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Un visiteur
2,0
Publiée le 8 janvier 2017
What the ... ?! Je commence à être un peu familier des oeuvres de Villeneuve, mais celle-ci me laisse perplexe ! Deux hommes aux vies différentes mais avec un physique et une voix strictement identiques. C’est dérangeant, mais ça ne suffit pas à en faire de la science-fiction. Ce qui n’est pas l’objectif. Et pourtant, j’ai peut-être du mal à m’imaginer dans la même situation, mais les réactions me paraissent un peu... surnaturelles. Une voix au téléphone, honnêtement, c’est trompeur. S’ajoute à cela une thématique du rêve morbide qui fera fuir les arachnophobes, et que je ne parviens pas à expliquer, volonté artistique mise à part. Bon, mais le cœur du film est... inexistant ? Le rythme, d’une extrême lenteur. La photographie, grisâtre. Les musiques, dédiée à l’ambiance, comme toujours. Mais quelle ambiance ? Conclusion, c’est peut-être un chef-d'œuvre, mais il m’a totalement échappé !
Déroutant, troublant, pertubant, un ovni. Pleins de qualificatif pour décrire ce film un peu long malgré ses 1h27 mais bon avec peu de dialogue difficile de penser autre chose. Je n'avais pas compris le rôle de l'araignée et la toute fin du film m'a laissé pantois. Film psychologique mais je suis resté jusqu'au bout parce que Denis Villeneuve est un super réal, parce que Jake Gyllenhaal est juste génial et parce que j'ai encore le film en tête donc forcément un bon film.
Ouais c'est pas mal et esthétique, et ça peut faire réfléchir 5 minutes, mais à tous ceux qui en font un chef-d'oeuvre, j'ai envie de leur demander s'ils ont déjà vu des longs-métrages de De Palma, Nolan ou encore David Lynch ?
Un bon film qui aurait pu être excellent si le début n'avait pas été aussi lent et la présence de ce double un peu plus expliquée. À noter aussi que ce film est fortement déconseillé aux arachnophobes, je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit...
Adepte des thrillers complexes, Denis Villeneuve revient après son énigmatiques Prisoners sur un film plus intime. Enemy c’est l’intrigante histoire de couples qui se fondent dans le double des maris. Si Jake Gyllenhaal est talentueux, Mélanie Laurent n’est qu’une figurante au visage fade et navrant. Si l’actrice a été une grande révélation dans ses débuts, elle l’est de moins en moins au fur et à mesure que ses chevilles enflent. Quant au scénario, celui-ci s’annonçaient bien. Mais son fil conducteur ne dit pas grand chose et nous laisse indifférent. La mise en scène qui se veut pourtant précise, ne marque pas et ennuierait presque. En effet, les pseudos clés de dénouements jouent avec les signes et autres codes d’ouverture à la réflexion. Pourtant Enemy n’est qu’un thriller très dramatique qui se perd dans la monotonie et la lassitude. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un bon film puzzle, parfois poussif ("regardez comme je vous retourne le cerveau !"), qui a beaucoup fait parler de lui, et mon premier Villeneuve. Si le premier visionnage m'a laissé sur ma faim à cause d'une intrigue intéressante mais que je trouvais mal traitée, le deuxième a fait remonter Enemy dans mon estime: déjà, Jake Gyllenhaal, qui fait partie des meilleurs acteurs de sa génération, interprète ici deux rôles différents avec talent. L'éclairage jaune maladif (couleur souvent liée au polar) et les musiques étranges renforcent le sentiment de paranoïa omniprésent. La fin ouverte en surprendra plus d'un puisqu'on ne l'attend pas du tout à ce moment-là. Préparez vos méninges, Enemy va les mettre à rude épreuve, mais après tout on est là pour ça.
Critique de "Enemy". Fight Club en moins bon et plus difficile à comprendre. Le côté psychologique que le réalisateur veut donner au film est exagéré, le film est lent et long et la fin est un peu décevante. On ne nous explique rien du tout. Il a fallu que j'aille sur plusieurs forums de cinéma pour avoir une explication. J'ai compris l'idée générale du film mais les théories divergent. Heureusement qu'il y avait Jake Gyllenhaal, il arrive à porte le film et jouer deux personnages totalement opposés. 2,5/5
Enemy, réalisé par Denis Villeneuve et joué en rôle principal par Jake Gyllenhaal après un Prisoners excellent, on retrouve un film dépassant les limites et tout aussi excellent. Le jeu d'acteur de Jake est comme toujours impressionnant mais le scénario est surtout... Incroyable. Toutes les critiques négatives sur ce film viennent des personnes n'ayant pas compris le film. Regardez le film puis allez fouiller un peu sur internet les explications et interprétations de Enemy. Ce film est un Rubik's Cube de 2048 faces où tout s'assemble lorsque l'on comprend la vie d'Adam. Pour tout amateur de film labyrinthique, ne passez pas à côté.
Je donne uniquement 2 étoiles pour la prestation de Jake Gyllenhaal qui encore et toujours est épatant et aussi car il y avait de l'idée tout de même mais malheureusement, c'est mal exploité à mon sens. Des plans pas toujours à la hauteur et des scènes tirées en longueurs font que je me suis ennuyé et un peu en colère car c'est le genre de film qui aurait pu être magnifique mais je n'ai pas été emporté par la réalisation dans cet univers espéré. Un film psychologique que je ne recommanderai pas forcément.
Non mais... Il fait juste peur ce film ! Il est extrêmement bien filmé et créé réellement un sentiment de malaise, presque malsain. C'est assez prévisible mais mine de rien, c'est très immersif. Si comme moi, vous n'avez pas peur des zombies et autres fantômes, je vous déconseille ce film qui va créer chez vous une phobie biiiiiiiiien plus réelle et plausible : les gens ! Parce que non les zombies et les fantômes n'existent pas, mais les gens comme lui, ça ça existe ! Le réalisateur l'a bien compris et le démontre dans ce film très abouti et esthétiquement irréprochable.
Un film très original (pas forcément de manière positive). Autant du même réalisateur (Denis Villeneuve) j'avais adoré Prisoners (malgré quelques longueurs, seul défaut du film), autant celui-ci m'a un peu laissé de marbre. Le casting est plutôt pas mal. Jake Gyllenhaal (qui depuis quelques années fait d'excellent choix de films) est très bon dans ce double-rôle ambigu. Mélanie Laurent est à peu près correcte (et pourtant Dieu sait à quel point je trouve qu'elle joue mal). L'idée de la schizophrénie est pas mal amenée et ne donne à aucun moment une réponse claire à nos interrogations. Mais au final, j'ai trouvé que le film avait trop tendance à chercher le statut de film cérébral et souvent à faire de la masturbation intellectuelle. Comme par exemple le proverbe (pseudo-phrase philosophique) s'affichant au tout début du film et qui n'a strictement rien à voir avec le film. Tout comme certaines scènes qui ne servent strictement à rien mais qui donnent un style intellectualisant au film. Le paroxysme est atteint à la toute dernière scène (pour ne pas dire à la toute dernière image) qui est complètement absurde et qui est vraiment de la masturbation intellectuelle. Bref, je préfère rester sur Prisoners.
Un film pompeux, ennuyant avec une musique horrible et crispante omniprésente. Le sujet abordé aurait pu être sympa quoique déjà traité de façon magistrale spoiler: dans le "fight club" de fincher . vraiment pas la peine de perdre 1h30 avec celui la, car le sujet est finalement à peine survolé, trop empêtré et figé par le style. a la limite ca aurait pu faire un court métrage intéressant mais la c'est vraiment trop long. A la limite j'aurai été plus indulgent si ca avait été un film Français (car habitué a ce genre d'ambiance bobo pédant) Quel supplice, fuyez
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3,0
Publiée le 16 avril 2016
Après les excellentissimes "Incendies" et "Prisoners", Denis Villeneuve nous prouve une fois de plus qu'il sait mettre en scène des thrillers originaux! Confirmation d'un metteur en scène hyper talentueux sur qui Hollywood peut compter aujourd'hui même si "Enemy" est une oeuvre ultra-alambiquèe! Cette fois, Villeneuve nous oblige à chercher le vrai sens du film et à l'analyser pour en donner notre propre interprètation! Au coeur de ce long fascinant, le doute! Côtè distribution, Jake Gyllenhaal est ètonnant d'un bout à l'autre et sa prèsence dans "Enemy" a plus d'importance que son talent! Les araignèes confèrent à chacun une complexitè supplèmentaire : toutes flottent dans une sorte de rèalitè triste et glaciale, que la mise en scène èpouse dans une sorte de gèomètrie mouvante telles les deux tours dans la banlieue de Toronto! Notre conscience en prend un coup, elle est comme prise au piège dans la saisissante rèflexion du double personnage de Gyllenhaal! Sur le papier, ce nouveau long-mètrage de Villeneuve a de quoi sèduire les amateurs de Lynch! Un second visionnage s'avèrant nècessaire pour essayer d'en tirer toute la beautè et la complexitè! Un Villeneuve à revoir...
Si Denis Villeneuve avait su frapper les consciences avec Incendies et les esprits avec Prisoners, il ne frappe rien du tout avec Enemy, son nouveau film, ou plutôt il frappe à côté. Dans le meilleur des cas ce film provoquera l’indifférence, mais plus surement l’agacement. Sur le papier le synopsis était plutôt intriguant, mais sa mise en image est d’un ennui total et surtout, on se dit en le voyant qu’avec cette histoire, il n’y avait vraiment pas de quoi fouetter un chat. Villeneuve en fait des montagnes, tente de transformer une histoire d’une banalité affligeante en pseudo thriller psychologiquo-fantastisque et finit par passer à côté d’un sujet qui n’existe pas.
Un héros trop anti-héros
Adam est un professeur d’histoire hanté par les araignées, à la dépression communicative et qui mène une vie désespérante dans un appartement gris où loge une petite amie toute aussi grise. Il se découvre un jour un sosie parfait en la personne d’Anthony, acteur de son métier et voyant là un moyen de pimenter sa vie, il va tenter d’entrer en contact avec lui, ce qui ne sera pas une mince affaire. C’est à peu de chose près tout ce que Villeneuve semble avoir à raconter, un sujet fin comme un fil à couper le beurre, autour duquel il vient broder d’anecdotiques péripéties parfois consternantes de vacuité.
Ce film a le culot de proposer une expérience cinématographique originale et haletante à un spectateur lassé des films plats à gros budgets. Avec une atmosphère très "brumeuse" et dans un certain sens, pesante, Enemy réussi à accrocher le spectateur malgré un flot d'informations très saccadé. Ce film est une allégorie même du symbolisme. En effet, après un premier visionnage, il faudra réfléchir à tête reposée à l'expérience vécue et en tirer ses propres conclusions. Effectivement, Enemy est un film à interprétations variables, ce qui donne une impression d'intimité avec le long métrage. Je ne peux que vous conseiller de visionner la critique/analyse du fossoyeur de film (d'ailleurs présente en bonus avec le dvd du film). On notera aussi la performance très convaincante de Jake Gyllenhaal