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framboise32
149 abonnés
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3,5
Publiée le 6 septembre 2014
Si vous aimez les films "faciles" qui vous donnent toutes les réponses, Enemy n’est pas pour vous ou alors faites-en une expérience. Le film commence par nous raconter le quotidien d’Adam, un professeur d’histoire sans histoires. Adam mène une vie paisible et parfaitement réglée. Il a une relation avec Mary. Un jour, lors d’un visionnage, il découvre qu’il a un sosie parfait, un acteur de second rôle, Anthony. Adam le contacte, les deux hommes se rencontres, leurs histoires s’entremêlent.L’atmosphère du film est pesante. On est happé par l’histoire, parfois effrayé. Le scénario est La ville de Toronto est brumeuse, étouffante. L’atmosphère est renforcée par le jeu de Jake Gyllenhaal qui interprète les deux personnages. Il apparaît dans pratiquement toutes les scènes, souvent silencieux, énigmatique. Tantôt dans le rôle de Adam le professeur tantôt dans le rôle de Anthony l’acteur. Deux personnages différents qu’il interprète avec nuance tout en intensité.
Enemy est un film lent, étouffant et complexe. Un puzzle . Jake Gyllenhaal est au top !
Avec cet "Enemy", Denis Villeneuve s'essaie au thriller fantastique, marchant dans les pas d'un Brian de Palma ou d'un Roman Polanski. Mais ne réalise pas un "Locataire" ou "Rosemary'baby" qui veut... Contrairement à ses aînés, cet "Enemy" manque de jus et à trop vouloir s'enfermer dans le huis-clos finit par décevoir... Et pire, à ennuyer. Certes Jake Gyllenhaal fait bien tout ce qu'il peut, mais l'intrigue reste trop mince, et parfois trop alambiquée, pour emporter la mise. Une déception pour le réalisateur de "Prisoners".
Adam, un professeur d'histoire à l'Université de Toronto, consacre certains de ses cours aux dictatures et à leur force de manipulation des masses. Une mise en abyme du cinéma mainstream qu'il côtoie sans jamais se plier à toutes ses contraintes ? (...) Sans donner de solution à son énigme, Villeneuve nous plonge dans un cauchemar existentiel, que la citation de Saramago ("Le chaos est indéchiffrable") placée au début du film illustre parfaitement. Une belle usine à fantasmes, parfois un peu vaine mais toujours fascinante.
Un premier visionnage laisse le spectateur pantois. On apprécie l'effort du réalisateur du très bon "Prisoners" notamment pour l'ambiance mise en place avec une belle photographie et une bande son qui colle à celle-ci ainsi que pour une histoire assez complexe qui pousse à réfléchir. Le rythme est assurément très lent et laissera de côté un paquet de spectateurs mais le film mérite d'être compris tant le scénario est trituré.
Tel un disciple de Christopher Nolan, Denis Villeneuve, après un bon Prisoners qui avait su réconcilier les amoureux du cinéma indépendant avec les mordus de blockbusters, nous convie au nouveau piège qu'il a conçu depuis : Enemy. Gardant le flambeau du premier rôle qu'il partageait avec Hugh Jackman précédemment, Jake Gyllenhaal interprète ici un double rôle, sans mauvais jeu de mot, puisqu'il se confronte à son sosie dans un thriller aux couloirs sombres plein de mystères et de questionnements internes. En effet, preuve en est puisqu'un second visionnage serait privilégié, le métrage n'a de cesse de jouer avec nos sens : le spectateur se retrouve vite emporté dans la spirale du piège, sans repère, où ce qui semble n'est plus. Mélanie Laurent et la ravissante Sarah Gadon en support, le véritable pilier de l'oeuvre reste l'homme, perturbé et malmené, entre images du subconscient qu'il reste complexe de déchiffrer. Une oeuvre qui aurait mérité mieux.
Lent et contemplatif, le dernier film de Denis Villeneuve est laborieux. À trop vouloir jouer la carte du mystère, Enemy surfe finalement sur énormément de vide à travers la quête d’un homme face à son sosie et la personnification de ses craintes. Malgré une ambiance feutrée et intrigante, Enemy ne parvient jamais à installer le malaise et la curiosité escompté, entre une histoire prévisible et un traitement éteint, où l’étrange laisse rapidement place à l’ennui. Après le très haletant Prisoners, j’espérai bien mieux. (...) C’est dommage, car le film de Denis Villeneuve est une œuvre curieuse et originale, qui mérite d’être vu ne serait-ce pour applaudir l’effort, mais aussi pour voir autre chose que du cinéma formaté. À tenter, donc.
J'avais absolument adoré "Prisoners" et "Incendies", je plaçais dans Denis Villeneuve parmi mes réalisateurs préférés, et j'attendais encore un coup de maître pour "Enemy". Malheureusement, l’enchantement n'a pas fonctionné et je dois avouer que je suis probablement passé à côté du film. Alors, certes, le film donne quelques pistes de réflexion avec les araignées présentes à plusieurs moments clés, mais la signification n'est vraiment pas explicite, il devient donc très difficile d'interpréter quoi que ce soit. Le message sur l'infidélité est, en revanche, assez intéressant où deux couples sont mis en opposition. Dans chacun, Jake Gyllenhaal incarnant deux parfaits sosies. On pourra donc regretter que "Enemy" se donne des grands airs, voulant laisser libre interprétation au spectateur mais sans jamais vraiment aiguiller la réflexion. Mieux vaut commencer par regarder les autres films de Villeneuve, bien plus aboutis à mon sens.
Après le film noir avec « Prisoners », Villeneuve revisite cette fois-ci le thriller psychologique parano, dans la lignée des De Palma et Lynch. Cet « Ennemy » joue sur la figure de la dualité, ou du double, un grand classique du genre. Sans le révolutionner, il lui donne cependant un visage intéressant et personnel, avec une histoire de sosie. Il touche là, je trouve, quelque chose de très juste sur la peur et l’identité. Suis-je le seul à être moi sur cette terre, ou existe-t-il un autre moi quelque part ? Peut-on me voler mon identité ? Il y a là une certaine angoisse existentielle très efficace, bien travaillée avec une mise en scène brouillant les frontières entre réel et fantasme. Malheureusement, Villeneuve ne pousse pas cette thématique jusqu’au bout, et développe également le thème plus convenu de la relation homme-femme, et la peur de l’engagement. Il souffre aussi d’un petit problème de longueur : le film est bien trop court pour tout ce qu’il veut développer ; les personnages féminins sont du coup un peu artificiels. Le comble revient au personnage de la mère, qui arrive pour une seule scène sans raison et sans conséquence ! J’avais eu le même problème de maman désincarnée dans « Only God Forgives » ; un personnage apparemment important mais trop bâclé pour convaincre, au point de faire décrocher du film… Reste alors le personnage central, qui, lui, est très bien travaillé. Son écriture est très fluide, malgré les nombreuses complexités du récit, et Jake Gylennhal se débrouille très bien avec un double jeu. Le récit est captivant tout en restant mystérieux, sans donner trop de clés au spectateur. La mise en scène est oppressante à souhait, et surprend plusieurs fois avec quelques images visuellement effrayantes autant que symboliquement puissantes. Bref, un bel exercice qui devrait plaire aux amateurs d’histoires étranges et inquiétantes
Etant quelqu'un de pragmatique, concret et bassement terre à terre, je ne peux réellement accrocher aux films comme "Enemy" qui sont à double-fond, voire à triple tiroir. Je ne suis donc pas arrivé à voir cette histoire, où le réalisateur Denis Villeneuve retrouve Jake Gyllenhaal qui était également (avec Hugh Jackman) le héros de son précédent "Prisoners", autrement qu'au premier degré. Et puis de toute façon, je ne cherche plus à échafauder des théories sur des œuvres d'auteurs qui se la jouent David Lynch, d'autant que j'ai juste après le visionnage à aller sur Allociné chercher les réponses. Que voulez-vous, on devient fainéant avec l'âge. Toutefois, c'est quand même plutôt bien fait et l'on est fort intrigué par cette aventure qui nous parle forcément, vu que l'on a tous entendu dès notre enfance la théorie selon laquelle nous avons tous quelque part dans le monde un sosie parfait. A ce titre, il est d'ailleurs intéressant et peut-être même étrange que cette évocation suive de très près le tout récent "The face of love" qui jouait sur la même thématique. En outre, comment ne pas craquer devant ces jolies blondes qui nous montrent ici leurs jolis corps, surtout Mélanie Laurent que l'on n'avait jamais vue aussi déshabillée et qui dévoile une belle paire de nichons que l'on ne soupçonnait pas aussi rebondis. Eux, en revanche, sont clairement nos amis !
Un film qui passionne de la première à l'avant-dernière minute et une chute finale à la fois déroutante et frustrante... Certes, ce film n'a rien de logique et de lisse, mais sans doute aurions-nous préféré une chute moins brutale!
Denis Villeneuve se paie un trip David Lynch. Il fait d’Enemy un « documentaire sur [son] subconscient, ou inconscient de Jake Gyllenhaal ». C’est déjà moyennement clair. L’acteur y hérite d’un étrange sosie, une copie conforme qui n’a pourtant ni le même métier, ni le même foyer. Devant le peu d’indices lâchés par le réalisateur, on se gardera de trop vite s’associer au concert de fines analyses dont le net pullule. A l’évidence, il faut plusieurs visionnages pour arriver à la moindre certitude. Je ne suis pas toujours friand de ce genre de films, qui se réservent aux cinéphiles les plus entreprenants, et souvent surtout les plus indulgents. Non que tout doit être toujours limpide, mais il faut quand même nous fournir une piste. Les signes ici sont tellement discrets qu’on les assimile au hasard, sinon à de la maladresse. Et pourtant, mis bout à bout, c’est vrai qu’il y a comme une lumière. Encore faut-il la voir. Il aurait probablement fallu une cassure plus nette entre l’interprétation, le décor et la personnalité de ces deux mi-héros. Une explication plus franche de l’image de l’araignée castratrice, un montage liant mieux les univers dans leur dualité, une mise en scène marquant plus clairement les diverses réalités. Sans doute le canadien y aurait vu pour son public une marche trop facile. Avait-il raison, il n’y aurait qu’une seconde lecture pour le savoir. Mais le veut-on vraiment ?
Un excellent thriller psychologique, l'interprétation est excellente . Après faut accrocher aux film , car il est long a démarrer . Et ensuite faut rester attentif , sinon on ne comprend rien aux final .
Après l'excellent Prisoners, Denis Villeneuve nous offre une nouvelle réalisation plus complexe et beaucoup moins rythmée. Malgré un excellent Jake Gylenhaal qui nous campe un double rôle réussi, et une idée de scénario très originale, le film a bien du mal à démarrer. C'est relativement mou du début à la fin, et la BO est bien trop répétitive. Un film en dent de scie, qui côtoie l'excellent comme le médiocre, mais le spectateur est tout de même pris dans l'engrenage et meurt d'envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Cinéaste talentueux et désormais bien reconnu après son « Prisoners », Denis Villemneuve nous propose avec « Enemy » un thriller psychologique très perturbant et mystérieux qui ne se dévoile finalement jamais. Le thème du double, déjà abordé dans de nombreux films, est traité avec une approche très symétrique de la vie des deux personnages qui permet de défendre plusieurs interprétations. Car si Villeneuve soigne beaucoup l’esthétique de sa mise en scène : narration très lente, photographie jaunie, son scénario semble volontairement anarchique pour perturber le spectateur en dispersant des énigmes qu’il sera chargé de résoudre à la fin. Un principe qui divise aussi car il peut laisser penser que Villeneuve a choisi la facilité en laissant plusieurs portes ouvertes qui ne laisseront personne indifférent.