Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Benjamin A
713 abonnés
1 922 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 9 mars 2014
Voilà donc "American Hustle", le nouveau film de David O. Russell, l'homme qui monte à Hollywood, fort du succès de ses deux précédents films "Fighter" et "Happiness Therapy", qui nous raconte l'histoire d'un escroc engagé par le FBI pour attraper des politiciens corrompus. Un thème déjà abordé bon nombre de fois au cinéma (par George Roy Hill, Scorsese ou encore les frères Coen pour ne citer que les plus connu) et par moment Russell s'en inspire beaucoup, comme Scorsese mais jamais avec la maestria de ce dernier ou des frères Coen notamment sur le dépaysement et les situations qui surpassent les protagonistes, mais jamais avec le savoir-faire des deux frangins. Et puis peu à peu on tombe parfois dans le ridicule et en premier lieu les acteurs avec une mention spéciale au trio J. Lawrence (chaque petite chose donne lieu à une hystérie très exagéré avec elle), C. Bale (jouer avec son poids et perdre des cheveux ne rend pas un acteur talentueux) et Bradley Cooper. Ces trois-là doivent aussi le ridicule de leurs situations à la mauvaise direction d'acteur, l'écriture raté de leur personnage (inintéressant en plus) ou encore à une envie d'énormément exagérer et de mettre en avant au détriment d'élément bien plus important l'ambiance 70's avec les coupes de cheveux, les perruques, les looks ou encore la boule à facette et ils en font 10 fois trop et à force, il y a un problème de crédibilité et l'ambiance 70's on ne l'a pas (pas besoin d'exagérer pour savoir qu'on y est). La plupart des personnages ne sont pas attachant et ils ne font passer aucune émotion à force de surjouer, de plus jamais il y a une atmosphère adéquate au sujet, c'est assez plat. Et au bout d'un moment, on se rend bien compte que le scénario passe au second plan au profil du cadre de l'histoire et de la galerie de personnage. Après tout n'est pas non plus à jeter, le twist final est bien mené, certains personnages, notamment Amy Adams et Jeremy Renner, sont plutôt convaincant, certains (pas tous) gags marchent bien et le film est intéressant lorsqu'il s'intéresse vraiment à l'histoire (malheureusement pas assez). Il se dégage quand même une nette impression de s'être fait arnaquer.
Le débat dure depuis les années 90 et n'a toujours pas trouvé sa conclusion. David l,prodige de l'époque Miramax,est un réalisateur qui déstabilise autant les uns par la liberté exagérée de son cinéma (affranchissement des règles du story telling classique)qu'il ravit les autres par les performances d'acteurs confondantes et les dialogues aussi burlesques que spirituels. "American Bluff" mérite t-il ses 10 nominations aux Oscars 2014? Non. Est-il une escroquerie en référence opportuniste au titre? Non plus. C'est une sorte de comédie d'arnaque non identifiée,qui emprunte autant à Scorsese pour les travellings incessants qu'aux frères Coen pour ses personnages grotesques. Les gens aimant ranger les films dans des cases,celui-ci ne peut plaire à tout le monde. l se contrefiche ou presque de l'affaire Abscam dont il s'inspire. Lui,ce qui le fait jubiler,c'est le jeu de dominos et cet art du factice qui s'orchestre entre des personnages plus barrés et pathétiques les uns que les autres. Christian Bale bedonnant et roublard. Amy Adams étincelante et manipulatrice. Bradley Cooper clownesque et influençable. Jennifer Lawrence déjantée et maligne. Jeremy Renner amical et valeureux. Un casting or massif,qui s'exprime avec bonheur,moumoutes à la clé,au milieu d'une reconstitution seventies volontairement kitsch. Légèrement décevant tout de même par rapport à "Fighter" ou "Happiness Therapy".
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: quoi qu'il en soit, mieux vaut éviter de faire le fier sur un lac gelé
Certains bluffent pour forcer le respect, certains bluffent pour trouver l'amour, certains bluffent pour obtenir la vérité...d'autres parce qu'ils n'ont pas de jeu et qu'il faut faire comme si. Ici O. Russell mélange longuement les cartes sans trouver la combinaison gagnante. A défaut de sortir la quinte flush du polar, il mise sur la farce et les effets de manche. American Bluff, c'est Ocean's Eleven version bouffonne et bouffie, pastichée et postichée. Même le personnage de Christian Bale s'interroge: où est le génie ? Dans la création ou dans sa contrefaçon ? Réponse : parfois la bande-annonce suffit.
dommage que je ne puisse pas mettre 0 étoile. c'est d'un nul incroyable avec une brochette d'acteurs normalement extraordinaires c'est lamentable. j'ai fini par faire comme plus d'une dizaine de personnes... quitter la salle.
Film un peu trop surestimé qui vaut essentiellement pour son charme de l'image et du style des personnages. Le problème est que le charme ne fait pas un grand film le temps est parfois un peu long sur plus de deux heures de film. David O. Russell est nul doute un bon technicien de la mise en scène mais ça s'arrête là et globalement ce réalisateur me parait également surestimé. Le film ronronne gentillement sans jamais être surprenant tant sur le fond que la forme. Les comédiens font le travail, parfois un peu trop à la cherche du moment démonstratif de la performance.
David O. Russell renoue avec ses acteurs fétiches et nous plonge dans l’euphorie des années 70. Malgré une immersion réussie et un casting au top, American Bluff se révèle trop bavard et trop complexe pour être appréciable, reprenant l’atmosphère hystérico-délirante d’Happiness Therapy (2012), avec sa galerie de personnages aux relations dysfonctionnelles. Finalement, l’effort mis sur les costumes et les décors rétros ont tendance à susciter plus d’intérêt que ce film au scénario confus, parfois assommant, qui tente de nous mener en bateau jusqu’à une issue qui fleure si bon l’entourloupe téléphonée qu’Ocean’s Eleven, de Steven Soderbergh (2001), est bien plus crédible à coté !
D'un côté, « American Bluff » a la classe, que ce soit dans sa réalisation, sa reconstitution, ses costumes, sa photo, sa bande-originale : rien à dire, c'est du très beau boulot, confirmant le talent de David O. Russell pour nous offrir des spectacles séduisants. De l'autre, il faut reconnaître que pour un film aux dix nominations aux Oscars (dont les sept plus prestigieuses), on était peut-être en droit d'attendre plus. C'est-à-dire qu'après une première partie offrant pas mal de bons moments et posant avec talent les bases de l'histoire, sans oublier de réjouissants personnages et pas mal d'humour, l'œuvre retombe dans une certaine banalité, bien menée certes (malgré des longueurs), mais rappelant trop le cinéma de David Mamet, à base d'arnaques géantes et de rebondissements à gogo. Reste une excellente interprétation (dont une Amy Adams encore plus sublime que d'habitude), quelques scènes mémorables et donc un divertissement ayant quand même de la gueule : c'est déjà pas mal.
Ouille ! Quel début abominable ! Franchement, pendant près d’une heure, j’ai pris ce film pour une blague. La caricature années 70 est juste épouvantable, et l’apparition de chacune des stars avec ses tartines de maquillage, perruques et tics de langage n’arrangeait rien à la crédibilité de l’affaire. Que ce fut dur pour moi d’y croire ! Que ce fut dur de ne pas simplement voir des comédiens se contenter de cabotiner outrageusement ! Il faut dire que les partis-pris de Daniel O. Russell sont, à mon sens, plus que discutables et n’aident pas à l’immersion. Il entend reprendre tous les codes de ces fresques des seventies et ceci jusqu'à l'outrance : photo saturée, narration en voix-off à gogo (on atteint ici des records), bande-son composée des morceaux les plus entendus sur Chéri FM... Trop c’est trop... Trop d’artifice tue l’immersion et franchement, pendant toute la première heure, je pensais sincèrement que j’allais partir avant la fin... Et pourtant je suis resté. Pourquoi ? Parce que, certes, le film est long à se lancer, certes il enfile des perles déjà vues mille fois ailleurs, mais bon... Au bout d’une heure, voire 1h20, il a enfin lancé suffisamment de pistes et d’intrigues pour que l’ensemble ait de la densité et capte alors mon intention. Dès lors la caricature devient plus un jeu, presque induit par l’histoire qui nous est raconté, et dans lequel chaque star parvient plus ou moins à tirer ses marrons du feu (surtout les mecs je trouve, le rôle des filles était trop mal écrits. Même avec Jennifer Lawrence qui subit vraiment un rôle trop « gros sabots »). Alors certes, au final, j’ai eu mes quelques sourires et je me disais « mouarf, après tout ça a passé le temps », mais je pense sincèrement que ce film va très vite s’effacer de ma mémoire... Beaucoup de moyens mis à disposition de pas grand-chose finalement...
Pour ma part, c'est quand même une bonne impression qui domine mais en demi teinte. Commençons par le bon : les personnages et leurs interprètes. Dans ce film, tous les protagonistes sont atypiques et c'est bel et bien là sa force. Chacun d'eux est intéressant et on a envie de savoir ce qui va leur arriver et comment ils vont réagir face à telle ou telle situation. Tout cela est magnifié par une belle brochette d'acteurs qui jouent tous très bien leur rôle. Mention spéciale à Christian Bale, méconnaissable et excellent. L'ambiance et le contexte dans lequel sont plongés tous ces personnages sont, eux aussi, très réussis et nous immergent vraiment dans le film.
Le bémol concerne surtout le rythme de la réalisation. Certains moments trainent en longueur ce qui nous fait un peu décrocher. Il semble mal proportionné avec des instants très intenses et d'autres où c'est le calme plat.
Prestigieux casting que celui d’American Bluff. David O. Russell ne s’est pas contenté de servir une plâtrée d’acteurs de renommée, il à dévoilé une nouvelle facette de chacun. Christian Bale, méconnaissable est incroyable en escroc absurde et pourtant si cauteleux. Avec ses frisettes, Bradley Cooper joue l’arroseur arrosé avec une conviction totale. A presque quarante ans Amy Adams se dévoile plus sexy que jamais en femme fatale redoutable qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et halte aux aprioris, à vingt-trois ans, Jennifer Lawrence quitte déjà sa culotte de guerrière pour ados et dresse sur sa tête une coiffure élaborée et nous hypnose par son talent et sa beauté. Seul, Robert De Niro fait un peu tâche avec sa mini-apparition qui réveillera en nous son cultissime rôle de Parrain. Le scénario extrêmement bien construit rappelle les chefs d’œuvres de Martin Scorsese. Et c’est aux frères Coen que l’ont pense quand on vit cette mise en scène déjantée, décalée et jouissive. La musique est également un pur plaisir. Nommé dans dix catégories aux prochains Oscars et aux BAFTA de février et récompensé trois fois aux Golden Globes, il est certain qu’American Bluff n’aura volé aucun prix. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
10 nominations aux oscars? Et bien, comme quoi une affiche bien faite peut faire la différence. Un film doté de "stars", ces dernières années ce genre n'a pas donné grand chose. Cette production ne dérode pas à la règle, le film ne décolle jamais et on se demande comment ils ont pu faire tenir ce film sur 2h20 alors qu'une petite heure suffisait pour raconter l'histoire. Dialogues insipides, histoire inintéressante, acteurs horripilants, si vous avez du mal à dormir louez le, c'est encore plus efficace qu'un bon Derrick ou un match de l'équipe de France de foot...
Voilà donc "American Hustle", le nouveau film de David O. Russell, l'homme qui monte à Hollywood, fort du succès de ses deux précédents films "Fighter" et "Happiness Therapy", qui nous raconte l'histoire d'un escroc engagé par le FBI pour attraper des politiciens corrompus. Un thème déjà abordé bon nombre de fois au cinéma (par George Roy Hill, Scorsese ou encore les frères Coen pour ne citer que les plus connu) et par moment Russell s'en inspire beaucoup, comme Scorsese mais jamais avec la maestria de ce dernier ou des frères Coen notamment sur le dépaysement et les situations qui surpassent les protagoniste, mais jamais avec le savoir-faire des deux frangins. Et puis peu à peu on tombe parfois dans le ridicule et en premier lieu les acteurs avec une mention spéciale au trio J. Lawrence (chaque petite chose donne lieu à une hystérie très exagéré avec elle), C. Bale (jouer avec son poids et perdre des cheveux ne rend pas un acteur talentueux) et Bradley Cooper. Ces trois là doivent aussi le ridicule de leurs situations à la mauvaise direction d'acteur, l'écriture raté de leur personnage (inintéressant en plus) ou encore à une envie d'énormément exagérer et de mettre en avant au détriment d'élément bien plus important l'ambiance 70's avec les coupes de cheveux, les perruques, les looks ou encore la boule à facette et ils en font 10 fois trop et à force, il y a un problème de crédibilité et l'ambiance 70's on ne l'a pas (pas besoin d'exagérer pour savoir qu'on y est). La plupart des personnages ne sont pas attachant et ils ne font passer aucune émotion à force de surjouer, de plus jamais il y a une atmosphère adéquate au sujet, c'est assez plat. Et au bout d'un moment, on se rend bien compte que le scénario passe au second plan au profil du cadre de l'histoire et de la galerie de personnage. Après tout n'est pas non plus à jeter, le twist final est bien mené, certains personnages, notamment Amy Adams et Jeremy Renner, sont plutôt convaincant, certains (pas tous) gags marchent bien et le film est intéréssant lorsqu'il s'intérésse vraiment à l'histoire (malheureusement pas assez). Il se dégage quand même une nette impression de s'être fait arnaquer.
Loin d'être le chef-d'œuvre attendu, le nouveau film de David O. Russell permet de passer un très bon moment de cinéma. Un an seulement après Happiness Therapy, revoilà donc Russell avec un casting à tomber. Il retrouve Bradley Cooper et surtout Jennifer Lawrence, à qui il a encore confié un rôle à la mesure de son talent. Mais c'est à Christian Bale qu'il a donné le rôle principal : et là c'est un coup de maître. La prestation de l'acteur, d'ailleurs méconnaissable, est à la mesure du personnage qu'il interprète, tout en double jeu, à la fois distant et énigmatique tout en restant attachant. La scène d'ouverture du film est excellente, et pose d'entrée les bases décalées de ce film qui se déroule dans les années 70. S'ensuit un long flash-back présentant la rencontre du couple d'arnaqueur et la bascule au moment où le flic joué par Bradley Cooper rentre dans le jeu. C'est à ce moment que le scénario devient à la fois très intéressant mais aussi parfois complexe. En effet le film est très bavard, et le réalisateur prend un malin plaisir à nous perdre dans la véracité des relations qui lient les différents personnages. C'est déroutant par moment, pas toujours évident à suivre, mais aussi parfois assez exaltant. Le réalisateur maîtrise bien ses effets, le rythme du film, et distille çà et là d'excellents choix musicaux. Le dénouement final est une belle surprise.
Déjà vu, clichée, ridicule, grotesque, bling-bling, vulgaire, tape à l’œil, surjoué, faux, kitsch, pas drôle, pas intelligent bref c'est presque le niveau zéro du cinéma. Ce film se regarde certes sans déplaisir (quoi qu'il y ait eu quelques motifs à des grognements d'insatisfaction de votre humble serviteur) mais n'a surtout aucun intérêt. Même pas celui de simplement vous divertir puisque ce film nous sert le même scénario que la très grande majorité de films, téléfilms et séries impliquant des escrocs, ce qui implique qu'on en connait déjà le cheminement et la fin. Heureusement il reste au mâle primitif que je suis le plaisir d'admirer les décolletés de Melles Amy Adams (la seule à surnager dans ce marasme filmique) et Jennifer Lawrence.
Pour être honnête, les 30 première minute je n'avais absolument rien compris donc j'ai remis le film du début et cette fois je n'étais plus perdu ! Je penses que pour regarder ce film il faut se mettre dedans des le début car sinon on est mort, 2 minutes de loupé dans ce film nous perd jusque la fin. En ce qui concerne le film, j'ai beaucoup aimé le scénario qui nous donne envie de rester devant pour savoir ce qu'il va se passer dans cette "histoire à 3" entre Irving, Sydney et Richie. Après Fighter et Happiness Therapy, David O Russel revient avec "sa" bande d'acteur 5 étoiles avec qui il a tourné les deux films que je viens de vous citer (Bale et Adams dans Fighter) et (Cooper, Lawrence et De Niro dans Happiness Therapy). Tous ces acteurs réuni avec en plus la présence de Jeremy Renner donne un casting toute à fait splendide qui rend merveilleusement bien à l'écran ! Honnêtement même s'il ne vaut quand même pas Fighter, je vous conseil fortement d'aller le voir vous ne serez pas dessus ! PS : Surtout n'oubliez pas de bien suivre dés le début comme je vous ais dit au début de ma critique ! ;)