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pietro bucca
72 abonnés
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2,5
Publiée le 12 juillet 2018
Le début assez étrange, doit surement s'associer avec la fin, qui y est tout autant. Mon cerveau a du louper une étape, mais je n'ai pas tout compris.spoiler: Est-ce la femme enceinte, qui au bout du compte, est une mante religieuse? Entre ce final de cette dernière image et aussi, l'accident dont on a l'impression qu'il coule de source??? Mystère et boule de gomme. Sortie de cela, le film manque un peu de punch, et le rythme n'est pas assez soutenue et pas assez glaçant pour nous subjuguer. La scène ou l'un des deux sosie, annonce a l'autre, qu'il va partir en week-end avec sa femme, et lui faire ce qui va bien avec, sans que l'autre ne bouge le moindre petit orteil est curieuse (ou pas crédible). Bref, autant "Prisoners" était magistral, autant "Ennemy" l'est nettement moins pour moi.
Que dire ? Je peux résumer très vite mon impression : ce film fait partie des dix pires films que j'ai eu à regarder... Vraiment, c'est nul du début jusqu'à la finspoiler: . Le personnage du prof n'a aucune crédibilité : son cours a autant de consistance intellectuelle qu'un coach en séduction (je ne pense pas que ce soit voulu), il n'a dans son appartement pas même l'apparence d'un bureau ou d'une bibliothèque, et il n'est pas cinéphile - ce qui est franchement impossible pour un prof de fac, croyez-moi ^^... Quant au sosie qui est acteur, on ne sait pas bien s'il s'agit d'un petit figurant minable, ou au contraire d'un mec ayant une certaine renommée... Je ne parle même pas du scénario, ni de l'inutilité des personnages féminins (hypersexualisés d'ailleurs) : le prof ne semble aucunement s'inquiéter de laisser son sosie aller coucher avec sa femme ; celle-ci, jouée par Mélanie Laurent, ne comprend que lorsqu'elle est en plein ébats qu'elle couche avec un inconnu, et ce, simplement en voyant la trace d'une bague sur son doigt - trop forte cette Mélanie, moi j'aurais simplement pensé que mon mec se serrait blessé durant la journée ! Bon, et pour la femme de l'acteur, enceinte, (que l'on voit tout le temps à poil, sans raison) elle semble avoir compris, mais semble satisfaite d'échanger son mari par un sosie plus doux et moins crétin (quoique) afin d'élever son gosse... J'ajouterai simplement que la scène finale est la seule qui en valait la peine (même si c'est pompé sur Lynch). Aussi, question : qui va les bouffer ces myrtilles finalement ?
Et vive la masturbation intellectuelle ! J'adore villeneuve (prisonners, sicario, premier contact, etc), mais là WTF ? Un gros coup de flemmardise ou un bon vrai foutage de gueule ? A part les 20 premières minutes intrigantes, on se rend compte qu'on est face à un vide intersidéral, le thème de l'ennemi est finalement traité par dessus la jambe. Alors je veux bien le concept consistant à dire : "c'est au téléspectateur d'interpréter", mais il y a quand même un minimum de boulot à fournir au niveau du scénario. Et c'est pas en nous foutant spoiler: des araignées géantes et bizarres que ça va donner au film un aspect mystique non vain. Car tout est vain dans cette bouse qui réussi à nous tenir jusqu'à la fin uniquement grâce à deux choses : - l'espoir d'un final de dingue qui éclaircira tout (mais qui ne viendra jamais) - la prestation de Jake qui est vraiment très bon. Le mec a du talent d'ailleurs d'arriver à très bien faire son job avec un scénario et des dialogues aussi insipides et ridicules. Chapeau Jake !
A l'image des derniers films de Denis Villeneuve, Enemy possède un rythme lent mais néanmoins maitrisé, presque hypnotique par moment. La bande-son estexcellente et est importante dans cette sensation. Tout est énigme dans ce film ou l'on plonge dans la psyché tourmenté de Jake Gyllenhaal, et son rapport aux femmes et à son métier. Les seconds rôles malgré leurs faible temps de présence s'imposent d'Isabella Rossellini en passant par Mélanie Laurent et la ville de Toronto est filmé comme une ville tentaculaire.
Un film bien complexe, très lent qui se cherche beaucoup. Toute l'allégorie de l'araignée, reste bien obscure, malgré les inidications du réalsateur et des critiques. Ce personnage est-il double, ou est-ce vraiment un sosie.? Cette double vie qui n'en est pas une. Au final tout cela devient très lassant . Le final en queue de poisson ,en impasse est particulièrement énervant. La scène de ce club très privé ( on se croit un moment dans "Eyes wide shut" ), où une très belle femme se dénude et sort son arraignée pour l'écraser avec ses talents aiguilles.. Allégorie de quoi ? effet de style ? prétentieux et abscons.
Un thriller palpitant sur les sosies disséminés dans le monde et sans se connaître, des situations drôles et chaudes bouillantes pour la confrontation inévitable, très bon film.
Denis Villeneuve se paie un trip David Lynch. Il fait d’Enemy un « documentaire sur [son] subconscient, ou inconscient de Jake Gyllenhaal ». C’est déjà moyennement clair. L’acteur y hérite d’un étrange sosie, une copie conforme qui n’a pourtant ni le même métier, ni le même foyer. Devant le peu d’indices lâchés par le réalisateur, on se gardera de trop vite s’associer au concert de fines analyses dont le net pullule. A l’évidence, il faut plusieurs visionnages pour arriver à la moindre certitude. Je ne suis pas toujours friand de ce genre de films, qui se réservent aux cinéphiles les plus entreprenants, et souvent surtout les plus indulgents. Non que tout doit être toujours limpide, mais il faut quand même nous fournir une piste. Les signes ici sont tellement discrets qu’on les assimile au hasard, sinon à de la maladresse. Et pourtant, mis bout à bout, c’est vrai qu’il y a comme une lumière. Encore faut-il la voir. Il aurait probablement fallu une cassure plus nette entre l’interprétation, le décor et la personnalité de ces deux mi-héros. Une explication plus franche de l’image de l’araignée castratrice, un montage liant mieux les univers dans leur dualité, une mise en scène marquant plus clairement les diverses réalités. Sans doute le canadien y aurait vu pour son public une marche trop facile. Avait-il raison, il n’y aurait qu’une seconde lecture pour le savoir. Mais le veut-on vraiment ?
Ambiance à huis-clos, musique oppressante, lumière jaune mystique, ville quasi déserte, film lent presque contemplatif : tout cet univers concourt au questionnement… et ça marche. Plusieurs hypothèses viennent à l’esprit dès les premières minutes : une histoire de secte secrète, une expérience extra-terrestre, un scénario autour du clonage, un univers parallèle… les angles de lectures sont multiples et les interrogations restent souvent sans réponse. Alors de quoi s’agit-il ? C’est bien là tout l’intérêt du film qui semble reposer sur la schizophrénie de l’acteur principal, incarné par Jake Gyllenhaal au meilleur de sa forme. Adam incarne son inconscient, la part sombre de lui-même mais aussi la personne qu’il aurait toujours aimé être. « Enemy » est bel et bien une superbe plongée dans la psyché d’un névrosé, un puzzle aux multiples contours, une œuvre alambiquée avec des portes difficiles à ouvrir si on en a pas la clé (l’araignée est-elle la symbolique de la femme qui emprisonne le mâle ?). Villeneuve réalise une démonstration cinématographique audacieuse et courageuse, esthétique et diablement intéressante. Dommage que la fin soit une peu brutale et déçoive un peu… Une relecture du film s’impose obligatoirement pour en comprendre tous les mécanismes.
J'ai l'impression que certains films, sous couvert qu'ils ont été réalisés par un réalisateur en vogue, peuvent raconter n’importe quoi et de façon plus que confus mais il y aura toujours des personnes pour trouver une signification aux différentes situations aussi mal conçues soient elles... Et ce "Enemy" en fait parti. Oui ce film plaira aux bobos cinéphiles qui, après l'avoir vu au moins trois fois, aimeront donner leur propres versions et déceler le moindre petit indice pour se pavaner. Mais au final force est de contester qu'il n'y a pas grand chose à épiloguer... A l'heure actuelle, "Enemy" est pour moi le moins bon film de Villeneuve.
De toile d’araignée en toile d’araignée, ENEMY nous offre un film aussi long que vain où la femme est réduite aux deux symboles : mère et sexy, sans vie sociale. L’homme perdu entre ses désirs et ses cauchemars-fantasmes navigue entre la réalité du prof de fac et le rêve de l’acteur de cinéma (à moins que ce soit l’inverse). Très long dans sa première partie, le film de Denis Villeneuve, est quelque peu sauvé par l’interprétation hors pair de Jake Gyllenhaal qui parvient à porter et incarner un scénario tortueux. Souvent ennuyeux, parfois pénible, le jeu de pistes à la David Lynch livre un produit très prétentieux, quelque part entre des études d’un tableau et le cinéma dit nouveau (la maîtrise technique en plus). Finalement un brouillon inégal et glacé où l’émotion se réduit à un malaise à la progression linéaire. Seul le plan final apporte un sursaut à cette torpeur malsaine.
Rien à sauver dans ce film. Et l araignée dans le film on ne sait pas ce qu' elle fait la. Inutile de faire un long discours comme le font certaines critiques sur le site. On s ennuie le film est nul. Il y avait moyen de faire mieux comme histoire avec 2 personne qui se ressemblent. Dommage.
Après de quasi chefs d'oeuvre comme Prisonners ou Sicario, Denis Villeneuve nous pond un "thriller" psychologique qui ravira peut-être des étudiant en psychologie...mais pas des spectateurs lambda. Passez outre !
Un thriller psychologique assez perturbant et inquiétant que cet "Enemy". Je ne dirais pas que j'ai été happé par ce Villeneuve mais il s'y dégage quelque chose d'assez particulier. Tout est chiadé: réalisation désaturée et pessimiste, mise en scène référencée (Lynch et l'excellentissime EWS de Kubrick) avec un rythme lent qui sait poser son atmosphère et ses protagonistes, intrigue tortueuse, assez ouverte dans les interprétations, et emprunte d'un suspense solide, un Gylenhall comme d'habitude fabuleux... Tous les ingrédients sont là pour savourer. Le genre de films que tu apprécies toujours d'avantage en le re-visionnant. Audacieuse adaptation qui travaille le subconscient d'une manière très profonde, qui dénote avec le cinéma mainstream et c'est tant mieux !
Ce film est très bizarre. Il est à la fois un bijou et un navet en même temps. C'est pourquoi je coupe la poire en deux et je lui donne une note de 2.5. Jake Gillenhal toujours impeccable. Denis Villeneuve et sa réalisation toujours aussi soignée mais j'ai un peu de mal avec ce teint jaunâtre tout au long de ce film et cette BO inquiétante. C'est pour dire, j'avais l'impression que ce film était tourné 2 jours avant la fin du monde car oui il y a tès peu de personnes filmées, juste le personnage principal et les épouses et c'est tout. Malgré beaucoup de lenteurs le film impressionne le public grâce à la scène finale qui révèle l'ambiguïté même de l'histoire et du personnage. Bref, tout est dit.
Enemy est un film à l'univers oppressant, fermé et aussi très complexe. Le réalisateur sème des indices pierre par pierre dans le film pour que l'on essaie de saisir son sens. Je n'ai pas compris le film tout seul, il a fallu que je lise des articles pour m'aiguiller. Mais justement, c'est ce qui fait sa particularité. Ce film est une énigme, très très riche en en indices et petits détails qu'il faut saisir au bon moment pour les assembler et enfin comprendre. Je pense que si l'on veut comprendre par soi même, il faut le regarder au moins deux fois. En attendant le scénario est très intéressant, une fois qu'on l'a décortiqué ! 3/5