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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 octobre 2014
Dieu qu'il est loin ce magnifique film "Prisoners". Je suis déçue, mais déçue... Ok, Jake Gyllenhaal est un grand acteur, mais la réalisation est longue, faussement artistique, faussement psychologique, avec un thème musical dont on ne comprend pas forcément l'utilité à certains passages du film... Je crois que je suis restée assise au moins 5 minutes au générique de fin, en me demandant : "mais what ??" Moralité : avec Gyllenhaal, on a une chance sur deux de tomber sur un film remarquable (Zodiac, Prisoners, Source Code), ou totalement loupé (Donnie Darko, Enemy)
Après avoir vu "Prisoners" que j'avais adoré, j’étais très impatient de voir le dernier film de Denis Villeneuve. Que d'impatience pour un tel film... Le long métrage dure déjà seulement 1h30 et met 20 bonnes minutes à démarrer. Enfin quand je dis "à démarrer", il ne démarre vraiment jamais. le rythme est lent, la musique old school insupportable et quoi penser de la fin puisqu'il n'y en a pas ? Devoir à la fin du film se rendre sur des forums internet pour lire des suppositions de spectateurs pour tenter de comprendre m'est insupportable. Pour moi un film a un début un milieu et une fin. Pour ce film les deux premiers sont mauvais et le troisième ingrédient absents. 1h30 de perdue...
Un triller psy mal servi. L'idée n'est pas mauvaise même si c'est du déjà vu. C'est peu dire que le film à des longueurs… On s'ennui sévère. Le look très année 70 déprimantes du film n'aide pas non plus. Un conseil, allez y quand vous êtes en forme.
Une atmosphère d'angoisse très bien tenue au long du film, des acteurs excellents, un suspens bien présent, et pourtant .... il manque 5 petites minutes à Enemy pour qu'il passe du mauvais film au réussi... 5 minutes pendant lesquelles David Villeneuve pouvait décider d'éclaircir cette scène de fin qui, au lieu d'être géniale, laisse un goût amer de méga-frustration où l'on se dit "ok, j'ai dû louper la moitié de ce qu'il fallait comprendre" ou "ok, je dois être plus bête que la moyenne ce qui explique que je n'aime pas le film". Sauf qu'au regard des critiques, le film manque bel et bien d'explications. Et en cherchant sur internet le sens du film, je n'en ai eu que la confirmation. Alors d'accord le scénario d'Enemy a finalement un sens une fois qu'on nous l'explique et qu'on remonte les scènes. Mais est-ce le but d'un film que de passer 1H sur internet pour le comprendre ? Je ne pense pas ! Des chefs d'oeuvre comme Fight club, Usual suspect ou Vanilla sky ont su nous scotcher au siège à la fin du film, justement parce qu'ils amènent les explications qu'il faut pour apprécier combien on s'est fait balader durant 2H.... ce n'est pas le cas d'Enemy, dont la fin a plutôt l'effet d'un siège éjectable
Malgré une remarquable interprétation de Jake Gyllenhaal dans un rôle miroir, je n'ai pas du tout aimé ce film. Une histoire qui pose plus de questions qu'elle ne donne de réponses, très lente à se mettre en place, des métaphores pas très subtile, très peu de dialogues, une musique lourdes et une image "jaunie". Une très grande déception après Incendies et Prisonners que j'ai trouvé excellents. Nous sommes ici avec un mélange de Lynch et Cronenberg... Si vous aimez vous triturer les méninges devant un films ou l'esthétique des deux réalisateurs que j'ai cité, foncez. Sinon, passez votre chemin !
Comme beaucoup j’attendais ce film avec impatience tant j’avais adoré Prisoners. Comme beaucoup je suis sorti du film interloqué et dépité…
Rien à redire sur la mise-en-scène excepté ce faux rythme franchement déplaisant, en décalage complet avec l'ambiance, qui m’a rapidement fait basculer de l'état de tension à l'état d’agacement puis d'ennui profond. Rien à redire non plus sur la musique ou les acteurs. La forme est là. Mais alors le fond… A part le toucher, Villeneuve n’en a pas fait grand chose.
Le gros hic avec Enemy c'est qu'il a été "vendu" comme un thriller (B.A, pitch, interviews, etc.). Et un thriller c’est : une intrigue, du suspens et un dénouement. Enemy c'est plutôt : une lenteur permanente (quelle surprise en découvrant -à posteriori- qu’il durait seulement 1h30...) et une accumulation de scènes « what the fuck ». Mais à la limite ceci n'aurait pu être qu'une petite faute de goût sans véritable conséquence. Un choix artistique douteux... Non, Enemy est avant tout une désillusion par l'absence totale de ne serait-ce qu'une bribe de tentative d’explication du « scénario ». C’est le point rédhibitoire en ce qui me concerne.
En forçant le trait je dirais que ce film suit, dans un style différent, le "paradigme Michael Bay" : la forme sans le fond. Sauf qu’avec un Michael Bay au moins on sait à quoi s’attendre… Je précise que l’exagération est à la hauteur de ma déception.
Certaines critiques stipulent que le film est aussi brillant/intelligent qu’il est exigeant et complexe. Peut-être qu’il est complexe (j’en doute…) mais ça n’en fait pas un bon film pour autant, bien au contraire. De nombreux films (lorgnons du côté de Fincher, Gilliam, Kubrick, Carpenter, ...) ont abordé ou effleuré le thème de la schizophrénie/folie de façon beaucoup plus efficace et modeste. Avec Enemy on est dans le parfait cliché du film vide et pompeux, apprécié par les gens qui pensent qu’inaccessible rime avec génie…
Il paraît qu'il faut voir ce film deux fois pour le comprendre. Autant vous dire que ça m'a suffisamment saoulé la première fois pour que je n'ai pas envi de le revoir. J'ai été très déçue. J'adore les films à énigmes qui font réfléchir un peu mais là c'est plus de la réflexion c'est une torture du cerveau. Pour moi c'était juste une suite de scènes qui ne me disaient rien du tout. Je crois qu'il faut quand même avoir fait quelques études psy pour pouvoir tout bien cerner.spoiler: La métaphore de l'araignée faut quand même être du métier pour savoir ce que cela signifie. Frustrée je suis allée voir si je trouvais pas des explications du film sur internet et j'ai trouvé les explications beaucoup plus intéressantes que le film lui-même. Grosse déception
Et vive la masturbation intellectuelle ! J'adore villeneuve (prisonners, sicario, premier contact, etc), mais là WTF ? Un gros coup de flemmardise ou un bon vrai foutage de gueule ? A part les 20 premières minutes intrigantes, on se rend compte qu'on est face à un vide intersidéral, le thème de l'ennemi est finalement traité par dessus la jambe. Alors je veux bien le concept consistant à dire : "c'est au téléspectateur d'interpréter", mais il y a quand même un minimum de boulot à fournir au niveau du scénario. Et c'est pas en nous foutant spoiler: des araignées géantes et bizarres que ça va donner au film un aspect mystique non vain. Car tout est vain dans cette bouse qui réussi à nous tenir jusqu'à la fin uniquement grâce à deux choses : - l'espoir d'un final de dingue qui éclaircira tout (mais qui ne viendra jamais) - la prestation de Jake qui est vraiment très bon. Le mec a du talent d'ailleurs d'arriver à très bien faire son job avec un scénario et des dialogues aussi insipides et ridicules. Chapeau Jake !