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Pascal
163 abonnés
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4,5
Publiée le 18 juillet 2024
La réédition en salle de " l'aventurière" de Alberto Gout (1949) - le titre est aussi connu dans l'Hexagone, comme celui de " la maison des plaisirs", permet de voir ou de revoir un des titres majeurs de l'âge d'or du cinéma mexicain ( un classement - qui vaut ce qu'il vaut - en fait le quatrième meilleur film de l'Histoire du cinéma de son pays).
Il faut dire que le scénario est particulièrement riche en rebondissements qui prennent le spectateur par surprise.
On est ici en présence d'une suite de vengeances, sur fond de manipulation amoureuse, de personnages immoraux, de traquenards, de trahisons sordides ou presque tous les effets scénaristiques propres au film noir sont regroupés à l'écran.
Le panorama très sombre est édulcoré par des passages musicaux romantiques très réussis et des chorégraphies de l'actrice principale la célèbre Ninon Sevilla ( concurrente blonde, d'origine cubaine de Dolores del Rio et de Maria Felix dans le cinéma mexicain de la période).
On notera la présence au casting ( dans le rôle de la mère maquerelle) de Andrea Palma, la plus fameuse comédienne de toute l'histoire du septième art du pays du sud du Rio grande.
Actrice de caractère dont le charme vénéneux n' est pas sans faire songer à celui de l'américaine Joan Crawford ou de Barbara Stanwyck.
Signalons le travail du directeur de la photo Alex Phillips, le plus talentueux de l'époque (avec Gabriel Figueroa) et la présence au générique de Tito Junco immense vedette du cinéma mexicain.
L'amateur de cinéma du patrimoine se gardera de manquer ce film formidable.