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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 août 2014
« Enemy » est avant tout un film très spécial et complexe, dont le décryptage reste compliqué. Après l’excellent « Prisoners » de 2013 qui m’avait tellement marqué par son intrigue et son suspense, j’ai accouru dans les salles pour voir ce nouveau petit chef d’œuvre, enfin, ce que je croyais être un nouveau chef d’œuvre avant d’être véritablement déçu et ennuyé. Les 1h30 semblent durer 2h30, c’est long, la scène d’introduction laisse présager un film chiant et incompréhensible, mais au final on est captivé à partir du moment où Adam (l’excellent Jack Gyllenhaal) découvre son sosie dans un film. Mélanie Laurent et Sarah Gadon jouent vraiment super bien, le scénario est solide, intelligent et efficace, mais je reviens sur le fait que c’est très dur à comprendre, il faut démêler le vrai du faux, ce n’est pas vraiment un film en fin de compte. Mais après réflexion, on peut supposer pleins de scénarios différents, en tout cas, malgré les quelques rebondissements, les scènes avec les mygales originales mais complexes, les excellents casting et scénario, la fabuleuse mise en scène et la magnifique bande son, malgré tout cela, on reste énormément sur notre fin et on se pose des tas de questions différents sur « Enemy » car le dénouement final ne répond, finalement pas, à la question principale que l’on se pose : Quel est le lien entre les deux Jake Gyllenhall ?
"Denis Villeneuve qui nous a habitué jusqu’à maintenant à un cinéma convenu, ennuyant, moralisateur et même abjecte par moment, signe ici, son premier film décent (ou le contraire)."
Je n'ai strictement rien compris à ce film... C'est long, lent, étrange, glaciale, glauque, malsain, énigmatique, téléphoné parfois. Le scénario se perd et nous perd dans des méandres plus que fumeux et la fin est brutale et incompréhensible.
Le genre de film que l'on voudrait aimer. Des la premiere scene , on est happe par cette ambiance etrange ponctuee par un bande son prenante. Alors certes cette ambiance va tenir jusqu'au bout mais avec un rythme assez lent et surtout un sentiment tres enervant a la fin. Qui va comprendre la toute premiere scene et la toute derniere de ce film? Une incomprehension et un manque d'explication enervant.
Un thriller psychologique troublant mais un peu vain au final, qui laisse autant sur sa faim qu'il s'annonçait prometteur au début, malgré une mise en scène très classe.
Oh que ce film est difficile est suivre. Le rythme est lent (bien pour le coté stressant) et Jake Gyllenhaal est excellent dans ce double rôle. Mais l'histoire est difficile à comprendre et plusieurs hypothèses viennent à la fin sans savoir qu'elle est la bonne. Pour ma part, c'est un seul et même homme. Le film est donc un croisement entre Docteur Jekill et Figth CLub sans avoir la qualité de ces deux histoires .
C'est une grosse déception. Tout du long on espère une réponse qui ne vient jamais : c'est énervant ces scénarios qui promettent beaucoup et qui ne se donnent même pas la peine de donner des pistes de compréhension. "Enemy" fait finalement penser à du sous-Lynch, et contrairement aux films de ce dernier, on n'a pas envie de chercher une explication tant on a le sentiment de s'être fait arnaquer. Il reste quand même un film envoutant - mais très frustrant - et une superbe mise en image.
Déroutant, le propos est tout ce qu'il y a de plus approprié après avoir vu Enemy. Si vous comprenez l'ensemble de l'histoire, sous tout ses aspects, si vous parvenez à déchiffrer le mystère de l'araignée ainsi que la fin, alors vous avez su être parfaitement transporté par l'intrigue. Si vous avez le moindre doute, je vous invite à rechercher sur Internet, les explications de cette oeuvre inclassable. Denis Villeneuve réalise un film avec sa patte particulière, gris, déprimant et très posé. Jake Gyllenhaal trouve lui, un double rôle à sa mesure et montre les différentes nuances de son jeu d'acteur. Enemy est perturbant, sa basse note est probablement le reflet d'une incompréhension initiale, il est pourtant sur que lors d'un deuxième visionnage, sa note serait tout autre.
Denis Villeneuve s'essaye au thriller psychologique traitant de la découverte très déstabilisante du double exact, du sosie parfait de Adam (Jake Gyllenhaal), prof d'histoire à l’Universite. Il découvre par hasard son portrait identique en visionnant un film, un acteur qui a la même voix que lui et exactement le même physique, il s'appelle Anthony Claire, c'est un acteur de série B. La suite du film est un entremêlement de différentes péripéties qui nous laissent parfois pantois. Bien difficile de dénouer ce problème qui a l'air totalement inextricable. La fin est franchement inintelligible, bien malin celui qui l'a comprise. Bien qu'il est dommage que le scénario soit un peu trop alambiqué, l'atmosphère embrumée de Toronto teintée de reflets jaunes est vraiment très bien rendue, elle colle parfaitement à une ambiance déjà profondément pesante et étouffante. Un film intéressant en définitive mais qui est gâché par un scénario bien trop compliqué.
De toile d’araignée en toile d’araignée, ENEMY nous offre un film aussi long que vain où la femme est réduite aux deux symboles : mère et sexy, sans vie sociale. L’homme perdu entre ses désirs et ses cauchemars-fantasmes navigue entre la réalité du prof de fac et le rêve de l’acteur de cinéma (à moins que ce soit l’inverse). Très long dans sa première partie, le film de Denis Villeneuve, est quelque peu sauvé par l’interprétation hors pair de Jake Gyllenhaal qui parvient à porter et incarner un scénario tortueux. Souvent ennuyeux, parfois pénible, le jeu de pistes à la David Lynch livre un produit très prétentieux, quelque part entre des études d’un tableau et le cinéma dit nouveau (la maîtrise technique en plus). Finalement un brouillon inégal et glacé où l’émotion se réduit à un malaise à la progression linéaire. Seul le plan final apporte un sursaut à cette torpeur malsaine.
Même si le film est lent, il m'a tout de même tenu en haleine...pour une grosse déception à la fin (voir au milieu) ! J'ai très vite compris le personnage mais ça nous laisse comme au-dessus d'une falaise à devoir finir l'histoire nous-même. Film psychologique qui ne va pas assez profondément. Il manque 15 minutes...l'acteur principal est intéressant. Regrettable d'avoir bâclé ! 2,5/5
Un film bien complexe, très lent qui se cherche beaucoup. Toute l'allégorie de l'araignée, reste bien obscure, malgré les inidications du réalsateur et des critiques. Ce personnage est-il double, ou est-ce vraiment un sosie.? Cette double vie qui n'en est pas une. Au final tout cela devient très lassant . Le final en queue de poisson ,en impasse est particulièrement énervant. La scène de ce club très privé ( on se croit un moment dans "Eyes wide shut" ), où une très belle femme se dénude et sort son arraignée pour l'écraser avec ses talents aiguilles.. Allégorie de quoi ? effet de style ? prétentieux et abscons.
J'avais déjà eu l'occasion de voir l'association Denis Villeneuve/Jake Gyllenhaal à l'œuvre dans l'excellent ''Prisonners'', c'est donc avec des a priori favorables que je me suis mis devant ce film. Le thème du double n'est pas novateur au cinéma et c'est d'ailleurs également le thème de “The double” sorti la même année qu'“Enemy”'. Ici le réalisateur ne cherche pas à fournir une explication à l'existence de ce double de son héros pour se concentrer sur l'impact que cette découverte va avoir sur la vie de ces deux hommes. Malheureusement la première partie du film qui présente le héros et met en scène la découverte de son double traîne en longueur et anesthésie un peu l'intrigue qui peine par la suite à trouver un second souffle. Même l'aspect un peu trouble de ce frère jumeau “diabolique” et ses actions équivoques ne parviennent pas à conférer au film un intérêt qui maintienne l'attention du spectateur. L'ambiance nocturne du film, ces espaces ultra urbanisés, ces logements en forme de barre d'immeubles déshumanisés et sa musique angoissante fournissent une atmosphère propice au thriller et à l'angoisse qu'éprouve ce professeur à la vie tristounette, mais bien rangée ; malheureusement cette forme très réussie ne renferme qu'une intrigue plate et inachevée qui se conclut par une dernière scène aussi saisissante et spectaculaire qu'incompréhensible... Cette fin rocambolesque laisse le spectateur interloqué devant ce qu'il vient de voir et interrogatif sur ce que le réalisateur a voulu dire. Décidément cette année les réalisateurs qui ont adapté des nouvelles sur le thème du double, n'auront pas réussi de bons films ! Moins agaçant que ''The double'', mais pas l'on d'être aussi raté. À voir pour se faire son idée.
Tout débute par une scène étrange, où des hommes, dont un des héros, Anthony (Jake Gyllenhaal ), observent des femmes en train de se masturber puis qui amènent un plat contenant une araignée qui se fera écraser. Le film se poursuit dans la salle de cours d'un prof d'histoire, Adam (toujours Jake Gyllenhaal), qui, sur les conseils d'un collègue regardera une comédie en vidéo et apercevra, en second plan, un parfait sosie de lui-même. Il s'agit bien sûr de l'Anthony du club érotique, voyeur mais aussi acteur sans grand succès. Adam mettra tout en oeuvre pour rencontrer son double...Si cela m'arrivait d'apercevoir mon double parfait dans un film, je ferai comme l'Adam du film, je serai étonné et j'essaierai d'entrer en contact. Seulement, je trouverai cette démarche plutôt drôle et joyeuse alors que dans le film, c'est une tragédie. Visage fermé, menaçant, au bord du suicide, le héros avance la mine sombre, l'oeil inquiet, au ralenti, accompagné par une musique sépulcrale. Pour lui c'est un énorme problème angoissant. Le film avance très lentement, sonde les visages anxieux ou en colère, espérant ainsi donner un tantinet de mystère à un truc qui ne l'est pas. Tout ce qui m'aurait semblé rigolo dans la vie est ici traité à la Lynch façon " Mulholland drive". Autant vous dire que c'est pesant d'autant plus que pour faire vraiment psychanalytique, le réalisateur a disséminé au hasard des scènes des détails qui rappellent les araignées (donc la mère quand on connaît son Louise Bourgeois qui d'ailleurs apparaît sous la forme d'une de ses oeuvres). Vous rajoutez, l'épouse d'Anthony enceinte et la maternité étouffante devient en fait l'autre thème du récit, voire son moteur ou l'angoisse d'être père portée à son paroxysme.La fin sur le blog