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    Enemy
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    664 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Denis Villeneuve est assurément l’un des cinéastes qui comptent aujourd’hui à Hollywood. Le Canadien débarqué dans la Cité des Anges juste après le succès critique et commercial inattendu de son film « Incendies » en 2010, s’est bâti en six films une solide réputation de réalisateur capable de gérer des films à gros budgets pour en faire des réussites commerciales tout en parvenant à séduire la critique autant par les sujets qu’il traite que par son approche esthétique . Toutefois, une certaine distanciation, notamment dans sa direction d’acteurs demeure qui entraîne certaines réticences à le classer parmi les maîtres de sa profession. Ils ne sont plus si nombreux aujourd’hui. « Enemy » réalisé juste après le succès colossal de « Prisoners » (2013) est pour le moment son seul échec public depuis son installation sur le territoire américain, même s’il convient de préciser qu’il s’agit là d’une co-production franco-hispano-canadienne. Marcher sur le territoire laissé en friche par David Lynch qui ne tourne plus pour le grand écran depuis 2006 (« Inland Empire) était d’évidence un pari plutôt osé que Denis Villeneuve a pourtant réussi avec un certain brio. Adaptant un roman du Prix Nobel de littérature portugais, José Saramago (« Un autre comme moi » paru en 2002), Villeneuve emmène le spectateur dans un voyage aux confins de la psyché humaine qui interroge sur le fondement réel de la personnalité qui façonne chacun d’entre nous, souvent composée des différents êtres pouvant cohabiter à l’intérieur d’un même corps en dehors du simple cas clinique de la schizophrénie. Le réalisateur a choisi bien sûr de ne livrer aucune clef à son récit pour laisser à chacun sa propre interprétation. Adam Bell (Jake Gyllenhaal), professeur d’histoire politique à l’université de Toronto, mène une vie austère consacrée à son travail et seulement distraite par une relation épisodique avec une jeune femme (Mélanie Laurent). Un jour, intrigué par sa solitude apparente, un de ses collègues lui conseille la vision d’un film comique. Dans les seconds rôles, Adam reconnaît un sosie parfait de lui-même. Il cherche alors à en savoir plus sur l’acteur en question qu’il finit par localiser dans Toronto. Ce qui devient une enquête l’amène à se procurer le numéro de téléphone de l’acteur de seconde zone en question. Composant le numéro, il tombe sur son épouse qui enceinte est elle-même très perturbée, étant certaine d’avoir reconnu la voix de son mari. Par le jeu des entremêlements de rencontres liées à la curiosité attisée des trois protagonistes, le scénario écrit par Javier Gùllon ouvre une multitude d’hypothèses qui demandent dès lors au spectateur de ne pas rechercher une rationalité dans un domaine où elle est forcément absente, mais plutôt de se laisser aller pour, après visionnage complet du film, tenter de se frayer son propre chemin dans un labyrinthe qui ne livrera pas de sortie évidente. spoiler: Le professeur Adam n’est-il en réalité que la projection fantasmée du rôle que l’acteur, aussi mari infidèle, est en train de jouer et que sa femme tente de s’approprier pour en finir avec la jalousie qui la ronge alors qu’elle est enceinte ? Tout ceci n’est-il que le rêve d’un professeur bien trop inhibé qui ne peut assouvir ses fantasmes que par l’intermédiaire d’un « doppelgänger » ?
    Les combinaisons sont nombreuses et aucune ne peut valablement être rejetée au profit d’une autre. En ce sens, le film est remarquablement structuré mais aussi parfaitement maîtrisé esthétiquement, Denis Villeneuve utilisant des tons ocres pour filmer les vues aériennes de Toronto et renforcer l’étrangeté de son récit qui envoûte si l’on veut bien s’y laisser prendre. Jake Gyllenhaal quant à lui, qui venait de terminer « Prisoners » sous la direction du même Denis Villeneuve, n’en finit pas d’étonner depuis sa révélation dans le non moins étrange de « Darko » de Richard Kelly (2001). Son jeu toujours en retenue s’avère bien plus éclectique que l’on n’aurait pu l’imaginer initialement. En 20 ans et 36 films, l’encore jeune acteur a quasiment livré un sans-faute et n’a assurément effectué aucune faute de goût marquante qui permettrait de le taxer d’opportunisme. « Enemy » lui doit beaucoup.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Exceptionnel est presque le terme que je pourrai employer pour qualifier ce nouveau film de Denis Villeneuve. Tout n'est que métaphore et expérimental et c'est le genre qui me transporte vraiment. Avec de très bons acteurs (peut-être mieux sans Mélanie Laurent mais nous sommes obligés de faire avec), une bande originale omniprésente et qui nous transporte, des plans plus divers et variés les uns que les autres, l'image de l'araignée qui revient aux moments les plus précieux et j'en passe ... ce "Enemy" est l'un de mes coups de cœurs de cette année. Parfois, on dirait presque du David Lynch moderne (et je m'y connais plutôt bien en la matière car j'ai pu voir tous ses films, "sa" série et je l'ai même rencontré à Lyon ... bref on s'en fou mais c'est pour dire) et ce n'est pas le pire des compliments que l'on puisse donner à un réalisateur. J'aurai jamais voir ce genre de long métrage qui est un thriller qui sort largement du lot par son originalité et qui ne vous laissera pas indemne. D'ailleurs, pour ma part, je me suis posé pas mal de questions et c'est le genre de choses que je voudrai ressentir à la fin de chaque visionnage d’œuvres visuelles. Le dénouement est succin et étrange mais j'avoue que je m'y attendais presque mais ce n'est pas un défaut car ça va tout simplement avec le reste. Je ne peux que le recommander à tout le monde (ou presque car assez difficile d'accès pour les plus jeunes et les plus sensibles) et je n'arrive même pas à comprendre les critiques que j'ai vu et qui visent de mauvaise manière monsieur Villeneuve. Quoi qu'il en soit, j'ai adoré. 15/20.
    Jérémy J
    Jérémy J

    30 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2014
    Mon dieu que le scénario est compliqué, mais que c'est bien joué et que cela fait du bien de réfléchir devant un film. Je suis pas sur d'avoir tout compris, mais si cela est exact, tout tiens bien la route et c'est très plaisant. Parfois tout de même un peu lent, mais sinon au final un bon ressentit malgré la complexité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2015
    Un grand film, sans hésiter ! Porté par un Jake Gyllenhaal au top de sa forme (alors que son rôle est quand même extrêmement difficile à jouer) Enemy réussit le pari de faire un film à la fois captivant et profondément complexe. La photographie est magnifique, la mise en scène est incroyablement bien maîtrisée : le film fonctionne parfaitement. Malgré sa lenteur permettant d'exposer une ambiance propre au film, certaines scènes génèrent une tension qui nous scotche à notre siège. Doté d'une fin libre à l'interprétation, il nécessite plusieurs visionnages pour apprécier toutes les subtilités du scénario, ou même pour le comprendre tout court. Et c'est tellement rare dans le cinéma d'aujourd'hui, qui a tendance à tout expliquer, à être narratif à outrance, que ça mérite d'être souligné. Une très bonne surprise donc, un des meilleurs films de 2014 pour ma part.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2020
    Tissage
    Un prof de fac enfermé dans une vie morne et routinière découvre qu’il y a quelque part en ville quelqu’un qui lui ressemble trait pour trait. Une différence notable quand même, il ne mène pas du tout la même vie. Le film raconte l’interaction entre ces deux faux frères ou ces deux reflets. Dès le départ, on plonge dans une atmosphère étrange. Le rythme est lent, les mouvements de caméra sont amples et l’image est jaune. Pas le faux sépia/curry rassurant d’un Jeunet pantouflard mais plutôt la couleur sable d’une tempête qui s’annonce. La partition musicale, très réussie, est tout en cordes stridentes et suggère constamment un dysfonctionnement. On est quelque part entre la maison de de Palma et celle de Lynch quand on évoque le double et la confusion de l’identité entretenue par un montage en parallèle du parcours des deux personnages. Trame et chaîne se croisent pour tisser un portrait nouveau, celui d’un troisième personnage qui serait le mélange des deux premiers. Autour de ce duo/trio, des femmes. Les compagnes et une mère dont on ne sait plus qui est la progéniture. Une des compagnes est elle-même enceinte de ce qui semble être un monstre. Elle voudra protéger de ses pattes d’araignée son futur enfant. Au fond, dans le paysage d’Ottawa, à la fois menaçante et bienveillante , l’œuvre de Louise bourgeois est disproportionnée et semble veiller sur sa toile urbaine. Si tout ça est un peu cryptique, c’est aussi tout simplement un très bon thriller qui ne laisse pas indifférent et parvient à nous emmener par l’ambiance qu’il sait créer. Un plus d’être très beau, ce film est envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2014
    Aprés "Prisoners" ,voici encore un film qui vous tritures les meninges et qui nous poussent a re-voir le film une deuxieme fois.Car oui l'histoire est des plus tordus,elle nous emmenent sur une direction pour ensuite nous dispersés vers une autre.pour moi j'ai compris le film à sa moitié pour comprendre une autre chose sur de moi vers la fin qui arrivé a la fin du film me fait comprendre que je n'avait rien compris.aprés des explications internet,tout devint claire et pas trop limpide avec une assurance dite"il faut que je le re-voit" et c'est la toute la force du film que l'on oublie pas facilement.tout ce bric-brac est bien sur magnifiquement interpreté et tourner avec une ambiance stressante . allez le voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Un thriller palpitant sur les sosies disséminés dans le monde et sans se connaître, des situations drôles et chaudes bouillantes pour la confrontation inévitable, très bon film.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2018
    Film hypnotique. Pas facile mais captivant. Le film est lent mais l'ambiance pesante et lynchien apporte un aspect fantastique envoûtant. La photo superbe rappelle un peu les films de Fincher. Et Jake Gyllenhall a sans doute là son meilleur rôle. Reste la dernière image du film abscon qui te retourne la cervelle mais qui du coup passionne et te donne envie de décortiquer tout le film pour y voir finalement un autre film... Je suis pas clair ??? Faut voir le film.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Il faut l'avoir vu au moins deux fois pour réellement l'apprécier. Mais au final c'est sans doute l'un des Villeneuves les plus réussi. Ce film est frustrant si on le voit comme une question sans réponse. Il y'a un vrai aspect "psychanalytique" il faut s'intéresser aux indices cachés derrière les symboles/symptômes pour saisir ce que le réalisateur à voulu figurer. Jake Gyllenhaal, quant à lui, fait une interprétation suffisamment subtile pour que l'on soit systématiquement dans le doute, mais à la fois, qu'on ne se perde pas entre Antony et Adam (chacun ayant des caractéristiques particulier). Comme quoi, pas besoin d'en faire des caisses, il sait servir le film avant de servir son ego d'acteur vedette.
    Olivier D
    Olivier D

    31 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2020
    J'ai été complètement retourné au premier visionnage de ce film. Après prisonners qui était pour moi une oeuvre majeure, Denis Villeneuve prend un virage à 180 et nous propose donc Enemy. Une oeuvre typique qui divise les avis. Ou on adhère ou on déteste. Je fais parti de ceux qui adhérent à ce type d'oeuvre.
    J'avoue être resté un peu sans voix et sans réaction quand le générique de fin à commencé. Et il m'a fallu un autre visionnage et d'autres avis pour me faire une idée plus précise sur ce que je venais de voir.
    Et de mon point de vue, lorsqu'on sort d'une séance avec plein de choses qui se chamboulent dans la tête, plein de réflexions différentes qui s'entrechoquent avec la seule envie de percer le mystère sur ce qu'on vient de voir, c'est que le film est très bon. Et pour Enemy cest complètement le cas.
    Je pense que Denis Villeneuve n'a pas fini de nous surprendre est qu'il sera un réalisateur majeur ces prochaines années.
    Videorama
    Videorama

    23 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2015
    Un film super bien ficelé qui demande un peu de réflexion, mais qui bien décrypté donne une œuvre complète et intelligente. Vraiment un des meilleurs film de 2014, avec un Jake Gyllenhall énorme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Le film terminé, c'est d'abord un énorme sentiment de frustration qui règne. spoiler: Que symbolisent ces araignées aperçues du début à la fin? Comment interpréter cette fin énigmatique? Les deux Jake existent-ils réellement? Quel est le message transmis par le réalisateur?
    Ce sont autant de questions qui s'ouvrent sur des débats. On ne peut alors s'empêcher de chercher une explication plausible. Et c'est précisément plongé en pleine réflexion que l'on prend conscience du potentiel du film et de son ingéniosité.
    Vivien19
    Vivien19

    63 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2014
    Denis Villeneuve n'est pas un cinéaste comme les autres : lorsqu'il réalise un polar labyrinthique, il privilégie le fond à la forme, et lorsqu'il sort un thriller allégorique, il fait l'inverse. Sur "Enemy", il travaille avec Jake Gyllenhaal pour la deuxième fois d'affilée - et pour la deuxième fois d'affilée, il sait l'utiliser, le castant pour un rôle qui n'est pas sans rappeler celui que l'acteur interprétait déjà dans "Donnie Darko".

    Denis Villeneuve n’est pas un cinéaste comme les autres : architecte malin, construisant ses films selon des plans que lui seul semble comprendre complètement. "Enemy" est une œuvre que l’on pourrait pourtant déconstruire en trois films. Une première couche, très fine, celle d’un récit paranoïaque, oppressant et merveilleusement mis en scène, sorte de relecture contemporaine du concept de doppelgänger. Un deuxième niveau, souvent lourd, didactique, celui d’une métaphore casse-gueule sur la vie de couple et le refoulement castrateur des hommes mariés. Et enfin une troisième œuvre, presque fantôme, et paradoxalement similaire à la première, où le réalisateur semble regarder son public avec un rictus moqueur, l’air de dire : « La première fois, c’est une tragédie. La deuxième, c’est une farce. » On sent souvent que Villeneuve n’est pas totalement sérieux dans sa démarche, il y a comme une ironie palpable dans chacune des scènes, des répliques de "Enemy" – la symbolique de l’araignée, l’ouverture, le plan final vont dans ce sens. A démarche amusée, film amusant ? Non, "Enemy" est un drame sans fin, un schéma mental qui semble se répéter, encore et encore. En tout cas la première fois. Car la deuxième, ce n’est plus le même film. Le tragique se teinte de burlesque, les enjeux deviennent ridicules – on l’a déjà vu, non ? – et soudain tout ce qui faisait l’intensité du film de Villeneuve ressemble à une bonne blague.
    C’est ce qui en fait sa force, son intelligence, son unicité. Chacun des aspects bien différents de "Enemy" est maîtrisé à la perfection, Villeneuve s’amuse, se réinvente à chaque plan, à chaque point de vue et à chaque visionnage. Ce nouveau film est tout sauf une démarche frontale, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise interprétation – il y a seulement plusieurs manières de le percevoir. C’est un film qui fait parler, qui divise. Est-ce que l’accueil qu’allait subir son film était dans les papiers de Villeneuve ? Probablement pas, mais quoi qu’il en soit, cela appuie fortement sa tenue : oui, "Enemy" est un film sur une dualité intérieure – mais celle-ci existe en double. La dualité du personnage de Gyllenhaal, et la dualité de l’œuvre en elle-même, s’opposant en même temps comme un thriller et comme une histoire drôle, sorte de contradiction improbable mais pourtant bien présente.

    C’est cette même contradiction qui parsemait déjà la vision troublée de la justice que proposait "Prisoners", qui ne peut pas être pour autant mis en parallèle avec "Enemy". Film sur la réplique, sur la répétition, sur le cycle infernal bipolaire de chaque événement, chaque personnage, chaque œuvre. Tout semble revenir deux fois, les plans, les répliques, les scènes. En apparence, "Enemy" se vend comme un décryptage pessimiste de l’appétit sexuel de l’homme, il est en réalité un exercice de style brillant sur notre acte de perception, conscient et inconscient. Ou comment ériger l’itération au rang d’Art.
    Manu711
    Manu711

    59 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2014
    J’ai déjà attendu trop longtemps avant d’écrire mon ressenti sur ce Villeneuve… Tout ce que je sais, c’est que j’ai littéralement adoré la proposition du réalisateur canadien avec ce film. La réalisation est parfaite, l’intrigue de base étonnante, la mise en scène vertigineuse, et Jake Gyllenhaal au top du top. Aucun mot de ce film, aucune scène de ce film, n’ont été écrit et incorporé au scénario par hasard. C’est ce que j’aime avec ce film, géant puzzle qui finit par prendre tout son sens lorsque l’on prend quelques instants de réflexion pour faire les connections. Quoi que « tout son sens », à peine quand même, puisque c’est également le genre de films où certains indices nous laisseront toujours des doutes. On peut cela dit tirer des conclusions finalement assez évidentes, même si certaines zones d’ombres resteront toujours non élucidées. Et là se trouve tout le charme du film. On prendra du plaisir à le voir, le revoir, essayer d'y voir des signes où des métaphores partout... En définitive un très bon film sur le subconscient et la remise en question de soi-même face au regard d’autrui.
    Baptiste_Erondel
    Baptiste_Erondel

    27 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Lorsque l'on comprend toutes les subtilités aussi incroyables soient-elles, Enemy se révèle un pur chef d'oeuvre scénaristique où indices et labyrinthes se mêlent dans un univers schizophrène parfaitement mis en scène. Avec une fin très étonnante, on comprend cette histoire farfelue mais intelligente et assumée.
    Il n'y a réellement plus de mots pour décrire cette expérience cinématographique hors du commun.
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