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heathledgerdu62
150 abonnés
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4,0
Publiée le 24 juillet 2015
Un excellent thriller sur un homme qui affronte son sosie. Jake Gyllenhaal interprète à la fois un professeur discret et un acteur de cinéma psychopathe. Mélanie Laurent joue sa fiancée qui n'arrive pas à différencier les deux hommes : son fiancée et l'acteur de cinéma avec qui elle couche par accident.
Je n'arrive pas à savoir si ce film est génial ou nul ... En fait tout ce que je sais c'est que je n'ai absolument rien compris ... Par contre si ce que j'ai compris était ce qu'il fallait comprendre alors tant mieux mais comment savoir si ce que j'ai compris était ce qu'il fallait comprendre ?? En tout état de cause, si ce que j'ai compris était ce qu'il fallait comprendre alors les cinq dernières minutes du film spoiler: (après l'accident qui, à lui seul, suffisait à comprendre ce qu'il fallait comprendre et qui faisait un final parfait) sont totalement inutiles ... spoiler: (même s'il faut trouver une symbolique dans l'araignée (la toile d'araignée etc) et tout le bazar qui va avec ... ^^)
Mais quoi qu'il en soit, le film est passablement ennuyeux, complexe et très prise de tête (même après être sortie de la salle j'y pensais encore pour essayer de comprendre ...)
Avec un scénario troublant et atypique, "Enemy" se dote d'une histoire complexe qui ne permet la compréhension qu'après-coup. De ce fait, la réalisation est juste mais mitigé puisqu'on est peu captivé dans l'ensemble. Quant aux acteurs, ils jouent correctement. Ainsi, le film est plutôt décevant malgré de bonnes idées et surtout à cause d'un grand manque de rythme.
Enemy...de Denis Villeneuve. En voila un beau ratage ! En fait, même pas un ratage, plutôt un film qui ne sert à rien ! C’est long, c’est lent, c’est chiant, c’est jaune moche, ça se veut tendu mais ça se détend vite, ça se veut ambigu mais ça fait pschittt au bout de vingt minutes.De plus, je commence à en avoir un peu marre de ces histoires de doubles, voire de double maléfiques, c’est un thème qui revient un peu trop souvent au cinéma ces derniers temps, un thème un peu facile, et pas très original.Le pitch ? Non...pas cette fois. L’intrigue est tellement mince que ce serait criminel de la raconter, et la fin est tellement ouverte qu’on pense à de l’escroquerie de scénariste.Jake Gyllenhall est bien, tout en économie, peut être trop d’ailleurs, Mélanie Laurent a vu de la lumière et est montée, la mise en scène est par moments très voyante, et le tout m’a prodigieusement gonflé. Cela dit, moi aussi je vais faire une fin ouverte : peut être suis-je passé complètement à côté de ce film ? Si c’est le cas, mes potes me le rappelleront !
Suite à la grande réussite de Prisoners, Denis Villeneuve retrouve Jake Gyllenhaal pour un film encore plus complexe. En effet, alors qu’Enemy semble raconter une histoire étrange mais assez plausible, le dernier plan fait comprendre au spectateur que le film est beaucoup moins limpide qu’il ne le paraissait et qu’il faut le revoir au minimum une seconde fois pour pouvoir le comprendre réellement. Il n’est d’ailleurs pas anodin de pouvoir trouver de nombreux articles et vidéos donnant un éclairage sur le réel sens du film. Pourtant, dès la première vision, Enemy est une œuvre passionnante par la mise en scène très esthétisée de Villeneuve, son rythme lent, son intrigue étrange et prenante, son impeccable direction d’acteurs chevronnés (Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent, Sarah Gordon ou encore Isabella Rosselini) et la froideur de son ton. Avec Enemy, Denis Villeneuve signe donc une nouvelle fois un long-métrage passionnant et plein de mystère. Une belle réussite !
Film de Dennis Villeneuve qui n'hésite pas à nous mettre sous nos yeux une sorte d'œuvre d'art pouvant se définir comme contemporaine puisque chaque personnes peut se faire sa propre histoire en fonction de ses ressenties sur les différents éléments et clés d'énigmes misent à notre disposition au cours de ce long métrage. Nous mettrons surtout en avant le jeu d'acteur de Jake Gyllenhaal, qui arrive à nous prouver une nouvelle fois de plus qu'il est l'un des plus grands acteurs de sa génération en jouant au sein du même film 2 personnages que tout oppose. Les actrices, Mélanie Laurent et de Sarah Gadon sont tout aussi exceptionnelles et je tiens à réellement applaudir ces 3 acteurs qui nous proposes un film puissant, unique, voire même expérimentale. Ainsi au premier abord, cette œuvre peut nous apparaître comme un méli-mélo sans grande logique mais en réfléchissant un peu plus au cours des heures suivantes, on arrive à mettre le doigt sur la solution à tout ce mystère. Malgré l'ensemble de ces points positifs, il faut quand même souligné le fait que le film est pesant non pas par sa durée mais par sa mise en scène qui utilise des couleurs jaunâtres/grisâtres, et des plans assez long qui peuvent s'apparenter à la limite de plans séquences rendant ainsi le film très pesant et lourd à digérer. La fin du film ne déroge pas à la règle puisqu'il nous mets face à une remise en question de notre jugement où on est obligé de remettre en question toute notre compréhension du film. Ce long métrage est toutefois compréhensible de manière générale mais très très complexe dans les détails.
Après l'impressionnant Prisoners, qui a mis une sacrée baffe l'an passé, Denis Villeneuve revient avec un nouveau thriller cette fois-ici tiré du roman de José Saramago "L'autre comme moi". Pour l'occasion, il retrouve Jake Gyllenhaal et le place dans une intrigue folle où un simple professeur d'histoire tombe par hasard sur son sosie et décide de le suivre de près. D'un peu trop près même. Et ce qui n'était au départ qu'une découverte intéressante va peu à peu devenir un véritable cauchemar, aussi bien pour lui que pour son double... Et c'est dans une ambiance à la Cronenberg voire même à la Lynch que va baigner Enemy, une atmosphère désespérée, sombre, glauque, inquiétante, une atmosphère où l'on colle au plus près notre héros, ressentant presque son malaise et ses doutes. Gyllenhaal, fidèle à lui-même et grosse barbe sur la gueule, continue de transcender l'écran, ici de manière très sobre, rappelant instantanément son inoubliable prestation dans Donnie Darko il y a de ça presque douze ans. Sa double interprétation du timide Adam et du turbulent Anthony fait des ravages et on au bout d'un moment l'impression de voir deux personnes différentes à l'écran. Chapeau l'artiste. Très difficile à suivre, déroutant même jusque dans sa dernière scène, le scénario nous embarque dans une métaphore gigantesque, à peine aidée par une tirade pré-générique, deux dialogues judicieusement sélectionnés et une très courte scène hors-sujet. Tel un puzzle qu'il faudrait rassembler, les pièces manquantes du long-métrage viennent avec l'interprétation que l'on se fait du film et qui vient à force de labeur cérébral et/ou de déduction primaire. Au final, certes pas évident mais esthétiquement magnifique et incroyablement captivant, Enemy est la preuve que Denis Villeneuve est un talent à suivre.
Auréolé du succès de Prisoners, Denis Villeneuve entreprend audacieusement un cinéma plus exigeant avec ENEMY. Porté par un impeccable Jake Gyllenhaal, le protagoniste principal heurte son double parfait dans une ambiance sordide et fascinante, méli-mélo de toiles et de symboles. Plus les questions se posent et moins les réponses sont claires dans ce Toronto ambré, cité des mystères abritant de simples mots, de discrets regards et des images iconiques jamais vaines et systématiquement splendides. De la romance au thriller en passant par le fantastique pur, la clé finit par ouvrir une porte grinçante sur la tragédie humaine, l'ahurissante conclusion invoquant son inévitable métamorphose en farce dans le macrocosme des terreurs des mortels, grotesques et magnétiques. Radical, mystique et fascinant, ENEMY est une langoureuse main à huit doigts qui vous étrangle, ode magnifique à la subjectivité et ses interprétations.
Avant d'en dire davantage sur ce film, je vais pour une fois reprendre le synopsis du film sur Allociné : "Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple". Tout d'abord, ce film consacre définitivement Denis Villeneuve comme réalisateur de grand talent, ses deux précédents films, Incendies et Prisoners, ayant d'ailleurs été nommés dans deux Top 10 par Noir Amer. Le film, absolument envoûtant, vous plonge dans un calvaire mental que l'on partage avec le personnage principal. Est-il en présence d'un parfait sosie ou est-ce son cerveau qui lui joue des tours ? Voilà un film qui nous amène à la réflexion et qui compte sur l'intelligence du spectateur. La figure de l'araignée, que l'on sait proche de la figure maternelle dans la psychologie, est omniprésente, jusqu'à la scène finale, magnifique d'intensité. Un film à voir, à revoir et à analyser, du genre de ceux dont l'on adore discuter entre amis, dont le scénario nous fascine, mais qui est également magnifiquement filmé et joué. Un inévitable de cette année 2014.
Métaphore psychologique écrite dans ses moindres détails par Villeneuve et interprétée en toute maîtrise par un Jake Gyllenhaal époustouflant. On pourrait se torturer l'esprit à essayer de décoder toutes les clés, mais je crois que c'est assez évident dans son analyse finalement. spoiler: [spoiler]un homme en proie à son subconscient qui culpabilise de tromper sa femme enceinte... [SPOILER] les araignées sont aussi piegeantes que les femmes pour Adam, et je rejoins tout à fait l'analyse du fossoyeur de films présente sur le bluray. A voir et à ressentir...
Jake Gyllenhaal, deux fois ! Personne ne s'en plaindra tant cet acteur excelle dans le double jeu d'Enemy, exercice cinématographique fort conceptuel mais troublant et "questionnant" au même titre que Prisoners du même Denis Villeneuve. Un cinéaste que beaucoup ont découvert avec Incendies mais dont toute la filmographie est passionnante de Polytechnique à Maelström en passant par Un 32 août sur la terre. Cependant, le réalisateur canadien semble avoir pris un nouveau virage avec Prisoners et cet Enemy, adaptation d'un roman de Saramago. Il nous plonge ici dans un récit schizophrène, lent et maîtrisé, une variation sur l'identité jusqu'aux confins du fantastique. Le scénario en lui-même est relativement limité, propice à toutes les interrogations mais la forme a du chien, glacée jusqu'à l'os, dans ses silences étouffants, ses regards perdus et son évocation vertigineuse de l'architecture d'une ville. Il faut un peu perdre pied et se laisser prendre par la main pour apprécier pleinement l'expérience. Cela vaut vraiment le coup car la dimension ludique voire comique n'est pas aussi absente que cela dans cet objet énigmatique et psychologique.
Toujours très hypnotique, le cinema de Denis Villeneuve cherche la réflexion et les multiples interprétations. Via un scénario parfois brouillon mais très précis dans ses détails qui alimentent une base simpliste, le canadien finit par séduire son spectateur, aidé par Jake Gyllenhaal, jusqu'à cet étrange final. Un film deep élégant et exigeant.
Après l'excellent "Prisoners", un thriller psychologique à l'ambiance glaciale aux multiples rebondissements, Dennis Villeneuve récidive avec un thriller qui diverge énormément de son prédécesseur, un film labyrinthique cauchemardesque orchestré d'un main de maître. Tourné avant "Prisoners" mais sorti presque un an après pour des raisons de production et de marketing, "Enemy" est un film vertigineux aux complexités scénaristiques hallucinantes. Le long-métrage présente Adam Bell, un professeur d'histoire désordonné et discret qui mène une vie morne avec sa petite amie. Un soir, alors qu'il matte un film conseillé par un de ses collègues, il aperçoit son sosie parfait. Perturbé et stressé, il enquête alors sur l'identité et la vie de ce mystérieux double, et essaye de rentrer en contact avec lui. Adapté du roman "L'autre comme moi" de José Saramago, le cinéaste canadien s'appuie sur un scénario dantesque et ambitieux tant il est difficile de comprendre l'intégralité de la bobine en un seul visionnage, surtout après ce twist final perturbant. Aux commandes, Dennis Villeneuve travaille comme un architecte en construisant minutieusement son récit et semble être le seul à connaître tous les plans de son édifice. Il réalise un véritable tour de force dans cet oeuvre puissante qui confère au spectateur une expérience cinématographique unique. Son cinquième long-métrage jouit d'une réalisation impressionnante de maîtrise, servie par une mise en scène qui envoie du tonnerre. L'ambiance s'installe dès la scène d'ouverture, grandiose et dérangeante, et ne nous quitte plus d'une semelle. Tantôt paranoïaque, tantôt angoissante, elle doit sa réussite au génie de son auteur ainsi qu'à une musique d'une subtilité déconcertante. Avec "Enemy", Denis Villeneuve expose le problème de conscience mentale et de schizophrénie, si chère au septième art. Le réalisateur laisse discrètement une multitude d'indices en apparence inutiles mais qui trouvent leur utilité lors d'un second visionnage plus attentif. La ville de Toronto dépeinte comme un champ d'immeubles asphyxiés et embrumé couleur sépia est en quelque sorte une métaphore de l'esprit du protagoniste. Jake Gyllenhaal, habitué au rôle du torturé psychologiquement et ce après "Donnie Darko", excelle dans son double jeu et parvient à interpréter deux personnages foncièrement différents. Malgré un rythme trop lent et le manque de dialogues, "Enemy" est une petite petite en matière d'intelligence qui confirme encore une fois que Dennis Villeneuve est un cinéaste hors-pair.