Avis : Eyes Wide Shut - Page 10

Clairement, voilà encore un film surcôté par les critiques, essayant de nous vendre un porno soft bébête pour un chef-d'oeuvre de psychologie. «Eyes Wide Whut» n'est rien d'autre qu'une histoire de fantasmes sexuels, une opposition entre ceux imaginés par la femme et ceux vécus par son mari. On a fait plus subtil en matière de psychanalyse du couple... La photographie est inégale, tantôt baveuse et digne des années 80, tantôt magnifiée quand il s'agit de filmer la décadence (non sans une certaine complaisance de la part du réalisateur). On ne nous épargne pas les clichés de "sociétés secrêtes" à la «Da Vinci Code» ou «La Neuvième Porte», avec masques, capes, cérémonies et tout le tralala, et rapidement le long métrage s'écarte de toute réflexion pour tomber dans un grand-guignol des plus démonstratifs, certes à l'esthétique soignée mais totalement dénuée d'intérêt. D'ailleurs, pour ce qui est du baroque des scènes d'orgie, Kubrick verse dans un Fellini du pauvre, n'atteignant jamais la subversion et l'extravagance du génial italien. Bien sûr, Kubrick sait filmer et sait composer un cadre, il lui manque cependant une bose dose d'originalité et d'audace pour faire décoller un film aussi laborieux. Car plus que de la fascination, «Eyes Wide Shut» provoque en nous un profond ennui. Les personnages s'ébatent sans nous atteindre, tellement ils sont artificiels, et l'on commence rapidement à se demander où veut en venir Kubrick. Bref, sous son emballage léché «Eyes Wide Shut» est un long métrage tristement banal, conclusion en demi-teinte de l'oeuvre d'un réalisateur adulé. On se demandera alors ce que serait devenu un tel film s'il n'avait pas été signé de Stanley Kubrick... Merci Monsieur Truffaut. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

Surprenant ! J'ai rarement vu un film aussi prenant. Il n'y a que la bande son qui, selon moi, est un peu faible comparé au scénario et aux jeux remarquable des acteurs.

Une belle atmosphère libertine avec du mystère et beaucoup d'élégance. Un peu superficiel toutefois.

Un Kubrick déçevant, ennuyeux, profond certes mais vide. Loin de films d'une qualité incroyable comme Orange Mécanique ou Full Metal Jacket, Kubrick semble s'être égaré dans l'oeuvre anthropologue de Schnitzler, sa maîtrise de l'image en est presque oubliée. 2.

Déçu, déçu, déçu âpres les éloges qu'on m'en a fait.. Bon certe on m'a plus parler de la beauté de que du reste . Bon je me décide a le regarder mais d'abord je décide d'aller voir la bande annonce, que je trouve superbe. Kidman nue devant son miroir, cruise la rejoint ils s'embrassent, bonne musique les noms s'inscrivent Kidman, Cruise, kubric retour sur eux il l'embrasse et elle se regarde dans le miroir et sa s'arrête! Ravie, je le loue et j'attend avec impatience, m'imaginant ce couple au bord de l'impasse se dépasser sexuellement allez dans des clubs libertin et autres.. Et la Ben... Rien a voir le film est long mou, alors oui Kidman est magnifique et nous dévoile ces courbe mais Cruise et toujours habiller et surtout... Ben il se passe rien. Il atterri dans un club libertin/secte qui baise et s'assasine (enfin pas vraiment)
. Enfin je m'accroche parce que malgres tout je me dis que sa va être super le dénouement et après une énième longue conversation .. Et Ben the end! C'est une blague ?? Eh Ben non vive kubrick et surtout vive les fesses a kidman!

Mon premier 0 étoile désolé pour Kubrick mais je n'arrive pas à me plonger dans son univers.
J'ai trouvé le film long long long je me suis fait chier et ca me démangeais de sortir de la salle, mais j'ai tenu jusqu'au bout car pour juger un film il faut l'avoir vu jusqu'au bout.
La musique du film représente 4 ou 5 notes je crois, c'est lent, trop lent mais là encore je sais bien que c'était sa façon de filmer alors pour conclure, les adeptes apprécieront surement pour les autres... bienvenue dans son monde et bon courage!

C'est très long et trop court à la fois. Le film intrigue surtout pour sa société secrète. Mais lorsque l'intrigue semble démarrer, tout s'arrête sur une phrase sans équivoque de Nicole Kidman. En dehors de voir le couple Kidman-Cruise à l'écran qui est loin de rayonner, il n'y a que le bal des masques que j'ai réellement apprécié. Bien que la réalisation soit évidemment soignée, nous ne sommes pas chez Kubrick pour rien.

J'ai été aspiré dans ce film du début à la fin, ce grâce à la mise en scène et la réalisation sobres mais millimétrées et extrêmement efficaces de Kubrick, mais également grâce au personnage de Tom Cruise. En effet, j'avais pas mal d'idées préconçues concernant ce film pour je ne sais quelles raisons qui ont fait que je m'attendais à quelque chose de complètement différent. De fait, lorsque j'ai vu que le film partait dans une direction bien différente de ce à quoi je m'attendais, j'ai redéfini mes attentes et cela m'a permis de m'immerger dans cette histoire à 200 %. J'ai ainsi pu m'attacher au personnage de Bill et découvrir les situations en parallèle de sa propre expérience.

Cela commence dès les premières séquences, et notamment la scène de dispute entre ce dernier et sa femme , interprétée par Nicole Kidman. Cette scène nous permet de se projeter dans les angoisses et la frustration ressentie par Bill à ce moment et donc de le suivre avec plaisir durant ses déambulations nocturnes qui le mèneront vers des rencontres pour le moins "inhabituelles".

Parce que c'est bien là le sujet de *Eyes Wide Shut*, contrairement à ce que je pouvais penser, il ne s'agit pas d'un film sur le sexe, la luxure ou le pêché, il s'agit avant tout d'un film sur la frustration, le voyeurisme et la jalousie au sein du couple. Un film profondément humain et réaliste par un réalisateur réputé froid et mécanique.

Cela passe par une intrigue passionnante et un développement des personnages extrêmement bien écrits. Que ce soient les personnages principaux ou secondaires, tous possèdent leur propre personnalité sans être archétypaux et sont incarnés à la perfection par leurs interprètes respectifs. De fait, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire tout en étant attaché au devenir des personnages et de leur situation.

La bande originale est parfaite, jouant, à la manière des *Dents de la Mer*, sur une composition originale minimaliste mais entêtante et angoissante, utilisant également des morceaux préexistants tels que le sublime *Masked Bal* de Jocelyn Pook lors de l'hallucinante séquence de culte dans le château.

En bref, j'ai adoré ce film, une ultime oeuvre sublime, à voir et revoir pour ses qualités dramatiques et cinématographiques.

Dernier film surprenant réalisé par Stanley Kubrick, basé sur le roman d'Arthur Schnitzler. Outre le côté érotique, c'est une histoire mystérieuse et envoutante qui mélange le fantasme, le rêve et la réalité. Une réflexion sur la fidélité dans le couple : La communication, le désir, la paranoïa ou encore la culpabilité. Tom Cruise est excellent dans le rôle du mari médecin qui va sombrer dans les ténèbres des phantasmes et Nicole Kidman joue bien le rôle de la belle épouse troublante. Également présent au casting : Sydney Pollack, Leelee Sobieski, Rade Serbedzija et Alan Cumming dans des petits rôles.

Un film hypnotique angoissant et passionnant. J'ai adoré. Bon ok deja Il y a Tom. comme toujours impeccable jouant le jeune premier en voyage initiatique... plus si jeune. Nicole est moins authentique mais joue de sa plastique incroyable. Le thème du masque donc de l'identité en guise de testament pour le maestro Kubrick. Plus le film avance plus l'acte sexuel devient innacessible au pauvre Tom entre rêve et réalité. J'ai même vu du Lynch par moment dans ce puzzle baroque et fascinant. à voir absolument.

Un très bon film de Stanley Kubrick. Sa dernière oeuvre posthume sulfureuse . Tom Cruise et Nicole Kidman sont parfaits dans le rôle d'un couple attiré par les tentations.

William Harford apprend par sa femme que celle-ci a déjà nourri un fantasme sur un autre que lui. Cette découverte le bouleverse et remet en perspective ses certitudes. Il va lui aussi se confronter aux fantasmes et à la tentation. Un sujet vieux-jeu (il s'agit de l'adaptation d'une nouvelle parue il y a plus de 100 ans), transcendé par Kubrick. Une fois de plus sa mise en scène fascine. Des plans à tomber, des mouvements de caméra précis et jamais gratuits, et une direction d'acteurs sensationnelle. Tout est maîtrisé, calculé, signifié. Le couple face à l'infidélité, à ce que cela implique: le fantasme est-il une tromperie ? Les doutes engendrés mènent le héros dans un voyage intérieur sombre et violent. Plus rien ne sera comme avant, jusqu'à la dernière scène brillante et pessimiste. Passionnant de bout en bout.

Tout d'abord c'est navrant de voir une qualité d'image aussi médiocre sur Blu-Ray (image brumeuse).
Le moment fort du film se situe à la soirée costumée (visuel, musique, ambiance).
Autour de cela, c'est assez lent, bien que parfois intéressant.
Les acteurs principaux font cependant beaucoup trop de manières (les sourires forcés de Tom Cruise pour un oui ou pour un non, on n'en peux plus!).

Quelle claque cinématographique ! Mon premier film de Stanley Kubrick (certainement pas le pire à en croire les critiques et autres rumeurs) mais néanmoins ce film m'a dérangée !
Servi par un duo d'acteurs exceptionnel (à croire que Tom Cruise est un bon acteur), le spectateur est baladé de scènes à l'atmosphère étouffante à des scènes tellement simples et ordinaires qu'elles en paraissent ridicules.
Nous sommes à la fois juge, voyeur et complice de ce petit jeu de séduction, tentation, adultère et libertinage...
Et comment ne pas mentionner ces sinistres notes de piano qui accompagnent le script pendant ces 2h30 de pur malaise ?

Du génie.

Outre le caractère parfois très érotique dans ce film, Eyes Wide Shut nous présente l'histoire d'un couple sans histoire ou "tout est bien" jusqu'a une soirée de Noel à laquelle ceux-ci sont invités et où le désir d'infidélité va s'insinuer peu à peu. A travers différentes scènes qui marque le rhytme du film(reve, soirées dans un lieu inconnue mystérieux sensuelle et érotique...)vont tester la fidélité et le désir de l'un pour l'autre. Une réfléxion que mène Kubrick à travers ce film.