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    Enemy
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    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Dans la continuité de «Prisoners», Denis Villeneuve poursuit sa collaboration avec Jake Gyllenhaal dans ce film minimaliste qui tente d’aller au confin de l’âme humaine et de ses tourments. Entre du Lynch et un final qui tutoie Cronenberg, le récit part dans de nombreuses directions qui donnent un réel aspect tentaculaire et ludique au film. Jack Gyllenhaal, toujours impérial confirme qu’il est un des plus talentueux comédiens de sa génération ; hélas, on ne peut pas en dire autant de Mélanie Thierry, qui se prend trop au sérieux, et manque cruellement d’envergure, sans proposition de jeu.
    «Enemy» ne séduira pourtant pas l’ensemble des spectateurs par sa schizophrénie constante et sa noirceur permanente. Sa singularité et sa déviance en font cependant un des projets les plus intéressants et curieux de ces derniers mois. Effet de style certes mais effet réussit.
    Tof74
    Tof74

    10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Nul...lamentable..branlette pour pseudo-cinephil...mal ficelé...envi de se souler pour oublier d avoir vu ce navet...
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Après "Prisoners", Denis Villeneuve déçoit de nouveau avec cette fois un thriller psychologique formellement singulier et séduisant, mais au scénario désarmant de simplicité. Si le travail sur la lumière est appréciable, avec un gris dominant qui incite à la complexité, on regrette un déroulement trop facilement compréhensible (embêtant quand on parle de trouble de la personnalité) et un twist ridicule et effroyablement simpliste. Jake Gyllenhaal est convaincant, les plans de la ville depuis le ciel sont impressionnants, mais l'ensemble est tout de même bien terne.
    Sonia E.
    Sonia E.

    23 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Pour rappel, Enemy est le dernier film du réalisateur québécois Denis Villeneuve, avec Jake Gyllenhaal dans le rôle principal. Il interprète Adam, un professeur d’histoire discret qui mène une vie paisible avec sa fiancée Mary (Mélanie Laurent). Un jour qu’il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte (Sarah Gadon). Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios… pour lui et pour son propre couple.

    A l’issue du visionnage, plusieurs questions surgissent inévitablement. Quel est le sens du plan final? Que symbolisent les différentes araignées? Le personnage de Jake Gyllenhaal a-t-il vraiment un double identique? Autant de questions, et bien d’autres encore, auxquelles il est finalement possible d’apporter une réponse après un nouveau visionnage et un peu de réflexion. Cependant, avant d’aller plus loin, je pense qu’il est nécessaire de clarifier une bonne fois pour toute l’interrogation principale autour de l’élément central du film. Le personnage de Jake Gyllenhaal dispose-t-il, oui ou non, d’un jumeau en tous points identique? La réponse est non ! Plus le film avance et plus cela devient évident. Et si certains en doutent encore, il suffit de se référer aux interviews du réalisateur qui déclarait durant la promo que le film pouvait s’interpréter comme un documentaire sur le subconscient du personnage de Jake Gyllenhaal. Il apparaît donc clair que les deux versions du personnage de Jake Gyllenhaal ne forment en fin de compte qu’une seule et même personne (plusieurs éléments viennent d’ailleurs étayer cet état de fait au fur et à mesure de la progression de l’histoire : cicatrice, discussion avec la mère…), et que le film décrit la lutte qui se joue dans l’esprit du personnage. Mais que savons-nous exactement des deux versions du personnage? L’un est acteur, charismatique, marié à une femme enceinte et plutôt attentif à son look. Tandis que l’autre est professeur d’histoire, discret, plutôt désordonné et en couple avec une jeune femme qu’il voit régulièrement sans pour autant avoir d’attache.Au premier abord, on s’aperçoit donc que les deux versions sont relativement différentes, autant sur le mode de vie que sur le caractère. Néanmoins, nous avons préalablement établi que les deux personnages présentés ne constituaient en fait qu’une seule et unique personne. Du coup, on est en droit de se demander quelle est finalement la version réelle du personnage et celle imaginée. Et heureusement, sur base du développement des différentes versions et de quelques dialogues clés, il est tout à fait possible de remettre dans l’ordre les pièces du puzzle. Ainsi, on découvre que le véritable Jake Gyllenhaal est un acteur raté dont la discussion avec sa mère nous apprend qu’il a un travail respectable de professeur d’histoire et un bel appartement. Marié à une femme enceinte de 6 mois, l’homme est en proie à des problèmes d’infidélité, comme en témoigne sa visite au club lors de l’introduction du film ainsi que la dispute avec son épouse qui lui demande si il la revoit "encore". Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que cela fait 6 mois qu’il ne s’est plus rendu à l’agence et que sa femme est justement enceinte de 6 mois. Le personnage a donc d’énormes problèmes d’engagement et sa femme enceinte représente pour lui l’absence de liberté, qui fait par ailleurs échos aux déclarations sur la dictature et le contrôle du début du film. Et toute cette confusion débouche sur des troubles réels de la personnalité qui provoquent l’apparition d’Adam Bell, un double débarrassé de tous ses démons qui peut assouvir ses désirs sexuels. Le film décrit donc le conflit intérieur du personnage, dont sa femme semble d’ailleurs être pleinement consciente au vu de ses différentes réactions.

    Le point culminant du conflit étant certainement la confrontation intense entre les deux versions du personnage. Une confrontation durant laquelle le professeur d’histoire Adam Bell passe un marché avec l’acteur Anthony St. Claire en lui permettant de passer une soirée avec Mary, sa petite amie interprétée par Mélanie Laurent. Pour ma part, j’interprète ce marché comme une façon pour lui de se débarrasser une bonne fois pour toute de la partie néfaste de sa personne, la partie infidèle qui fait tant souffrir son mariage. Tout le segment qui suit avec Mélanie Laurent est donc le fruit de son imagination, le personnage ne pouvant naturellement pas se trouver à 2 endroits simultanément. Dans le même temps, il se rend dans le bel appartement d’Anthony et tente d’appréhender les lieux avant le retour de sa femme. Il y découvre notamment une photo de couple entière, qui renvoie immédiatement à celle déchirée du début du film. Plus tard, dans le lit avec sa femme, cette dernière semble remarquer quelque chose d’inhabituel et lui demande s’il a passé une bonne journée à l’école. Ce qui va dans le sens de l’idée selon laquelle il est bien professeur d’histoire et qu’elle est parfaitement consciente de sa condition. En effet, au lieu de le confronter directement, elle joue le jeu pour qu’il fasse lui-même le cheminement mental. Malheureusement, il ne se souvient pas et ne voit pas de quoi elle parle. Cependant, durant la nuit, il se réveille et semble en proie aux doutes. Sa femme souhaite qu’il reste, et au moment précis où ils se retrouvent charnellement, l’autre version du personnage subit un accident de voiture critique après une dispute violente.Reste maintenant à traiter la question des araignées qui font partie intégrante du film et qui occupent une place importante dans l’interprétation de l’histoire. Concrètement, les araignées représentent ici les femmes (et par extension la figure maternelle, une thématique très présente au sein du récit et fortement liée à l’état psychologique du personnage), en tout cas la vision qu’en a le personnage de Jake Gyllenhaal. Comme évoqué précédemment, le personnage a une peur immense de l’engagement, et surtout de la perte de contrôle et de liberté que cela implique. Il se sent complètement piégé par sa femme enceinte, telle une proie dans la toile d’une araignée. Les câbles de la ville en forme de toile d’araignée, le pare-brise fracassé à la manière d’une toile d’araignée ou la gigantesque araignée apparaissant juste après la discussion avec sa mère en sont des illustrations flagrantes. Mais comment interpréter la dernière séquence dans laquelle sa femme laisse place à une gigantesque araignée réagissant avec peur à son arrivée? Si on remonte quelques secondes avant la confrontation, le personnage ouvre enfin la fameuse enveloppe de l’agence. Il y découvre la clé du club et ressent immédiatement le besoin de s’y rendre. Autrement dit, après être finalement parvenu à éliminer la partie infidèle de sa personne, il replonge instantanément dans ses travers au premier signe de tentation. C’est pourquoi sa femme, représentée maintenant par une araignée, réagit avec peur en le voyant. Car c’est en quelque sorte un tueur d’araignée, incapable de réfréner ses pulsions et incapable de s’engager dans une relation saine. Les écarts de conduite étant symbolisé ici par la scène du club où un talon s’apprête à écraser une araignée.
    Enfin, toujours dans cette dernière séquence, comment interpréter maintenant le regard presque amusé de Jake Gyllenhaal au moment où il découvre l’araignée? Comme s’il comprenait soudainement l’enjeu de la situation. Il faut pour cela revenir au début du film, lorsqu’il enseigne l’histoire à ses élèves et déclare :

    - It’s important to remember this. This is a pattern that repeats itself throughout history.

    Je pense que le personnage comprend en voyant l’araignée qu’il reproduit exactement le même schéma. Il répète inlassablement les mêmes erreurs dès lors que la tentation survient. Il est d’ailleurs intéressant de constater que le film se termine avec un coup de téléphone manqué de sa mère, et commence avec un message de sa mère laissé sur son répondeur. Dans le même ordre d’idée, le film se clôture avec sa femme enceinte transformée en araignée dans la chambre, et s’ouvre avec sa femme enceinte nue sur le lit dans cette même chambre. Ce qui confirme la théorie selon laquelle le schéma se répète. Par la suite, il reprend :

    - All the greatest events happen twice. The first time, it’s a tragedy. The second time, it’s a farce.

    Une fois le stade de la tragédie dépassé, je pense que le personnage se rend compte de la grosse farce que représente la situation. Effectivement, bien qu’il soit parfaitement conscient de ses problèmes et de l’issue dramatique de la situation, il ne peut pas s’empêcher de céder, encore et toujours, à la tentation, et donc de répéter continuellement le même processus. On peut ainsi parfaitement imaginer que ce n’est pas la première fois que cela se produit et le personnage le réalise en voyant l’araignée sur la défensive. D’où son très léger détachement à la fin, comme s’il se rendait compte, après l’aspect tragique du moment, de son aspect humoristique.

    En définitive, si on se réfère au titre du film, on comprend donc maintenant que l’ennemi, c’est lui-même ! Ses instincts, ses craintes, son incapacité à s’engager dans une relation normale. Toute une série de choses qui peuvent mener à terme à la destruction de sa santé mentale, de son couple et même de sa vie.

    Voilà donc comment j’ai compris le film sur base d’éléments du scénario aussi concrets que possible. J’espère que l’article vous aura permis d’y voir plus clair :)
    Caroline S
    Caroline S

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    Denis Villeneuve m'avait tant touché avec prisoners que je m'étais fait un plaisir de voir incendies et que j'attendais patiemment la sortie d'enemy. Quelles tensions, quel rythme, quel talent ! Pourtant, il est vite clair que ce film se veut moins grand publique, plus complexe même si plusieurs scènes nous apportent des éléments de réponse. La fin reste surprenante, pleine de symbolisme, mais un peu décevante de prime abord. C'EST un film qui amène à réfléchir bien après le générique, qui nécessite plusieurs lectures.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Promenade en terrain narcissique, dans laquelle la problématique du double, du semblable, de l'identique se déploie dans un climat non avare de suspense. Qu'avait fait Hergé en créant Dupond et Dupont? Le sosie est-il un double gémellaire ou un reflet spéculaire? La rencontre de son double entraine vers des profondeurs abyssales, à la lisière de la folie, de la dépersonnalisation. La cruauté, qui peut en découler est-elle une expérience dans le registre fraternel, obligeant alors à une interrogation sur les origines, questionnement que Denis Villeneuve déroulait déjà dans "Incendies". Jake Gyllenhaal crève l'écran, tout comme dans "Prisonners", sorti avant, mais tourné après...
    Fabio Secchi
    Fabio Secchi

    14 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    Film construit comme une chasse au tresor,et celui se cache bien dans les premiers sequences du film.
    Le caos, l'ordre et l'enemy se cache dans chacun de nous et les symboles sont là pour nous faire peur et pour devenir une farse à la fin.
    Conseil: regarder le film une deuxieme fois nous devoile plein d'indices qui nous echappent souvent au debut.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    A priori, c'est sur un sujet déjà vu que se base l'histoire du nouveau film de Denis Villeneuve : soit Adam, professeur d'histoire qui découvre un jour en regardant un film qu'il a un sosie en la personne d'Anthony, acteur de seconde zone dont la carrière n'a jamais décollé. L'histoire du double et de sa découverte a été vue et revue au cinéma et servie à toutes les sauces en particulier celle de la schizophrénie. Mais malgré tout, Villeneuve nous offre quelque chose d'inédit tant sa mise en scène est glaçante. Ne laissant rien au hasard, que ce soit dans les éléments qu'il laisse au spectateur qui tente de démêler les nœuds de l'intrigue ou dans sa mise en scène à la photographie aux tons jaunâtres, le cinéaste ne cesse de nous dérouter, nous forçant à être absolument attentifs à tout ce qu'il se passe sous nos yeux. S'il est dur de se plonger totalement dans "Enemy", justement à cause de son ambiance pesante qui se fait ressentir de bout en bout, il est tout de même impossible d'en sortir indemne grâce au talent de son réalisateur qui offre un rôle troublant à Jake Gyllenhaal, l'acteur incarnant la névrose et le malaise avec conviction. Face à lui, on retiendra également Sarah Gadon, énigmatique en femme enceinte qui semble un moment aussi perdue que le personnage d'Adam. Si l'on pourrait analyser le film en long, en large et en travers sans problèmes et qu'il ne manque pas de qualités, le fait est que malgré tout la distance qu'il impose à son spectateur et le sentiment de malaise permanent finit par faire décrocher tant Villeneuve a réussi à toucher au cœur de son sujet.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Atmosphère oppressante réussie pour ce film énigmatique, qui bénéficie d'une très bonne interprétation. Beaucoup de questions restent sans réponse, mais le film garde son intérêt jusqu'à la scène finale, qui, pour ma part, n'a pas encore trouvé de réponse.
    Céline C.
    Céline C.

    12 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Pour moi le pire film de l' année 2014 !!!!!
    ça ne vaut même pas la demie étoile .....Le scénario est nul, la fin ridicule......c'est d'un ennui mortel pendant tout le film.
    A éviter!!!
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Dennis Villeneuve nous avait précédemment livré "Prisoners", un superbe thriller mélancolique et à l’esthétique envoûtante. On attendait donc avec impatience son nouveau bébé…mais de là à s’attendre à une telle claque !! Dans cette histoire d’un professeur d’histoire qui découvre un jour en matant un dvd qu’il existe un parfait sosie de lui et qu’il décide alors de le rencontrer, Villeuneuve décide de se la jouer David Lynch et fait tout pour égarer le spectateur à l’intérieur d’un mini-labyrinthe scénaristique : rythme lent, très peu de mouvements de caméras, plans contemplatifs, image constamment en filtre jaunâtre, apparitions énigmatiques…il est clair que le style lynchien de "Enemy" risque d’en dérouter plus d’un, d’autant plus que les images parlent plus que les dialogues eux-même. Pourtant, il n’y a rien d’incompréhensible dans ce film : si vous suivez bien ce que dit le prof lors des scènes où il donne ses cours, si vous identifiez la relation entre le héros et son double et si vous comprenez ce que représente les araignées ( spoiler: il s’agit de la représentation des différentes femmes de sa vie : mère, femme, amante…
    ), l’histoire n’est pas si compliquée qu’elle en a l’air, c’est juste qu’elle nous est présentée sous un certain exercice de style. Mais s’il ne faut retenir qu’une seule chose dans ce film, c’est la prestation impeccable de Jake Gyllenhaal qui nous livre deux visages différents (entre l’acteur charismatique attentif à son look et marié à une femme enceinte et le timide et discret professeur d’histoire assez désordonné qui est en couple libre avec une jeune femme qu’il voit régulièrement), passant de l’un à l’autre avec une facilité assez déconcertante. Jake est définitivement un des meilleurs acteurs hollywoodiens du moment (ah, il en a fait du chemin depuis le petit « Donnie Darko » !!) Film à la fois déroutant et envoûtant, "Enemy" est une véritable expérience sensorielle qui s’articule autour de problèmes récurrents du quotidien de tout homme (ici, les rêves personnels et la fidélité dans le couple). Certes, le film n’est pas facilement abordable au grand public, mais avec un peu d’attention vous pourrez en savourez le propos.
    Aurélien Syncopy
    Aurélien Syncopy

    32 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    L'affiche indique "le nouveau piège de Denis Villeneuve" c'est exactement ce à quoi correspond "Enemy".
    Denis Villeneuve, le réalisateur de Prisoners, vous enferme dans son nouveau piège, pour vous en sortir un sens pointu de l'observation et de la déduction pourraient vous aider, et encore… Le réalisateur excelle dans ses "pièges", l'originalité et sa principale caractéristique puisqu'il nous plonge depuis quelques années dans des films jamais vus. "Enemy" c'est l'histoire d'un prof d'histoire qui voit dans un film un homme exactement identique à lui-même alors il se met à se recherche pour essayer de comprendre. La mise en scène est parfaite, Denis Villeneuve parsème le film d'indices qui vous mèneront à lui résolution de ce piège et si vous ne les trouvez pas ,c'est alors sur internet que vous devrez tenter de trouver la solution. Un film très intriguant et surprenant saupoudré d'un casting parfait dont les ficelles sont tirées par un réalisateur incroyablement intelligent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Dernier film de Denis Villeneuve, réalisateur du captivant PRISONERS (2013), ENEMY aura été secoué par les critiques. Trop compliqué pour certains, ENEMY est pourtant un véritable labyrinthe psychologique ! Un film qui , sans aucun doute, fera travaillé vos méninges car derrière chaque scène se cache un indice subliminal permettant de découvrir le mystère des deux Jake. ENEMY est un film à suspence saisissant, à ne pas manquer.

    Adapté du roman du portugais José Saramago, L’autre comme moi, ENEMY réserve un scénario tortueux mettant en scène un double maléfique. Tout à fait captivant, ENEMY fera tourner en bourrique plusieurs fois le spectateur. En effet, le scénario est un scénario à la fois tiroir et iceberg, on ne peut anticiper ce qu’il va se passer tant le suspence est palpable. Une histoire croustillante donc qui n’est pas toujours compréhensible et qui nécessite une deuxième lecture du film tant les indices y sont cachés.

    Et, la parfaite mise en scène de Denis Villeneuve vient donner à ENEMY toute son essence. D’abord, Denis Villeneuve choisit de montrer Toronto sous un angle oppressant avec ces couleurs à la fois chaude et terne. Mais surtout ENEMY est un réel jeu de piste pour découvrir qui est le Jake Acteur ou qui est le Jake professeur d’histoire. Les images sublimales cachées offrent un élement de réponse. ENEMY est , par sa mise en scène, profondément mystérieux. Et, les araignées, fil conducteur du film en est le parfait exemple. Cependant, le mystère tend à occuper vastement le film et finir par perdre le spectateur.

    Côté casting, Jake Gyllenhaal retrouve encore une fois Denis Villeneuve dans ce thriller épique et nous confirme encore une fois tout son talent d’acteur. Une interprétation de deux personnages opposés parfaitement juste! Face à Jake Gyllenhaal on retrouve un duo de femme : la fragile Sarah Gadon (aperçue dans COSMOPOLIS de Cronenberg , 2012) et l’incendiaire Mélanie Laurent. Ce duo détonnant offre également une très juste interprétation.

    Pour conclure, Denis Villeneuve nous prouve tout son talent pour les thriller mystérieux et imprévisible. La fin si abrupte d’ENEMY se vera qualifié de "fin la plus horrible". ENEMY est un film puissant qui réserve une mise en scène parfaite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Alors oui certains prétentieux du cervelet crieront très certainement au génie comme à chaque fois qu'un film se complaît dans un certain hermétisme intellectuel. Et en effet, le film regorge de bonnes idées, la photographe y est sublime, les acteurs excellents. Mais que c'est lent ! Certes, parfois, la lenteur sert un scénario, elle donne de la profondeur, elle vous immerge dans l'histoire. Mais là elle n'est vraiment pas nécessaire. Cela reste un beau film audacieux mais difficile d'accès.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Après l'excellent "Prisoners", un thriller psychologique à l'ambiance glaciale aux multiples rebondissements, Dennis Villeneuve récidive avec un thriller qui diverge énormément de son prédécesseur, un film labyrinthique cauchemardesque orchestré d'un main de maître. Tourné avant "Prisoners" mais sorti presque un an après pour des raisons de production et de marketing, "Enemy" est un film vertigineux aux complexités scénaristiques hallucinantes. Le long-métrage présente Adam Bell, un professeur d'histoire désordonné et discret qui mène une vie morne avec sa petite amie. Un soir, alors qu'il matte un film conseillé par un de ses collègues, il aperçoit son sosie parfait. Perturbé et stressé, il enquête alors sur l'identité et la vie de ce mystérieux double, et essaye de rentrer en contact avec lui. Adapté du roman "L'autre comme moi" de José Saramago, le cinéaste canadien s'appuie sur un scénario dantesque et ambitieux tant il est difficile de comprendre l'intégralité de la bobine en un seul visionnage, surtout après ce twist final perturbant. Aux commandes, Dennis Villeneuve travaille comme un architecte en construisant minutieusement son récit et semble être le seul à connaître tous les plans de son édifice. Il réalise un véritable tour de force dans cet oeuvre puissante qui confère au spectateur une expérience cinématographique unique. Son cinquième long-métrage jouit d'une réalisation impressionnante de maîtrise, servie par une mise en scène qui envoie du tonnerre. L'ambiance s'installe dès la scène d'ouverture, grandiose et dérangeante, et ne nous quitte plus d'une semelle. Tantôt paranoïaque, tantôt angoissante, elle doit sa réussite au génie de son auteur ainsi qu'à une musique d'une subtilité déconcertante. Avec "Enemy", Denis Villeneuve expose le problème de conscience mentale et de schizophrénie, si chère au septième art. Le réalisateur laisse discrètement une multitude d'indices en apparence inutiles mais qui trouvent leur utilité lors d'un second visionnage plus attentif. La ville de Toronto dépeinte comme un champ d'immeubles asphyxiés et embrumé couleur sépia est en quelque sorte une métaphore de l'esprit du protagoniste. Jake Gyllenhaal, habitué au rôle du torturé psychologiquement et ce après "Donnie Darko", excelle dans son double jeu et parvient à interpréter deux personnages foncièrement différents. Malgré un rythme trop lent et le manque de dialogues, "Enemy" est une petite petite en matière d'intelligence qui confirme encore une fois que Dennis Villeneuve est un cinéaste hors-pair.
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