AlloCiné
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Votre avis sur Enemy ?
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BeatJunky
Bon ben voilà, il faut l'avouer: j'ai rien compris! J'ai beau lire des lignes et des lignes de critiques et d'interprétations, je ne suis pas convaincu puisqu' aucune ne semble 'accord avec l'autre! Que tirer de cette dernière image? C'est tout l'intérêt du film, sans comprendre celle-ci le film n'a pas grand intérêt et va en déstabiliser plus d'un! J'en ai entendu des ;"la tristesse du film!!!" ou "Ah ben d'accord, c'est nul!" pendant le générique! Ou les gens se regardent, sans voix... soit parce qu'ils sont comme moi, déçu de ne pas avoir capté ce que Villeneuve a voulu faire passer, soit parce qu'ils ont justement tout capté et qu'il sont sur le cul! Je pense qu'en comprenant cette image, on prend une sacré claque tellement le film vous plonge dans une atmosphère angoissante et oppressante. De ce côté, je m 'étais préparé et je n'ai pas été déçu. Tout comme l'interprétation de Jake Gyllenhal qui confirme que c'est un très grand acteur. Quel regard inquiétant, le mec est carrément dans son(ses) rôles. Un film qui doit se voir deux fois à mon avis pour décrypter les petits détails que Villeneuve à poser partout pour parvenir à le capter.
SebLefr3nch
Entre deux films devenus incontournables, Incendies et Prisoners, Denis Villeneuve a tourné Enemy, sa première collaboration avec Jake Gyllenhaal. Mais il ne sort que maintenant suite au succès très bien mérité de son chef d'oeuvre Prisoners. Même si Enemy ne bénéficie pas d'un scénario très étoffé, l'ambiance, la réalisation, le rythme, la musique et la très belle performance de Jake Gyllenhaal permettent d'en faire un thriller intimiste captivant et très esthétisant. Les plans sont magnifiques, proches de la publicité. Jake Gyllenhaal est incroyable en interprétant deux personnages très différents l'un de l'autre et montre qu'il peut être une tête d'affiche qui en impose. Mélanie Laurent apparait très peu donc difficile de s'en faire une idée. Seule la fin est très surprenante et est un peu incompréhensible ce qui gâche le plaisir... On retiendra moins Enemy par rapport à Incendies et Prisoners. Mais pour un petit film. il reste tout à fait correct.
Un film atypique (peut être) mais envoûtant . Jusqu'au bout on nage en eaux profondes entre Thriller autant fantasmatique que psychologique et un film à la frontière du fantastique . Entre réalité et phobie . Jusqu'à la fin (et après) on se pose (et posera ) la question de ce qu'on a vu . C'est la deuxième collaboration entre Denis Villeneuve et Jake Gyllenhaal (après l'excellent ! D Villeneuve confirme son goût pour les histoires particulières et sa gestion (très bonne) des acteurs .
J Gyllenhaal est quand à lui excellent . Une grande prestation !
La présence énigmatique de la française Melanie Laurent et de Sarah Gadon sont aussi à mettre au crédit du film . Seul bémol . Un peu lent à démarrer ?
J Gyllenhaal est quand à lui excellent . Une grande prestation !
La présence énigmatique de la française Melanie Laurent et de Sarah Gadon sont aussi à mettre au crédit du film . Seul bémol . Un peu lent à démarrer ?
Film de Denis Villeneuve, « Enemy » entremêle scénario complexe, ambiance malsaine et psychologie maladive.Tout commence par le récit d'une dictature dans la bouche d'Adam à ses élèves pendant un de ses cours. Cela peut paraître anodin mais en fait ça ne l'est pas et nous allons voir pourquoi dans le dernier paragraphe de cette critique réservée aux personnes ayant vu le film et voulant un point de vue...Du reste ce scénario complexe où on peut voir des araignées et où il semble y avoir plus d'un brin de schizophrénie volé chez « Fight Club », est de bonne qualité même si on peut reprocher plus d'une chose à cette histoire.Ce scénario est plutôt original puisque ce genre d'histoire de sosie ,n'a pas été beaucoup vu dans des films. Là où cela manque d'originalité c'est dans le traitement des personnages. On ressent bien une maladie profonde du personnage campé par Jake Gyllenhal. Une des références filmique de cette situation est le film « Fight Club » de David Fincher mettant en scène un personnage schizophrène. Le problème avec le film de Villeneuve c'est qu'il est bien moins passionnant. «Enemy » un film qui se révèle au final assez décevant. Son manque de passion et son manque de rythme y sont pour beaucoup. Le film dure 1h30 mais on est heureux que cela se termine puisque le rythme reste très lent jusqu'aux scènes finales où là seulement cela s'accélère un peu. Le récit ne passionne pas véritablement et je ne sais pas vraiment à quoi cela est dû. Si on compare avec le précédent film de Villeneuve, « Prisoners », il y a pas photos le prédécesseur remporte la mise. Alors que « Prisoners » instaurait une ambiance glauque et malsaine avec des personnages intéressants (Jake Gyllenhal et Hugh Jackman), ici « Enemy » se contente de l'ambiance pour laisser de côté ses personnages. Les seuls personnages intéressants étant Adam et Anthony. Du reste les femmes sont très en retrait (surtout Mélanie Laurent).Autre point qui m'a marqué mais plus technique cette fois, c'est la photographie. La comparaison avec « Prisoners » donnerait encore vainqueur ce dernier puisque « Enemy » arbore un jaune assez terne qui pollue véritablement l'écran. Pas très agréable et pas franchement utile. Au niveau de la bande-son, elle n'est pas impressionnante et a du mal à faire monter la tension dans les moments propices. Elle est à l'image du film, plein de bonnes intentions mais ne nous fait jamais vraiment décoller. Au niveau du casting c'est très hétérogène. Jake Gyllenhal est plutôt bon dans ses deux rôles et sait faire ressortir les traits de ses deux personnages. Sarah Gadon est quant à elle très convaincante dans son rôle de femme enceinte désespéré. Enfin Mélanie Laurent a quant à elle été en retrait et ne s'est pas toujours montré à son avantage notamment à la fin.Pour conclure sur « Enemy » et son scénario complexe, on restera quand même déçu car on en attendait mieux. La photographie pas très soignée, le manque de passion, le manque de rythme, le manque de suspense, la complexité du scénario et la bande-son qui ne décolle jamais en sont pour quelque chose. Du reste le casting a été bon et les intentions étaient loyales.
blacktide
Denis Villeneuve revient en force après son surprenant "Prisoners" en adaptant un roman de José Santiago (The Double). Dans "Enemy", il raconte l'histoire d'un homme à la vie plutôt banale qui en regardant un film voit un figurant qui lui ressemble énormément. La seule différence, c'est le type d'habits et le caractère des personnages (et Anthony a une alliance). Il va alors le contacter et le rencontrer mais tout ne va pas très bien se passer par la suite... Dans la peau des deux personnages, on retrouve Jake Gyllenhaal qui est impressionnant dans son interprétation. Il montre ainsi tout son talent d'acteur. C'est assez marrant de se dire que Jake parle à lui même dans certaines scènes. Le scénario du film est très original, avec de l'érotisme et beaucoup de suspens digne du grand David Lynch. Tout n'est pas compréhensible durant le film, il m'a fallu 10 minutes avant de comprendre la signification de la fin, c'est assez psychologique et plutôt bien tourné: ça finit sur un plan d'une araignée géante. Pour comprendre le film, il faut faire attention aux dialogues qui sont vachement important pour la signification globale. Le film manque de rythme et est assez ennuyant (ça ressemble par moment un peu à Only God Forgives: on s'attarde sur des moments inutiles...) mais il y a beaucoup de suspens et on a envie de comprendre ce qui va se passer avec les deux sosies. C'est un film assez étrange et très particulier mais vachement intéressant si vous aimez les films de réflexions. Résultat: "Enemy" est un super film très divertissant bien qu'un peu ennuyant!!!!!!!!!!!
Les films comme celui-là sont quand même rares.. Comme le dit "Le fossoyeur" sur Youtube : c'est un mindfuck.. De toute façon c'est simple, à moins d'être surdoué, on sort de ce film en ayant sa propre interprétation qui n'est pas forcément la bonne.. Personnellement, à la fin de mon visionnage, j'avais ma propre interprétation, et elle était totalement plausible (même si elle était un peu tirée par les cheveux quasiment tout concordait..). Je ne savais pas si c'était la bonne interprétation (d'ailleurs, y en a-t-il vraiment une seule ?) et si ça l'était il n'y a pas énormément d'indices dans le film pour nous la faire comprendre. Mais ensuite j'ai vu l'analyse du Fossoyeur sur Youtube, et là je me suis dit "ah oui, pas mal ! Vraiment pas bête, tout s'explique".. Ce n'est pas ce que j'avais imaginé, mais ça correspondait aussi au film. En bref, ce film est extrêmement complexe, c'est une énigme, mais il est tout de même assez ouvert et chacun y comprend ce qu'il veut. Scénaristiquement il est fort. La réalisation l'est tout autant, avec une ambiance bien oppressante.. Villeneuve parvient à faire quelque chose de rare : il nous embrouille, mais nous tient en haleine. Le film est assez lent, mais il nous chope et nous garde. Son étrangeté nous captive. Ses acteurs également, surtout Jake Gyllenhaal qui tient là l'un des meilleurs rôles de sa carrière, car jouer ces deux personnages bien différents au niveau de la personnalité n'était pas un défi facile à relever. Les musiques ne sont pas très complexes, même plutôt simples, mais sont très prenantes et nous plongent bien au coeur de cette histoire de dingue. Au final, le film donne un très bon résultat mais aurait gagné à être un poil plus précis, car même l'explication la plus logique est extrêmement difficile à comprendre par soi-même.
Enemy est un film ô combien spécial, en effet sans avoir un peu d'aide, il est assez difficile de le comprendre, en tout cas en une seule fois... (J'avoue que moi-même j'ai dû voir la vidéo du Fossoyeur dans les bonus du DVD pour comprendre les points principaux.)
Rajouté à une histoire compliquée, le film est aussi très lent (malgré l'heure et demi de durée seulement, il paraît facilement deux heures, surtout qu'il a été vendu comme un film contenant de l'action, rf la bande-annonce) et très oppressant aussi puisque les décors sont très sombres (on a franchement envie d'ouvrir les rideaux à chaque fois qu'ils sont dans une pièce) et cette impression est amplifiée par la BO du film, le peu de dialogues et le jeu des acteurs (tout en retenu).
Comme dit plus haut, si le film paraît long pendant le visionnage, le fait d'avoir une explication permet tout de même de rajouter de l’intérêt à cet Enemy spoiler: (même si quand on sait de quoi il en retourne, pour faire simple la schizophrénie du personnage principal, d'autres films reviennent en tête et font penser qu'on peut faire mieux, je pense à Fight Club, même si c'est dans un tout autre style)
et ainsi être plus indulgent sur les notes (les plus mauvaises sont surtout motivées par l'incompréhension...).
Enemy est donc un film compliqué, étrange mais tout de même intéressant et porté par la prestation impeccable de Jake Gyllenhaal...
Rajouté à une histoire compliquée, le film est aussi très lent (malgré l'heure et demi de durée seulement, il paraît facilement deux heures, surtout qu'il a été vendu comme un film contenant de l'action, rf la bande-annonce) et très oppressant aussi puisque les décors sont très sombres (on a franchement envie d'ouvrir les rideaux à chaque fois qu'ils sont dans une pièce) et cette impression est amplifiée par la BO du film, le peu de dialogues et le jeu des acteurs (tout en retenu).
Comme dit plus haut, si le film paraît long pendant le visionnage, le fait d'avoir une explication permet tout de même de rajouter de l’intérêt à cet Enemy spoiler: (même si quand on sait de quoi il en retourne, pour faire simple la schizophrénie du personnage principal, d'autres films reviennent en tête et font penser qu'on peut faire mieux, je pense à Fight Club, même si c'est dans un tout autre style)
et ainsi être plus indulgent sur les notes (les plus mauvaises sont surtout motivées par l'incompréhension...).
Enemy est donc un film compliqué, étrange mais tout de même intéressant et porté par la prestation impeccable de Jake Gyllenhaal...
Comment critiquer ce que je viens de voir ? J'ai assister à un psychodrame hors du commun, certes, mais c'est typiquement le genre d'intrigue qui vous fait vite comprendre que tout ce que vous avez essayez d'assimiler est faux. Ce n'est pas un reproche, c'est un constat. Enemy, c'est l'archétype du thriller où les symboliques et les plans, soit disant quelconque, ont la charge d'apporter quelques éclaircissements sur la tourmente du personnage. Moi déjà, je suis parti dans l'idée que la ville entière était une représentation du cerveau dérangé d'Adam. J'ai également pensé ( avec cette fois ci plus de convictions ) que les câbles à haute tension pouvaient représenter un système nerveux ou tout simplement être les guides spirituels des deux protagonistes. Je sais, ça parait tiré par les cheveux, d'ailleurs j'ai dû mal à y croire moi même, au moment où j'écrit ces lignes. Mais bon, à titre d'exemple je pourrai cité juste la scène où Adam se rend au lieu de rendez vous : juste avant qu'il ne descende, un plan fixe filme son visage tracassé, et dans le reflet de la vitre de sa voiture, des lignes à haute tension. Le plus éloquent c'est que ces câbles s'arrêtent pile là où se trouve Adam. Voilà pourquoi j'en ai déduit que ces câbles pouvait être des sortes de guides. Mais bon après c'est juste une idée parmi tant d'autres. D'ailleurs les idées et les réflexions se sont bousculées dans ma tête tout le long du film. J'étais en attente d'un twist qui piègerait définitivement le spectateur. Et je dois dire qu'au lieu de posséder un twist horrifique, la fin se transforme un peu en un amas de mindfuck géant. De part son éclairage jaunâtre inquiètant et sa musique lancinante, Villeneuve distille un suspense caractéristique, mais il ne fait pas l'étalage complet de son savoir faire. Il aurait très bien pu ne pas suivre au millimètre le livre. Avec une telle histoire, le mot confusion devait surplomber tout le film. C'est le cas, mais pas de la manière dont je l'aurai souhaité. Too bad.
Même s'il est considéré comme l'un des films les moins bons réalisés par Denis Villeneuve, et même si je suis de cet avis, "Enemy" reste un bon film, pas extraordinaire et avec des défauts, mais c'est pas pour autant mauvais, au contraire, c'est un gage de qualités. Mon avis sur "Enemy" : j'ai trouvé que c'est un film très intéressant, rempli de suspens et de bonnes idées d'intrigue, le personnage (enfin le double personnage) de Jack Gyllenhaal est franchement bien réussi, l'intrigue du film est vraiment intéressante, et ce qui m'a plus, c'est tout le côté mystérieux qu'il peut y avoir tout autour. Les soucis du film que je pourrais citer sont le rythme qui empathie terriblement, qui ralentit par moment. A noter que c'est le film le plus court réalisé par Denis Villeneuve, contrairement à "Prisoners", ou "Premier Contact" et "Blade Runner 2049" qui sont sortis après, mais même ça, le rythme du film ralentit et on a tendance à trouver le temps long, et ce même si le film dure 1H30. Quand je dis que le film dégage un côté mystérieux, c'est pas pour rien ! Sans rentrer dans le spoil, je dirais que le film nous montre des choses étonnantes, mais sans pour autant donner des explications, en particulier à la fin du film, et résultat : on se pose beaucoup de questions et on se demande clairement en quoi signifie ces choses intrigantes, et perso, je trouve ça chouette. Niveau casting, Jack Gyllenhaal est très bon dans ce film, surtout qu'il interprète deux rôles à la fois, l'un timide et l'autre brutal, il est très bien investi et ne surjoue pas lorsqu'il s’énerve. Sarah Gadon joue très bien aussi, Mélanie Laurent est pas trop mal non plus même s'il a tendance à en faire trop des fois lorsqu'elle joue l’affolement. Isabella Rosselleni est bien aussi et le reste du casting va et vient. La musique du film est par contre très oubliable et quasi absente. En conclusion, même si c'est pas le meilleur film de Denis Villeneuve, "Enemy" reste bien et a le mérite d'être regardé, surtout pour son intrigue et le mystère qu'il dégage.
"Enemy" fait partie de ces (rares) films dont on sort en se demandant ce que l'on vient de regarder. C'est très malin de la part de Villeneuve, car dans le doute, soit il n'y a rien à comprendre, soit c'est peut-être un chef d'œuvre, surtout au vu du double jeu tout en subtilité de Gyllenhaal...
Cet "Enemy" est un sacré mindfuck, pour le coup une aspirine, un second visionnage et une aide extérieure (en l’occurrence les internautes et une poignée d'interviews du réalisateur) n'ont pas été de trop pour déterminer un sens plausible au film parmi les trouzaines de pistes qu'il lance. A en juger par les notes relativement basses des spectateurs, j'imagine que ceux-ci s'attendaient davantage à un thriller dans la veine de "Prisoners" qu'à cet OVNI Lynchéen. Pourtant le film annonce d'emblée la couleur dès sa première image, à savoir un fond noir qui font ressortir quelques mots: "Le chaos est un ordre pas encore déchiffré", qui qualifient direct le film d'énigme destinée au spectateur que Denis Villeneuve invite à se triturer les méninges. En ce qui me concerne j'ai aimé, voire plus que ça car c'est difficile à transcrire avec une simple note mais le cœur de ce film est absolument bluffant. Si j'avais quelques reproches à faire ils seraient au niveau de la forme du film. Pas de la réalisation qui est excellente, à la fois sobre et extrêmement riche de détails à chaque image et baignée dans un filtre jaunâtre qui tranche parfaitement avec l'obscurité de l'image, ni au jeu d'acteur puisqu'on connait tous le talent Jake Gyllenhaal, changer de personnage comme de chemise au cœur d'un même film ne semble lui poser aucun problème. Je dirais simplement que le film est trop lent dans le déroulement de ses actions, un film d'auteur n'a pas forcément à être tourné au ralenti pour être pertinent or c'est un peu le cas ici. Ça passe forcément par la direction d'acteur, notamment dans le débit de paroles de Jake Gyllenhaal parfois excessivement lent. Ça passe aussi quelque part par la réalisation qui,n si inventive soit-elle, est avare en mouvements de caméra, privilégiant largement les plans-séquences ce qui peut s'avérer presque soporifique pour un public non averti. Mais le cœur du film, plus que sont intrigue en elle-même, est sa portée symbolique, et là chapeau bas à Denis Villeneuve. L'histoire n'est pas compliquée en elle-même, c'est rarement le cas lorsqu'on commence à creuser sous la surface d'un film:
spoiler:
Adam est un homme frustré par les barrières imposées par lui-mêmes ou les différentes figures féminines de sa vie (représentées par les différentes formes d'araignées), qui l'empêchent de vivre pleinement celle-ci qu'il s'agisse d'un niveau sexuel, professionnel ou sentimental (la véritable scène-clé de la compréhension du film est d'ailleurs le cours d'Adam sur la notion de contrôle, et le fait qu'il soit répété deux fois à l'identique est loin d'être anodin). Pour moi (et c'est l'interprétation la plus répandue vis à vis du film), Anthony n'est qu'une projection d'Adam, un idéal identique au modèle mais qui lui profite pleinement de sa vie, le cadre de l'histoire étant le subconscient d'Adam. Le reste n'est qu'une suite logique de tout ça.
Un film sur les problèmes existentiels communs à chacun donc, mais présentés sous un angle inhabituel. Cela fait de "Enemy" une étrangeté difficilement abordable, mais aussi un des films les plus intrigants et les plus intéressants de l'année. A part pour "Her" et peut-être à la limite "Only Lovers Left Alive", je n'avais pas potassé comme ça les tenants et aboutissants d'un film de cette année jusqu'à celui-ci.
Un film sur les problèmes existentiels communs à chacun donc, mais présentés sous un angle inhabituel. Cela fait de "Enemy" une étrangeté difficilement abordable, mais aussi un des films les plus intrigants et les plus intéressants de l'année. A part pour "Her" et peut-être à la limite "Only Lovers Left Alive", je n'avais pas potassé comme ça les tenants et aboutissants d'un film de cette année jusqu'à celui-ci.
Réfléchis, réfléchis, réfléchis, je ne comprend pas ce film et ça m'énerve vraiment c'est un très bon film mais vraiment, c'est vraiment un bon film, la réalisation est excellente, les acteurs sont géniaux et l'histoire est incompréhensible et honnêtement je ne sais pas quoi penser de ce film.
Un conseil: Regardez-le.
Un conseil: Regardez-le.
"Enemy", dirigé par Denis Villeneuve, est un thriller fantastique qui tisse un récit complexe et souvent déroutant, ponctué de symbolisme dense et de questions sur l'identité, la dualité et le subconscient. Le film, adapté du roman "L'Autre comme moi" de José Saramago, suit Adam, un professeur d'université introverti, qui découvre l'existence de son sosie parfait, Anthony, entraînant les deux hommes dans une spirale vertigineuse de réalités entremêlées.
Villeneuve, connu pour son habileté à construire des atmosphères enveloppantes et des narrations énigmatiques, excelle une fois de plus dans la création d'un monde où le malaise et la tension sont presque palpables. La photographie de Nicolas Bolduc, baignée de teintes jaunâtres et sombres, renforce cette ambiance opressive, tandis que la musique de Danny Bensi et Saunder Jurriaans enveloppe le récit d'une couche supplémentaire d'inquiétude.
Jake Gyllenhaal, dans un double rôle exigeant, livre une performance remarquable, naviguant avec brio entre la passivité mélancolique d'Adam et l'arrogance provocante d'Anthony. Les actrices Mélanie Laurent et Sarah Gadon apportent également des contributions significatives, bien que leurs personnages soient malheureusement relégués à des rôles plus périphériques, servent davantage de révélateurs pour les conflits internes d'Adam/Anthony.
Cependant, malgré ces qualités indéniables, "Enemy" souffre de certaines faiblesses qui empêchent le film d'atteindre son plein potentiel. Le scénario, bien que fascinant dans son exploration de thèmes psychologiques et existentiels, peut parfois sembler trop cryptique, laissant le spectateur désireux de plus de clarté ou de résolution. De plus, la lenteur délibérée du rythme et l'ambiguïté persistante pourraient décourager ceux qui cherchent une expérience plus conventionnelle ou gratifiante.
En somme, "Enemy" est un film qui défie les attentes, offrant une expérience cinématographique qui est à la fois intellectuellement stimulante et émotionnellement perturbante. Bien qu'il ne soit pas exempt de défauts, notamment dans sa narration parfois trop opaque et son développement de personnages inégal, le film brille par sa réalisation technique, sa direction artistique soignée, et une performance centrale captivante de Jake Gyllenhaal. C'est un voyage cinématographique qui récompensera les spectateurs patients et réfléchis, prêts à plonger dans ses profondeurs labyrinthiques, même si tous ne trouveront pas le chemin de sortie totalement satisfaisant.
Villeneuve, connu pour son habileté à construire des atmosphères enveloppantes et des narrations énigmatiques, excelle une fois de plus dans la création d'un monde où le malaise et la tension sont presque palpables. La photographie de Nicolas Bolduc, baignée de teintes jaunâtres et sombres, renforce cette ambiance opressive, tandis que la musique de Danny Bensi et Saunder Jurriaans enveloppe le récit d'une couche supplémentaire d'inquiétude.
Jake Gyllenhaal, dans un double rôle exigeant, livre une performance remarquable, naviguant avec brio entre la passivité mélancolique d'Adam et l'arrogance provocante d'Anthony. Les actrices Mélanie Laurent et Sarah Gadon apportent également des contributions significatives, bien que leurs personnages soient malheureusement relégués à des rôles plus périphériques, servent davantage de révélateurs pour les conflits internes d'Adam/Anthony.
Cependant, malgré ces qualités indéniables, "Enemy" souffre de certaines faiblesses qui empêchent le film d'atteindre son plein potentiel. Le scénario, bien que fascinant dans son exploration de thèmes psychologiques et existentiels, peut parfois sembler trop cryptique, laissant le spectateur désireux de plus de clarté ou de résolution. De plus, la lenteur délibérée du rythme et l'ambiguïté persistante pourraient décourager ceux qui cherchent une expérience plus conventionnelle ou gratifiante.
En somme, "Enemy" est un film qui défie les attentes, offrant une expérience cinématographique qui est à la fois intellectuellement stimulante et émotionnellement perturbante. Bien qu'il ne soit pas exempt de défauts, notamment dans sa narration parfois trop opaque et son développement de personnages inégal, le film brille par sa réalisation technique, sa direction artistique soignée, et une performance centrale captivante de Jake Gyllenhaal. C'est un voyage cinématographique qui récompensera les spectateurs patients et réfléchis, prêts à plonger dans ses profondeurs labyrinthiques, même si tous ne trouveront pas le chemin de sortie totalement satisfaisant.
Bonjour tout le monde, Voici un film puzzle transcendant, un film mystère, une œuvre cinématographique atypique , un vrai film d' auteur du quasi - génial réalisateur québécois Denis Villeneuve. A voir et à revoir . Cordialement . Gérard Michel
🎬 RENGER 📼
Première collaboration entre le réalisateur québécois et l’acteur américain Jake Gyllenhaal à qui il offre un double premier-rôle (bien que Prisoners (2013) soit sorti un an plus tôt, il a pourtant été tourné juste après celui-ci). A travers la libre adaptation du roman "L'Autre comme moi" ("O Homem Duplicado"), de l'écrivain José de Sousa Saramago, on se retrouve plongé au cœur d’un thriller à la psychologie tortueuse.
A travers ce dédale tortueux et en l’absence d’explication rationnelle, le film risque d’en laisser plus d’un sur le bas-côté, pour peu que l’on ne prenne pas la peine de pousser la réflexion un peu plus loin (c’est sûr que ça nous change des films prémâchés dit « grand public »). Ainsi, pour pleinement comprendre / appréhender les différentes subtilités et niveaux de lecture dont regorge le film, avec un scénario aussi alambiqué et ayant pour thème principal, la dissociation de la personnalité, il sera préférable de le revoir si l’on ne veut pas rester dans le flou total.
Une mise en abyme complexe, doucereuses et lancinante, magnifiée par la photo de Nicolas Bolduc à travers laquelle on se laisse porter dans les méandres schizophréniques de son héros et son sosie (ou plutôt de son subconscient). Côté distribution, Jake Gyllenhaal y est saisissant, face à Mélanie Laurent & Isabella Rossellini.
Oscillant entre Lynch & Cronenberg, Denis Villeneuve ne fait que confirmer tout le bien que l’on pense de lui.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
A travers ce dédale tortueux et en l’absence d’explication rationnelle, le film risque d’en laisser plus d’un sur le bas-côté, pour peu que l’on ne prenne pas la peine de pousser la réflexion un peu plus loin (c’est sûr que ça nous change des films prémâchés dit « grand public »). Ainsi, pour pleinement comprendre / appréhender les différentes subtilités et niveaux de lecture dont regorge le film, avec un scénario aussi alambiqué et ayant pour thème principal, la dissociation de la personnalité, il sera préférable de le revoir si l’on ne veut pas rester dans le flou total.
Une mise en abyme complexe, doucereuses et lancinante, magnifiée par la photo de Nicolas Bolduc à travers laquelle on se laisse porter dans les méandres schizophréniques de son héros et son sosie (ou plutôt de son subconscient). Côté distribution, Jake Gyllenhaal y est saisissant, face à Mélanie Laurent & Isabella Rossellini.
Oscillant entre Lynch & Cronenberg, Denis Villeneuve ne fait que confirmer tout le bien que l’on pense de lui.
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