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    The Raid 2
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    DelSpooner
    DelSpooner

    164 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2014
    En 2012, The Raid avait eu l’effet d’une petite bombe dans le monde du film d’action. Une suite a donc été rapidement envisagée par son réalisateur gallois Gareth Evans, avec l’intention de repousser encore plus loin les limites du film d’arts martiaux. Découverte du film au Festival International du Film Policier de Beaune en attendant sa sortie en salles cet été.

    UN VRAI FILM DE GANGSTER

    Le premier opus nous laissait avec Rama, le héros interprété par Iko Uwais, son frère, son collègue blessé et le policier corrompu qu’ils venaient d’arrêter, après avoir décimé tout un immeuble de la plupart de ses sombres occupants. The Raid s’appuyait avant tout sur un scénario très simple et linéaire, prétexte à enchaîner des scènes de baston violentes, sublimées par les mouvements virtuoses du pencak-silat et la mise en scène viscérale de Gareth Evans. L’enjeu principal, très inspiré par l’univers du jeu vidéo à l’ancienne, était de réussir à monter jusqu’au sommet du bâtiment pour affronter le boss final.

    The Raid 2 fait directement suite au premier, à quelques heures près. L’introduction nous présente les conséquences immédiates et sanglantes de la purge effectuée par Rama au sein du milieu criminel. Des têtes tombent et des nouvelles apparaissent. Construction en flashbacks, cadres soignées, images léchées… Gareth Evans affiche d’entrée une ambition narrative et esthétique d’un tout autre ordre. Cette longue séquence introductive nous lance implicitement un « vous n’avez encore rien vu », allégation qui sera largement prouvée 148 minutes durant.

    A la manière des films de Johnnie To, l’intrigue de The Raid 2 repose sur la confrontation entre plusieurs entités qui gangrènent la ville de Jakarta : la mafia indonésienne dirigée par Bangun, les yakuzas dirigés par M. Goto, un nouveau gang dirigé par Bejo, ou encore la police corrompue dirigée par Reza. En reprenant les codes du film de gangster (complots, manipulations, traitrises…) Gareth Evans démontre un vrai travail scénaristique, bien plus recherché que dans le précédent opus, même si certaines scènes, servant avant tout de lien entre deux morceaux de bravoure, sont un brin trop longues et superflues, la faute à des dialogues redondants et des acteurs pas forcément très impliqués dans leur jeu.

    VERTICALITÉ, HORIZONTALITÉ

    Une guerre sans merci va bientôt envahir les rues de la ville. Dès lors, pour protéger sa famille, Rama, sous sa nouvelle identité Yuda, doit s’infiltrer dans une prison afin de gagner la confiance d’Uco, le jeune fils ambitieux de Bangun, et ainsi se faire recruter au sein de l’organisation. Si The Raid fonctionnait sur une verticalité physique, la notion de verticalité dans The Raid 2 devient beaucoup plus métaphorique, car il s’agit de gravir les échelons au sein de l’empire criminel pour l’anéantir définitivement. L’ascension de Rama est ainsi signifiée par l’image, notamment grâce au choix des décors. Lorsque notre héros se retrouve en prison, Gareth Evans s’appuie sur une tonalité similaire à celle de The Raid : les murs et le sol sont maculés de crasse. Cette grosse partie est d’ailleurs conclue par une bagarre générale en forme de bain de boue, l’un des nombreux et mémorables morceaux de bravoure qui parcourent le film. L’utilisation de cette immense arène boueuse est optimale et donne à la scène un aspect terriblement sauvage. Par la suite, la matière sale laisse place à des décors au style plus bling-bling et luxueux, tels que l’appartement offert à Rama par Bangun ou le grand restaurant servant de QG à Bejo. Cette évolution esthétique caractérise la montée en grade de Rama au sein de l’organisation criminelle.

    La configuration de ce second opus passe aussi par la notion d’horizontalité, puisque le terrain de jeu n’est plus une tour mais une ville ouverte. A la manière du jeu vidéo Grand Theft Auto, l’affrontement entre les différentes entités se répercute directement au niveau de Jakarta. De ce fait, une bonne partie des séquences se déroule dans des zones publiques. Gareth Evans profite de ce vaste univers urbain pour introduire et mettre en scène plusieurs personnages secondaires. Certains ont même leur propre fil narratif, comme une alternative au parcours de Rama, intercalée au sein d’un récit très dense. C’est notamment le cas de Prakoso, nouveau personnage interprété par Yayan Ruhian (après Mad Dog dans The Raid), tueur implacable auquel Evans donne le rôle du héros mélancolique trahi par ses employeurs, le temps de quelques séquences d’action brutales où l’athlète montre une fois de plus toute sa dextérité de combattant. A mi-film apparaissent également ce qu’on appellera « les tueurs au service de Bejo » : la belle Hammer Girl, son frère Baseball Bat Man et le très dangereux The Assassin. Comme leur nom l’indique, ces personnages semblent tout droit sortis de l’univers du manga. Chacun est introduit au cours d’impressionnantes scènes d’action montées en parallèle, faisant l’étalage de leur style de combat et de leur capacité à enchaîner des mises à mort toutes plus violentes les unes que les autres grâce à leurs armes de prédilection (marteaux, batte, couteaux incurvés, pioche…).

    HARDER, BETTER, FASTER, STRONGER

    Gareth Evans déploie des trésors d’inventivité pour donner à ses scènes d’action, aussi nombreuses soient-elles, une tournure à chaque fois différente, en variant les décors, les chorégraphies ou les armes utilisées. Le réalisateur peut, par exemple, faire monter la pression juste avant le combat, en s’appuyant sur des effets sonores, des ralentis, un montage plus cut et des plans de plus en plus rapprochés pour créer une impression d’amplification des sens. Et une fois le combat lancé, la caméra épouse les gestes et s’adapte au style des combattants en sublimant leurs mouvements. Le combat de dix minutes entre Rama et The Assassin, qui deviendra sans doute un monument du genre pour les années à venir, en est la parfaite représentation.

    Dans les scènes d’action faisant intervenir beaucoup plus de personnages, à l’image de la baston générale dans la boue, Gareth Evans aligne avec une certaine virtuosité, une succession de longs plans sans cesse en mouvement, où les finish moves s’enchainent avec une brutalité rare, provoquant des dégâts corporels ultra-réalistes. On se demande à plusieurs reprises comment une telle maitrise du mouvement est possible avec tout ce qui se passe à l’écran. Par exemple, pendant l’énorme course-poursuite, la caméra virevolte de voiture en voiture, rentrant par une fenêtre pour ressortir par une autre, sans coupure et avec une fluidité incroyable, alors même que tout ce beau monde se tire et se roule dessus. Il a sans doute fallu un temps de préparation conséquent pour concevoir chaque plan au millimètre près.

    Gareth Evans a eu toute la liberté possible en pré-production et au tournage pour peaufiner son film au maximum. The Raid 2 dépasse ainsi toutes nos attentes et se place directement comme un film majeur du genre, ultraviolent mais jouissif et inventif dès lors que les personnages s’engagent dans des bastons absolument dantesques. L’idée d’un remake américain du premier volet devient alors complètement futile tant la barre est placée haut, surtout quand on connait le peu de marge laissé aux réalisateurs par les producteurs hollywoodiens lorsqu’il s’agit d’adapter un film aussi sanglant et brutal.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 juillet 2014
    « L’un des meilleurs films d’action de tous les temps ! », c’est la phrase d’accroche que l’on retrouve sur l’affiche du film. Un peu trop survendu à mon goût. Aussi bien du positif que du négatif dans ce film, le premier volet était plus simpliste et était agréable à regarder. Du premier film, on a gardé les combats parfaitement chorégraphiés, avec une réalisation dynamique et inspirée dans ces scènes. Mais ce qui fait beaucoup de mal au film, c’est la durée de 2h30, qui fait qu’il a fallut étoffer le scénario mais malheureusement avec des scènes qui n’apportent pas grand-chose la plupart du temps. Et dans ce cas-ci, on peut noter le manque d’imagination dans la réalisation de Gareth Evans. Le premier était excellent et celui dépasse difficilement la moyenne.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    254 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Frustré de ne pouvoir faire les films dont il avait envie dans son propre pays, Gareth Evans a quitté l'Angleterre pour s'installer en Indonésie. Après un premier film passé inaperçu, son second long métrage The Raid est en revanche très rapidement devenu culte au point d'inspirer la majorité des films d'actions sortis ensuite aux Etats Unis. C'est donc normal que le réalisateur surfe sur ce succès inattendu avec la sortie d'un deuxième opus en salles ce mercredi 23 juillet 2014.

    A peine sorti de l'immeuble où il a éradiqué un gang entier, Rama est renvoyé en mission. Le temps de téléphoner à sa compagne et le voilà enfermer en prison afin d'y sympathiser avec Uco, le fils d'un puissant mafieux indonésien. A sa sortie de prison, il est engagé comme homme de main dans ce gang qu'il devra détruire de l'intérieur.

    Pour ce second volet, le réalisateur Gareth Evans a transformé le scénario d'un film qu'il avait écrit bien avant The Raid et qu'il n'avait pas pu financer. Il lui a suffit pour cela de réintégrer de manière assez improbable, Rama, le héros du premier film dans une nouvelle intrigue qui le pousse à rempiler à peine deux heures après les événements du précédent épisode.

    Le problème de tous ces films asiatiques reste toujours de bien identifier les personnages. Très peu charismatique l'acteur Iko Uwais qui joue le personnage principal est souvent perdu de vue dans la profusion de personnages et dans l'enchaînement de scènes avec de nouveaux personnages sortis de nulle part en permanence. De quoi rendre touffu une intrigue sans grand intérêt qui sert simplement de prétexte à l'arrivée des scènes d'action que tout le monde attend.

    L'originalité de cette franchise c'est le genre d'art martial indonésien qu'il utilise. Celui-ci s'appelle le Silat et se montre particulièrement violent et spectaculaire. Le réalisateur, amoureux de genre de combat au point de s'installer définitivement en Indonésie, le filme avec beaucoup de virtuosité avec une mise en scène chorégraphiée au millimètre près. Les combats sont loin de faire chiche et se montre particulièrement violent au point de vouloir au film une interdiction aux moins de 16 ans.

    En revanche pour ce qui est du développement de l'intrigue, c'est une autre affaire. Le réalisateur semble être aller pomper les maîtres du cinéma mafieux asiatique de Takeshi Kitano à Johnny To en passant par John Woo mais son histoire fait terriblement cliché. Un film rempli de personnages caricaturaux que l'on a l'impression d'avoir vu ailleurs en mieux. Le seul personnage à sauver serait La Fille Aux Marteaux jouée par Julie Estelle dont une grande scène de combat dans le métro est certainement la plus mémorable de tout le film même si son coté gore rappelle beaucoup le film d'horreur The Midnight Meat Train.

    2h30, c'est long, très long même quand on a pas grand chose à raconter et que l'histoire manque de personnages charismatiques. De même pour les scènes de combats qui si elles sont bien souvent spectaculaires se ressemblent au final toutes un peu. Gareth Evans fait exactement les mêmes erreurs que Michael Bay avec les Transformers : un film qui se traîne en longueur et mise toute sur un combat final trop long. Le pire c'est que ce n'est même pas pour se débarasser du principal ennemi qu'il met le plus le paquet et qu'il bâcle le final.

    Si le premier The Raid avait vraiment mis une claque à Hollywood qui s'est empressé de s'en inspirer et de tenter de séduire le réalisateur Gareth Evans, il n'est pas certain que cette suite très peu inspirée rencontre le même succès. De belles scènes de combat ne font pas tout un film surtout quand il dure 2h30. L'affiche qui annonce que The Raid 2 est l'un des meilleurs films d'action de tous les temps est encore une fois bien mensongère.
    Akamaru
    Akamaru

    3 154 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    "The Raid" avait électrisé les foules. Un Gallois aux commandes d'un film d'art martial indonesien(le pencak silat)? Ça sentait l'hérésie,et pourtant ce huis clos dans un immeuble était très efficace et percutant. Cette suite directe a de toutes autres ambitions. Gareth Evans a voulu faire une fresque mafieuse à son échelle,tout en variant les styles de combat,et en empilant les morceaux de bravoures. Objet atteint au delà des espérances puisque chacun y trouvera sa séquence culte: celle de la longue-poursuite dans le métro,celle dans la boue d'un extérieur de prison,celle de la boucherie dans une cuisine et bien d'autres encore. Le réalisme sanglant de ces affrontements,très imaginatifs,scotche la rétine et explique l'interdiction aux moins de 16 ans. Le bilan est moins probant en ce qui concerne le scénario emberlificoté,qui joue de façon pataude avec les stéréotypes du type infiltré dans une mafia,pour gagner la confiance du chef,et mieux opérer sa vengeance ensuite. Heureusement,sur ce coup-ci,le plaisir de voir des génies du combat s'affronter aux poings ou à l'arme blanche prend le dessus sur toute autre considération!!
    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2018
    Vraiment Non 👎 apres the raid 1 que j'avais pas du tout aimé une surenchère de violence et de combats voici the raid 2 Avec quand même une histoire, mais alors en longueur 2h20!!!! Et toujours pareil des combats certes réussi mais c'est lassant à force Et d'une violence je ne vois pas l'intérêt, surtout quand c'est à répétition .
    Bref le cinéma indonésien n'est vraiment pas mon créneau
    lionelb30
    lionelb30

    449 abonnés 2 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    C'est vrai que les scènes de combat sont assez impressionnantes bien que pas toujours credible et parfois violente mais le probleme est le scenario qui est assez confus et pas credible lui non plus. Une heure en moins aurait était beaucoup plus efficace.
    Rudy M
    Rudy M

    67 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    À l'inverse de la majorité des avis, j'ai préféré le premier opus, ce film si on le regarde que pour les combats est une réussite, si on en attend un peu plus il devient d'un coup moins bon, moins crédible et cette perde de crédibilité le rend à mon sens moyen
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juillet 2014
    C'est sûr, quand on vient d'un bled du Pays de Galles, qu'on s'expatrie à l'autre bout de la planète pour faire des films et qu'après un ou deux essais passés assez inaperçus on touche le jackpot en réalisant "The Raid", film d'action ultime, culte instantané et gros succès commercial mondial au vu de la mise de départ, il y a de quoi ne plus se sentir pisser. On n'en voudra donc pas trop à Gareth Evans d'avoir eu les yeux un peu plus gros que le ventre au moment de s'atteler à la séquelle de son chef-d'œuvre, assez logiquement et sagement intitulée "The Raid 2". Car oui, "The Raid 2" souffre un peu de ses ambitions, entre saga criminelle haut-de-gamme et tragédie grecque, ambitions un poil trop grandes pour les épaules de Gareth Evans. On nage un peu dans les clichés des nombreux sous-genres abordés : film de prison, guerre des gangs... et surtout film de flic infiltré à la "City on Fire", "Infernal Affairs" ou bien évidemment "A toute Epreuve" de John Woo dont l'ombre plane sur ce film au moins autant, si ce n'est plus, que sur le premier. Dans cet océan de clichés, les personnages semblent agir un peu comme des automates (le parrain, son fils fougueux et frustré...) ou passer leur temps à courir après les évènements, même le héros, Rama (Iko Uwais), dont la présence dans la seconde moitié du film est justifiée uniquement par et pour les scènes de baston. Des sous-intrigues prometteuses sont reléguées à l'arrière-plan (le second flic infiltré) et d'autres plus bancales sont mises en avant (le tueur à gages soutien de famille), là encore dans le seul but d'introduire une scène d'action. Une scène d'action qui se révèlera dantesque. Car voilà, quand je parle d'ambitions trop grandes pour les épaules de Gareth Evans, je parle en terme d'écriture uniquement parce qu'en terme de réalisation, le gars n'a de leçons à recevoir de personne. Et quand il s'agit d'en mettre plein la vue, attention messieurs-dames ! Plans léchés, mouvements de caméra virtuoses (et pas seulement dans les scènes d'action), découpage précis... toute la panoplie de la belle image est là. Quant à l'action, plus diluée que dans "The Raid" que ça soit dans le temps (forcément, le film dure 2h30, durée qui passe finalement très bien, contrairement à mes craintes d'avant-séance) ou dans l'espace (on sort du huis-clos de l'immeuble, cette virée dans les rues de Djakarta permettant au passage une scène de course-poursuite en bagnoles impressionnante), elle est de très haute volée grâce notamment à des cascadeurs toujours aussi inconscients et à des artistes martiaux au top de leur forme : Iko Uwais, bien sûr, mais aussi Yayan Ruhian ou Cecep Arif Rahman. Et puis merde, même si j'ai pu reprocher plus haut le manque de consistance des personnages, comment ne pas tomber à genoux devant le duo ultra iconisé Baseball Bat Man/Hammer Girl (Hammer Girl, putain, Ham-mer-Girl !). Des personnages comme ça, des scènes d'action à couper le souffle, une BO parfaite... et on oublie bien vite les promesses narratives non tenues. Et là, putain, quel panard ! Certes moins définitif que "The Raid", "The Raid 2" est quand même à ranger avec ce qui se fait de mieux dans le genre bis violent et jouissif.
    TheTycker
    TheTycker

    14 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Aussi bon que le premier, les scènes d'action sont épiques, les acteurs sont corrects et la musique est plutôt bonne. Le seul bémol au film est son scénario qui est loin d'être le plus original qui soit. Maintenant, ce scénario nous permet d'en prendre plein les yeux pendant deux heures, l'acte final est juste génial, bien meilleur que celui du premier film.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    91 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2014
    "The Raid 2" est sans aucun doute plus ambitieux scénaristiquement que son prédécesseur, ce qui était plutôt facile tant l'histoire de ce dernier était dépouillée, mais le plus important ici, ce sont les scènes d'action. Le huis clos du premier opus permettait une tension permanente et des combats magnifiques, aussi pouvait-on se demander si l'élargissement du champ d'action allait porter atteinte à la maestria des chorégraphies. Très vite, il apparaît que c'est le contraire qui a lieu : certaines scènes scènes d'action sont belles à pleurer, et si on ne retrouve plus le sentiment d'oppression qui régnait dans "The Raid", la beauté graphique est partout présente. Si le scénario est plus étoffé, il reste malgré tout confus tout en étant plus intéressant, mais cette fois-ci, on s'attache à un grand nombre de personnages, qui ne sont pas seulement des individus à abattre mais bien des êtres pourvus d'une âme. On retiendra en particulier le combat dans la boue et la course-poursuite sur l'autoroute, impressionnantes à en rester les yeux écarquillés pendant plusieurs minutes après, tant elles savent retranscrire le chaos le plus total avec la plus grande précision possible. Il ne s'agit cependant pas des seules séquences incroyables et la rétine aura de quoi se satisfaire devant ce grand huit sauvage et intense.
    Acidus
    Acidus

    742 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2014
    Qui a dit que les suites ne pouvaient égaler ou surpasser son prédécesseur? Gareth Evans frappe encore plus fort avec ce deuxième volet de "The Raid" qui reprend les mêmes ingrédients que le premier film. On retrouve ainsi un pur film d'action/d'arts martiaux à cheval entre la tradition et le moderne sans abus de "shaky cam", de découpage exagérément saccadé ou de nombreux gros plans. Le cinéaste maitrise son sujet et l'ensemble est parfaitement équilibré pour que le spectateur puisse jouir pleinement des scènes d'action, des superbes chorégraphie et d'une photographie soignée. Le fait que l'action se déroule cette fois en extèrieur, contrairement au premier opus qui se passait intégralement dans un immeuble, multiplie les possibilités et libertés scénaristiques et efface l'aspect répétitif du précédent long métrage. Le cinéaste a placé la barre plus haut pour un résultat jouissif et d'une redoutable efficacité.
    Benito G
    Benito G

    683 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Les fans de films d'art martiaux seront au pays de merveilles!^^. Perso, je me suis régalé bien que j'ai trouvé le film un peu longuet (mais les scènes de combats étaient toutes magestueuse!) que la négociation entre l'action et le dialogue était parfois trop direct (action, stop, dialogue, action, stop, dialogue,.... Si je peux me faire comprendre, dsl). Pour le montage, la réalisation et le reste... Tout cela est de qualité ; tout comme cela là était pour le premier (les Américain voulant en faire un remake auront du mal à faire mieux ou meme à égaler^^). Rien que le visuel est efficace et appréciable! LEs acteurs (s'impreignent correctement dans leur rôle) secondaires ont une place parfois plus importante que l'on n'y parait et leur offre une importance plus grande qu'au départ dés lors qu'ils font leur apparition. Pour les combats, la violence est extrème, et la "seconde partie" (quant les moments de répits ne sont plus^^) offre un carnage impressionnant (même la première partie d'ailleurs). Mais ceux ayant vu le un, ne seront pas vraiment étonné. Jouer sur plusieurs univers fut une bonne idée et évite que l'on ne s'ennuit trop, mais je trouve qu'il manque un peu d'émotion et que le réal a peut être voulu trop en mettre. Apres, cette suite se montre quand même plus "profond" niveau scénario mais permet de laisser nos cerveaux à l'entrée et d'observer le spectacle! Les fans ou les amateurs, foncez! Il n'y en aura pas un nouveau dans le genre aussi fort de si tôt!
    moket
    moket

    547 abonnés 4 359 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2015
    The Raid 2, c'est un peu "Infernal Affairs" avec des bastons de fous furieux. Un concentré d'action, d'adrénaline et d'hémoglobine. Dans le genre, c'est un chef d'œuvre ! Ultra stylisé et ultra violent, ce film nous donne à voir les meilleures scènes de combat jamais filmées (depuis "The Raid" du moins !).
    JohnWick
    JohnWick

    156 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Je dirais juste le mot"TUERIE"....

    Le premier était déjà un véritable coup de poing, une mise en scéne immersive et des combat millimétrés avec brio. L'intrigue était certes légère, mais une véritable intrigue aurait sans doute nui au film. Le seul petit reproche que j'avais fait, c'est des combat qui s'étirer un peux trop.

    Rendrons dans le vif du sujet, la suite reprend a peine 15 minutes après la fin du premier film. Non seulement ont est tout de suite embarquer, mais l'intrigue est beaucoup plus importante, maintenant qu'on est sortie de la Tour, le film prend une autre direction que le huit clos....le film de yakuza.

    Le réalisateur s'inspire(et respecte), les plus grande œuvres du genres, et ça se transpire a chaque séquences. Mais aussi des décor et prises très Kubrick ou encore de Kurosawa.

    Visuellement parlant le film dépasse ces deux dernier film(The Raid, Merantau), même si le film dispose de plus de moyen, on sent que le réal a muri depuis sont premier film est ce permet des plans iconique(cf il y en a tellement...).

    Parlons des combat, le film parle avant tout au amoureux d'art martiaux, est la encore le film ne ment pas sur la marchandise. Beaucoup plus maitriser que le premier film, plus de combat a rallonge,, sauf la scéne de fin, beaucoup plus violent et magnifiquement chorégraphier. Le nombre de scénes cultes dans sont films, il y a des plans....(du Tarantino dans c'est meilleur jours).

    Le film dispose aussi d'un sacré casting, outre le toujours impeccable Iko Uwais qui joue Rama(d'ailleurs il nous livre une prestation des plus honnête), le film nous livre des bad guy tous aussi dangereux qu'iconique....que ça soit Hammer Girl(Julie Estelle excellente), ou encore Bate-Man(Very Tri Yulisman)!!!

    Peut être beaucoup trop de personnages, mais c'est tellement infime tant la qualité du film surpasse toutes nos espérances et fait passer le premier pour un amuse gueule.

    Bref sans doute un des meilleurs films de cette été et tout simplement un des meilleur films d'art martiaux, d'une générosité tant sur les combat(la scéne des toilettes, la scéne du métro, la cuisineeeeeee,Bate Man....ou encore le perssonage de Cecep Arif Rahman), que sur les film de Yakuza qui fait de The Raid 2 une réussite total...en attendant le 3éme!
    boscopax
    boscopax

    82 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2014
    Suite de la surprise du premier volet, The Raid 2 souffre dans un premier temps d'un désir ardant de scénariser l'ensemble. Là où le premier représentait une action non stop, celui-ci cherche à créer en profondeur des personnages tout aussi charismatiques. Mais cette démarche, louable s'il en est, ralentit l'ensemble. N'empêche que tout est sauvé par une réalisation d'une perfection inhumaine, de combats chorégraphiés avec magie et d'une vitesse supersonique. Roi des endroits exigus, Evans réussit à imaginer des combats d'une violence extrême tantôt dans des espaces immenses (mais toujours clos cf la prison), tantôt dans des espaces de plus en plus petits (les toilettes, le 4x4...). Et la réalisation parfaite ne s'arrête pas là, offrant des plans séquences de toute beauté, où tout arrive au moment où ça doit arriver, nous provoquant un sursaut à chaque choc visuel, à chaque définition d'une violence magnifique, presque artistique.
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