de cette scène fascinante est vraiment frustrante, comme chacun des bons passages musicaux. Cette illustration de l'image par le son est un autre point commun puisé chez Scorsese, avec moins d'adresse. Mais ici aussi les personnages et ses interprètes sont d'une grande flamboyance. Doublement récompensé aux Golden Globes du côté des filles, c'est toute l'affiche d'American Bluff qui est attrayante. Évidement, les lauréates Amy Adams et Jennifer Lawrence sont extrêmement séduisantes. A coup de tenues qui réinventent le mot "décolleté" et de manières félines, Sydney et Rosalyn détournent l'attention en faisant monter la tension. L'une des dernières scènes renvoie à un indice proposé dans la "Swimming Pool Party" et démontre concrètement les attentes misogynes demandées aux femmes dans le milieu et l'époque. Jennifer Lawrence joue sur la même corde raide de la folie qu'avec "Happiness Therapy" et elle y est tout aussi drôle et troublante. Mère au foyer très maladroite et follement instable. Entre cette bombe à retardement et la bombe sexuelle dévoilée par Amy Adams, Christian Bale est décoiffé. Méconnaissable en gras du bide affreusement enlaidi, pas le même homme qu'il y a quelques semaines dans Les brasiers de la colère. En allant plus loin, la comparaison est encore plus improbable avec "The Machinist". Bradley Cooper en revanche frise le déjà-vu. Point final de la relation étroite entre les films de Scorsese et ce dernier de David O'Russell, l'apparition de De Niro. Son rôle d'ace en casinos est en quelque sorte une continuité de celui de Sam Rothstein. Comme toute histoire mafieuse, ce film est un plan qui se dessine points par points. Inspiré d'une histoire vraie, cette intrigue prend le temps de se construire. Mise en place d'une combine imparable dans un film aussi fleuve que Les Incorruptibles ou...Les Infiltrés, Casino et Les Affranchis. Pas aussi inspiré dans le retournement des cartes (excepté le bureau de l'avocat), American Bluff mériterait de gagner en clarté. Les répétitions et les runnings-gags (l'histoire de la partie de pêche) sèment le doutent plus qu'il n'éclairent la situation. Presque difficile de faire la part entre la dégénérescence la plus simple de l'homme et au contraire un excès de ruse. Le postiche est le symbole de cette interrogation sur les limites du vrai et du faux. Le précédent film de David O'Russell avait subit une étrange traduction. "Silver Linings Playbook" était sorti en France sous le titre "Happiness Therapy". L'apport du mot "bluff" dans cette nouvelle traduction est bien plus logique. "American Hustle" soulignait justement la construction progressive d'un château fragile, mais il s'agit vraiment d'un grand coup de bluff. Coup de poker tenté par des joueurs abusant des faux-semblants. Accoutrements clinquants, perruques et badigeonnage de maquillage. Toujours, bien paraître. Les failles et imperfections physiques ressortent incroyablement en contraste à tout ce grimage. Amy Adams est certes séduisante habillée toute en légèreté, mais c'est au naturel qu'elle est la plus saisissante. Visage marqué et fatigué, magnifique. Même démarquage avec l'introduction d'Irving collant des cheveux sur son crâne et enfermant son ventre imposant. "American Bluff" est un tournoi de poker avec des joueurs très bons menteurs. Stratégies, alliances et chacun pour soi sont de la partie. On croit lires les esbroufes des uns et des autres sans jamais en être convaincu. Rythmé par un montage dynamique et des musiques chouettes mais cisaillées, le film est un peu long mais jamais ennuyeux.