Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Omka
1 abonné
10 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 3 septembre 2019
Lourd, long, lent, prétentieux, ennuyeux et la BO m'a mis sur les nerfs. J'ai pas réussi à voir dans quelle ville ce film a été tourné mais ça donne pas envie d'y aller... triste, laide, grise, sans âme....
On espère tout au long des longueurs un dénouement, une histoire, une explication et puis rien, générique de fin ! 1h27 perdu. Je ne m'en rappelerais plus demain sauf le temps que j'ai perdu.
C'est une grosse déception. Tout du long on espère une réponse qui ne vient jamais : c'est énervant ces scénarios qui promettent beaucoup et qui ne se donnent même pas la peine de donner des pistes de compréhension. "Enemy" fait finalement penser à du sous-Lynch, et contrairement aux films de ce dernier, on n'a pas envie de chercher une explication tant on a le sentiment de s'être fait arnaquer. Il reste quand même un film envoutant - mais très frustrant - et une superbe mise en image.
Un film sur le thème du double assez sobre, bénéficiant d'une mise en scène très soignée et esthétique de la part de Denis Villeneuve. Je n'ai pas vraiment compris la fin mais cela n'a pas d'importance j'imagine. Jake Gyllenhaal est particulièrement convaincant dans ce double rôle qu'il maîtrise à la perfection. Je n'ai pas grand chose à dire de plus, le réalisateur canadien étoffe un peu plus sa palette avec ce thriller étrange à la limite du fantastique.
Ayant réalisé d’abord Enemy puis Prisoners (même s’ils sont sortis dans l’ordre inverse), Villeneuve s’était dégagé l’esprit pour faire de l’un un film noir et de l’autre un film… jaune. Un avant-goût de la lumière dont il entourera Tomas Lemarquis dans son petit rôle sur Blade Runner 2049, et un filtre entêtant sur la ville ainsi pastelisée.
Sa passion des bruitages se retrouve mieux que dans Prisoners, avec la façon dont il mêle la musique à des pas qui semblent battre la mesure en introduction. Laquelle est aussi absconse sur le court terme que tout le film se révélera l’être au final. Elle procède aussi de l’anesthésie, parallèle aisément établi lorsqu’on voit la place allégorique des araignées et des jeux d’ombres qui mettent les coins en valeur (d’ailleurs, les diagonales villeneuviennes sont moins prononcées ici).
Cette anesthésie est à double tranchant : elle est ce qui nous permet d’évoluer dans les dimensions toujours bien lissées du régisseur, moyen choisi par lui pour se faire passer des choses avec rien (ainsi que je le remarquais aussi dans Sicario). Mais c’est elle aussi qui permet l’étirement des éléments les plus déroutants jusqu’à ce que le film franchisse le point de non retour du psychologique confusant.
La monotonie et la lenteur dégagent certes beauté et fascination, et de la peur aussi – comme une araignée –, mais il n’y a que l’image qui ne soit fade, et rien pour la satiété de l’esprit que cette fascination, qui, oui, bon, je le concède, est quand même très forte.
Je n’hésitais pas vraiment à lui donner un score positif, mais il y a autre chose qui m’y pousse : c’est la pensée que Villeneuve place dans chacun de ses films et qu’il sort ici directement du cinéma pré-hollywoodien dont il émergeait à peine, et qui porte sur les petits acteurs, vecteurs quasi-anonymes d’un cinéma de l’ombre que Gylenhaal supporte très bien malgré la monovisagite dont le réalisateur tenait apparemment à affecter tous ses rôles principaux.
Un bijou lustré, un peu frustrant, qui a partiellement tort d’excuser sa complexité par sa beauté.
J’aime beaucoup le cinéma de Denis Villeneuve, Enemy même s’il n’est pas celui qui m’a le plus emballé confirme tout le bien que je pense de ce cinéaste. Enemy est un thriller schizophrène porté par un scénario malin et plein de nuances. Dans le rôle principal Jake Gyllenhall confirme une nouvelle fois tout son talent et ses excellents choix de carrière. Un film qui refuse la simplicité et le tape à l’œil pour garder sa singularité et son authenticité. Même s’il est moins emballant car moins tendu que certains de ses autres films cela reste très bon.
Les longueurs, le manque d'explication, les symboles à déchiffrer devraient en rebuter plus d'un. Villeneuve signe un film atypique qui pose bien plus de question qu'il n'y répond, un vrai film Lychien. Ou la magie opère ou bien non, dans ce second cas l'ennui est total. Néanmoins la performance des acteurs et l'esthétisme visuel contentera peut-être les plus réfractaires.
A la limite de l'escroquerie: un film qui semble prometteur au début, ambiance, photo, jeu d'acteur. Mais qui ne cesse de s'étier, pour s'interrompre brutalement. Finalement un film aussi vide que les quartiers, dans lesquels il se déroule.
La maîtrise technique de Denis Villeneuve n'est plus à prouver mais malgré les trouvailles visuelles, la mise en scène, très lente, peine à nous faire entrer dans le film dont le récit, symbolique, invite le spectateur à se construire sa propre lecture dont la cohérence peut demander un double visionnage...ou la découverte de la nouvelle! Excellente prestation nerveuse de Jake Gyllenhaal qui individualise parfaitement ses deux rôles. Ovni cinématographique.
Denis Villeneuve s'est fait connaître par son univers atypique, étouffant et malsain. Ses toutes premières sont habitées par cette atmosphère étrange. Enemy retrace le parcours d'un professeur en histoire dont la vie va être intégralement bouleversée par une découverte aussi fascinante que dérangeante. En effet, au cours d'un visionnage, il va être confronté à un acteur au nom d'Anthony qui lui ressemble trait pour trait. A partir de cette ingénieuse idée, Denis Villeneuve conduit le spectateur dans un puzzle alambiqué où les ressemblances peuvent être trompeuses. Le jeu du chat et de la souris s'amorce. Avec un sens de la mise en scène qui le caractérise, Villeneuve prend son temps. Les scènes quotidiennes sont longues, soporifiques par moment afin d'installer le spectateur dans une routine... pour mieux le surprendre avec l'arrivée du double de Gyllenhaal. Le discours prend alors une tournure métaphysique. Une sensation étrangère s'en dégage à l'instar d'un décors statique, jaunâtre où Toronto semble continuellement dans la brume. La maîtrise de son sujet fascine mais lasse rapidement. Malgré le talent de ses acteurs avec un Jake Gyllenhaal qui exploite avec subtilité l'étendue de ses talents. Mélanie Laurent s'impose malgré un rôle extrêmement secondaire. Malgré tout, notre sentiment est amer : avec une finalité qui manque d'une véritable conclusion. Définitivement, on est éloigné du divertissement que Villeneuve nous propose. Enemy est une réflexion sur la vie. Le chaos. Une chose politique à ne pas mettre entre toutes les mains !
Ce film est franchement nul. C'est longuet et ennuyant à en mourir. En plus de cela le scénario et peu crédible, on n'y croit pas du tout. Bref, une perte de temps ce film, je comprend pas pourquoi il est aussi bien noté.
Un thriller psychologique dont on sent à chaque minute la page du roman (dont il est tiré) se tourner méthodiquement, sans envie ni passion. Jake Gyllenhaal reste un excellent acteur dans ce Enemy, puisqu'il se donne lui-même la réplique avec une efficacité et crédibilité convaincantes. Les partenaires féminines cependant font carrément papier-peint (on ne leur donne à aucun moment l'occasion de s'affirmer et Gyllenhaal de tirer toute la couverture à lui par son personnage imposant). On ne comprend pas grand-chose de la fin (enfin, pour ma part, à part le bond que j'ai fait à la dernière seconde, en bonne arachnophobe...) et l'on termine le film en se questionnant sur l'intrigue du film, sans pouvoir être certain d'une seule minute comprise (la chute finale remet absolument tout en question, frustrant). L'intrigue est un peu mal amenée au début (quel heureux hasard de tomber sur son sosie en film, de le retrouver si facilement, de débarquer chez lui sans problèmes...) et le lien limite glauque entre les deux hommes est le principal centre d'intérêt du film, qui ne m'a jamais passionnée, pour arriver à cette fin incompréhensible (et effrayante pour ceux qui n'aiment pas les araignées)... Bien interprété, mais brouillon.