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Napoléon
150 abonnés
1 573 critiques
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3,5
Publiée le 24 novembre 2014
Pour son dernier film Kubrick réalise une bonne critique des Hommes, en s'attaquant au couple, à la cupidité, au fantasme, et à l’égoïsme de l'Homme. Pour un film qui est en dehors des normes.
L'histoire malade de l'infidélité, inattendu, de sa femme qui décide d'aller voir ailleurs et qui vague d'expérience troublantes et expériences troublantes.L'univers du film est fidèle à celui de son réalisateur mais la monotonie du film ne fait pas de cette oeuvre un film de génie. Pas mal.
Un film gloque, torturé, et tres intelligent. Revu pour la 3eme fois, eyes wide shut est toujours un chef-d'œuvre. L'histoire et la réalisation sont d'une intelligence folle. Ce couple qui ce voile la face est d'une justesse incroyable. A voir absolument.
J'adord tout les films de kubrick, mais la je dois bien dire que je n'ai pas du tout accrroché. Je ne comprend pas vraiment ou kubrick veut en venir avec ce film. il n'y a pas de scénes marquante ( peut étre une en faite). Le film reste toujours trés beau et réussi au niveau de la mise en scéne et du visuel. Nicole kidman est superbe, beaucoup moins le scientologe de service, que même le plus grand réalistaeur de tout les temps, n'arrive pas a sublimer et que je trouve toujours aussi insipide quoi qu'il face ...
J'ai rien compris à part que c'est un film qui pourrait être catalogué comme film érotique interdit au moins de 16 ans.J'ai pas trop apprécié et l'histoire inintéressante.
Parce que ce film est le dernier de Kubrick il faudrait être indulgent? Au contraire, le cinéaste a toujours été exigeant, et je le suis d'autant plus. Ce pourquoi j'en viens à dire que ce film est lent, oppressant, effrayant et terriblement mou (rappelant 2001 sur ce point, le visuel en moins). La musique est stridente et énervante à souhait, et on ne comprend rien aux moindres choses qui se passent. Le seul atout du film pourrait finalement être Tom Cruise et Nicole Kidman, parfaits.
Stanley Kubrick et Antoine de Saint-Exupéry ont plusieurs choses en commun.
Tout d’abord, ils ont chacun créé quelques chefs-d’œuvres immortels, Le petit prince et Full metal jacket par exemple.
Ensuite, leurs œuvres se caractérisent par un sens assez particulier du rythme qui permet de dire que, même dans des œuvres d’un assez haut niveau, il est des moments où l’on ne peut s’empêcher de les trouver un peu chiants — ainsi de Vol de nuit ou de Lolita, le film où chaque plan dure exactement deux secondes de trop.
Enfin, ils ont tous deux commis un truc si nul qu’il m’a fallu m’y reprendre à deux fois pour en voir le bout. Pour Saint-Ex, ce fut Pilote de guerre. Pour Stan, pas de doute : c’est cet Eyes wide shut.
On pourra dire ce que l’on veut sur la qualité des acteurs (Kidman, excellente, Cruise, étonnamment bon jusqu’au moment où il doit pleurer — là, il retrouve son niveau des plus mauvaises scènes de Cocktail), de la photographie (Kubrick abandonne sa sobriété habituelle pour jouer avec les couleurs, très saturées, on aime ou on vomit), ou quoi que ce soit ; on devra néanmoins reconnaître que le scenario tient sur un ticket de métro et que la réalisation lymphatique ne remonte en rien un film désespérément plat. Je me moquais de Lolita, mais là, chaque plan dure exactement deux minutes de trop.
Enfin bon, ça y est, je l’ai vu. Une épreuve de moins à vivre.
Le début est interessant et l'étude du couple est à la fois fine et intense. Mais le film s'enfonce très rapidement dans d'infinies longueurs. Tom Cruise est absolument imbuvable dans son rôle de jeune premier découvrant la vie, pendant que le film sombre dans un érotisme ennuyeux et sans interêt. Après 2h de souffrances, le retour de Nicole Kidman redonne un peu de couleur au film mais ne suffit pas à sortir le récit de sa torpeur.
Le film est lent beaucoup trop lent puis en musique deux notes de piano cool on n'est pas dans la merde! NUL CHIANT et aussi LOURD que orange mécanique dans du n'importe quoi!
Une romance de l'an 2000 c'est une jalousie maladive et une manipulation d'hommes de pouvoirs auquel vous ne pouvez rien. Un très grand Kubrick qui ne nous ennuie pas une seule seconde.
Une oeuvre fondamentale, d'une justesse effarante. Mon Kubrick préféré. Une sublime BO et des décors somptueux et hypnotisants. Un film culte c'est certain !
Eyes Wide Shut est un film à l’ambiance flottante et délicieusement amorale. Kubrick propose pour son dernier film, une kyrielle de femmes nues, et des scènes théâtrales où la gravité n’a d’égale que la confusion. Confusion des sentiments d’une part, et des situations d’autre part. La tentation, qu’a subi Alice (Kidman), la femme du docteur Harford, et celle à laquelle se livre alors Bill Harford (Cruise), est omniprésente, dans la réalité comme dans les rêves. S’il est question de sexe, dans ce couple sans réel ombrage, il est surtout question d’angoisse et de tromperies qui n’existent pas. Bill échange uniquement des baisers (avec la fille d’un patient, avec une prostituée) et sa femme le trompe dans ses rêves. Aussi, les scènes orgiaques du château et l’aspect théâtral de la scène de « jugement » de Bill sont la transposition du rêve d’Alice : Bill se trouve toujours impuissant face au désir de sa femme. Il angoisse de voir les menaces de ses « juges » misent à exécution, et de voir sa femme le tromper. Kubrick nous livre un film avec le couple le plus célèbre des années 90, et ne recule pas devant l’obscénité. Il pose un regard sur l’orgie et sur le désir humain, mi consterné mi indifférent. Aussi Bill Harford s’offusque juste de voir le gérant du magasin de déguisement prostituer sa jeune fille, sans chercher à l’inculper. Bill Harford est conscient de tout, mais décide que ça n’est pas à lui d’agir. Il a les yeux grands ouverts sur les orgies et l’immoralité, mais décide de se taire et de faire avec. D’où le titre énigmatique d’Eyes Wide Shut. Enigmatique, le film n’en reste pas moins une superbe réussite esthétique, où la mise en scène et la direction des acteurs nous immerge dans un monde de lumières au cœur de l’hiver New-Yorkais. Une belle réussite !