Avis : Thomas Crown - Page 7

Thamas Crown, un film de John McTiernan, raconte l'histoire d'un riche financier passionné d'art qui réussit par une très belle ruse à voler un tableau de Monet d'une valeur inestimable. Une enquêtrice comprend que c'est lui et essai de le séduire pour le faire avouer. Le début est très énergique et bien mené mais le film perd en vitesse est devient assez ennuyeux. Néanmoins une bonne interprétation de Pierce Brosnan et de Rene Russo. On aurait pu s'attendre à mieux de la part de ce grand réalisateur. Dommage.

Une fois n'est pas coutûme, j'ai préféré le "remake" à l'original... J'ai trouvé le rythme plus emporté, le scénario plus fouillé et surtout une fin beaucoup plus haletante que celle de la première version... Bref un bon film, qui permet de passer un moment fort agréable avec de surcroît la plastique très agréable des deux acteurs principaux (Russo et Brosnan)... Sans apport technique exceptionnel, le réalisateur a su nous faire redécouvrir une version de l'affaire Thomas Crown qui avait déjà enthousiasmé toute une génération de cinéphile... Pari souvent difficile, mais pari tenu en ce qui me concerne...

Un film séduisant dans l'ensemble avec une légère touche humouristique. La relation entre Crown et Banning s'est construite trop rapidement et des questions sans réponses ( spoiler: comment Crown a volé le dernier tableau ? personne n'a pensé à rembobiner la télésurveillance pour voir qui a placé la malette sous le siège?
) mais le duo (Russo et Brosnan) a bien marché et quelques scènes remarquables (la dernière spoiler: casse
, la danse, etc). Une des rares fois où j'ai trouvé le "remake" meilleur que l'original.

Dans la même lignée qu'un 007, en substituant les scènes d'actions par de l'humour. Un film alliant finesse et subtilité. Le suspens est là, tout comme le jeu des acteurs qui est aux petits oignons. A voir.

Trente ans plus tard, Hollywood avale, broie et recrache une photocopie qui a bien fière allure.

Le seul intérêt de la première version avec Mc Queen et Dunuway résidait dans un pur délir formel d'images et de son (Ah, les bandes parallèles pour montrer différentes actions à différents endroits! Simples, mais toujours efficaces! Ah, la musique de Michel Legrand! ). En voyant ce film, même si on n'était ni riche ni beau, on avait envie de mettre des lunettes Persol, de se mettre aux échecs, d'ouvrir une bouteille de champagne et de demeurer impassible quels que soit les événements qui arrivent. Le film était vecteur d'une petite morale à la petite semaine, mais qui pouvait avoir de la gueule. Dans ce remake, on a tout simplement envie de dégueuler devant cet étalage vulgaire de mec plein aux as, de ce gaspillage de moyens et de danses soit-disant torrides, en tous cas ridicules, avec Pierce, le roi du noeud pap défait, du prince de la mèche rebelle gélifiée même quand il baise ou quand il est bourré et René, la papesse bien foutue mais disposant d'autant de sensualité que d'une jument d'écurie. Non seulement tous ces moyens sont étalés avec cynisme et mépris, mais les personnages sont les archétypes de l'Amérique qui emmerde les loosers. Le policier, soit-disant l'archétype du mec bien (le fonctionnaire impartial mais humain), qui finit par lâcher: "Oh, moi, vous savez, avant d'être sur cette affaire, je m'occupais de gosses battus par leur père ou de femmes violées". Ah bin oui, le fric c'est super classe et quand à ces connards de pauvre loosers, ils battent leurs enfants c'est bien connu. Le film est tout simplement la glorification de l'idéologie ultra-libérale dans un monde où il ne peut y avoir de rapports humains autrement que basés sur la méfiance et le désir de dominer l'autre. Dans ce film, par un retournement de valeurs, cela devient de la séduction et du désir. Ah, et puis la fin: dans le film de 1968, le choix était moral, un peu cliché, mais radical: choix entre l'amour, la confiance d'un côté et justement le monde néo-libéral du fric et de la méfiance de l'autre. Dans le remake, on empoche le pognon, on se drague de façon la plus ringarde qui soit, et il n'y a pas à faire de choix, on l'emmerde le choix! Ah! Ah! C'est fait pour les cons. Ah! Ah! c'est nous les plus beaux et les plus intelligents. En fait de salopards, ce sont ces deux personnages qui en sont les représentants les plus parfaits, et nous les spectateurs, les imbéciles qui, comme tous les imbéciles, admirent les salopards, comme disait Bernard Shaw.

Regardez Thomas Crown commme un pur divertissement sans prétention ou vous serez forcement deçu tant les ficelles hollywoodiennes sont grosses et les psychologies caricaturales.

Une excellente réalisation, une bande sonore fantastique, Rene Russo fidèle a elle même, Pierce Brosnan, sa décontraction et sa classe.

Je ne pense pas qu'il faille le comparer à tout prix à l'original de 1968. C'est un film moderne, moins de sensualité, des personnages un peu caricaturaux mais tant qu'on se fait balader du début à la fin, moi ça me convient parfaitement.

Je viens de voir (ou revoir) cette version , un thriller élégant, Pierce Brosman reprend bien le rôle de Steve Mcqueen, avec une touche de modernité supplémentaire, tout ça se regarde sans déplaisir.

J'ai adoré. Les acteurs sont éblouissants, j'ai adoré leur maturité d'acteurs, qui rajoute de la crédibilité à l'histoire. Ce film est merveilleusement réalisé, sans fausse note, sans moment creux. Le suspens nous tiens jusqu'à la fin, c'est un film surprenant et plein de surprise, que je revois à chaque fois avec un plaisir intact, tant le scénario est riche.
Bravo !

Les vols du début et de la fin sont vraiment excellents.Le reste est long et presque inutile. Je mets donc 2 étoiles quand même pour les 2 casses qui valent vraiment le coup d'oeil.

L'affaire Thomas Crown où comment surfer sur la vague d'un gentleman cambrioleur à la cool tout en charisme, charme, intelligence, humour et pragmatisme. Ce personnage répond presque à la description de James "Pierce" Bond sauf que ce n'en est pas un. Voleur émérite et séducteur devant l'éternel, notre héros, aux bonnes morale et conscience, s'entiche d'un tableau magnifique et d'une femme qui l'est plus encore. Jamais Rene Russo n'était apparue aussi glamour, désirable, presque obsédante de par sa beauté mise aussi intelligemment en valeur par John McTiernan. Réalisateur qui d'ailleurs prouve que l'on peut toujours compter sur lui pour la virtuosité de sa mise en scène et notamment pour la scène finale. Un film dont l'ambition est de nous distraire à travers une histoire de voleur et d'amour somme toute banale pourrait-on la qualifier mais, c’est bien plus que cela et qui plus est pleinement réussi. Regardez et laissez le charme agir.

Ce film réveille en moi une sympathie sans égale pour un milliardaire kleptomane ! Pierce Brosnan reprend le flambeau sans avoir quoi que ce soit à envier au grand Steve McQueen, René Russo celui de Faye Dunawaye (qui apparaît comme un clin d'oeil dans le film.) Quant à la réalisation, John McTiernan se révèle une fois de plus un magnifique manipulateur avec ce remake au scénario plus machiavélique que l'original. A ne pas manquer !

Thriller haletant où la mise en scène est vraiment très bonne. Le scénario est béton et tout semble logique. On reste scotché du début à la fin de cette histoire "gentleman cambrioleur" où Pierce Brosman incarne parfaitement le personnage.
Certaines scènes notament de romance peuvent être quelques peu longues pour certains mais au final elles servent parfaitement l'histoire et le jeu du chat et la souris colle parfaitement entre Brosman et Rene Russo très divine dans ce film.

John McTiernan a un problème : il est capable du meilleur (Die Hard 1 & 3) comme du pire (Basic). "Thomas Crown" appartient plutôt à la seconde catégorie. Sans être un navet pour autant, le réalisateur a du mal à rendre ce jeu du chat et de la souris entre Russo et Brosnan un tant soit peu intéressante, d'autant plus que le duo d'acteurs manque sincèrement de charisme.