Un film marquant, je ne saurais dire mieux. Chaque image est digne d'une superbe photographie, l'actrice principale est incroyablement convaincante, le texte est grandiose et donne souvent la larme à l'oeil. Ce qui est incroyable, c'est que l'on peut se retrouver dans cette femme malgré le monde différent du sien dans lequel on vit. On se sent digne de ses secrets, comme son mari qu'elle veille malgré tout, et on suit ses doutes et ses désespoirs. Tantôt terrifiant, tantôt marquant, tantôt déprimant, tantôt drôle, Syngué Sabour manie à la perfection toutes les émotions du spectateur. Et quand on sort de la salle de cinéma, c'est indéniable, on y pense encore. Impossible de dire si j'ai aimé, ou si je n'ai pas aimé, c'est au delà de ça. Il m'a marquée.
Aucune déception vis à vis de cette adaptation. L'histoire n'est jamais altérée, l'actrice est superbe, les décors humbles comme on les imagine . La gravité et le triste désespoir sont parfaitement retranscrits.
Quel beau film interprété magistralement par l'actrice iranienne Golshifteh Farahani. C'est un film très esthétique mais aussi très dur sur le vision de la femme dans le monde musulman.
Un film sublime que je recommande vivement. La place de la femme décrite fait froid dans le dos, mais Syngué sabour est un hymne à la femme, l'amour aussi qui m'a beaucoup plu !
J'ai adoré ce film. Je viens de le voir à une séance du matin dans une salle confortable, contrastant avec ce froid terrible de l'extérieur, et j'en suis encore ravi. Beaucoup d'émotions, la ravissante actrice (dont je n'ai pas retenu le nom), la surprise du scénario et du texte (je ne savais pas qu'il y avait un Goncourt là-derrière, c'est mes co-commentateurs qui me l'apprennent, et je l'ai donc vu sans préjugé). Je ne me suis pas ennuyé un instant, j'ai même regretté que cela se termine. Un certain suspense est entretenu tout du long, ne serait-ce qu'à travers la partition musicale, habile et discrète. Bien sûr, c'est très intimiste, cela pourrait être du théâtre filmé - mais il y a des scènes très couleur locale (difficile de dire si c'est authentique ou non, je n'ai jamais mis les pieds en Afgh - et il semble d'ailleurs que le tournage ait eu lieu au Maroc, d'après le générique ?). Je recommande chaudement. Très intéressant et stimulant par rapport à la lutte des femmes pour leur libération - qui, je l'espère, ne fait que commencer. .
Je pensais que j'allais m'ennuyer à mourir car ce film est pratiquement un huit clos . Il n'en est rien . Il m'a captive de bout en bout . C est un poème ce film . Un bijou précieux . Néanmoins la fin m a laissée sur la faim pour faire un mauvais jeu de mots .
On ne peut nier que la beauté de madone sublime de l'actrice donne une saveur toute particulière à ce film. La sensualité presque obscène au sein d' une guerre absurde rend ce huis clos étouffant bouleversant, universel. D'entendre que même sous le sifflement des balles, l'être humain rêve encore et toujours pour son salut d'aimer et être aimer fait du bien à l'âme: laisser vous porter par ce sentiment au risque de trouver le film lent et se voulant trop esthétisant. A vivre comme un conte philosophique profondément touchant.
Malgré une certaine lenteur occasionnelle durant le film, l'incroyable performance de l'actrice Golshifteh Farahani réussit à tenir le spectateur en haleine jusqu'à la dernière scène. A voir...
Dans un pays en guerre, une femme veille sur le corps de son mari, blessé d'une balle dans la nuque par l'un des hommes de sa milice, il plongé depuis trois semaines dans un coma profond. Il fut un mari absent, violent, marié en son absence à cette jeune femme dont il a eu deux filles. La femme entame un long monologue avec son mari, faisant de lui selon un verset du coran sa Syngué Sabour, sa pierre de patience, Elle lui dévoile tous ses secrets d'enfance, de jeune fiancée mariée par son père, et d'épouse qui malgré la peur et la violence de son époux a appris à l'aimer. Elle apostrophe Dieu et son enfer, insulte les hommes et leurs guerres, maudit son époux, soldat d'Allah, héros vaincu par sa fierté de mâle, son obscurantisme religieux, sa haine de l'autre. Elle prie, elle crie. Elle était silence, abnégation.
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