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    Syngué Sabour - Pierre de patience
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    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    "Syngué sabour - Pierre de patience" est la 2ème adaptation réalisée par l'afghan Atiq Rahimi à partir d'un de ses romans. La première, c'était il y a 8 ans, avec le magnifique "Terre et cendres". "Syngué sabour" était son premier roman écrit directement en français et il obtint le Prix Goncourt en 2008. A priori, l'adaptation de ce roman pour le cinéma était loin d'être évidente : pendant presque toute la durée du film, on est en situation de huis clos avec, pouvant s'exprimer, un seul personnage, une femme au chevet de son mari dans le coma et qui, petit à petit, lui dit tout ce qu'elle avait sur son cœur. Aidé par Jean-Claude Carrière pour l'écriture du scénario et par la prestation éblouissante de la comédienne iranienne Golshifteh Farahani, Atiq Rahimi arrive à émouvoir le spectateur, à lui faire partager l'évolution psychologique de la femme et à entretenir son attention malgré le côté a priori rébarbatif du monologue. Voir critique complète sur www.critique-film.fr.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2013
    Habité comme jamais par son interprète principale, ce monologue courageux d'une femme afghane qui veille sur son mari blessé est plus que jamais d'actualité. Telle une lointaine cousine des personnages qui hantent les films de Nadine spoiler: "Caramel - Et maintenant on va où ?"
    Labaki, l'héroïne se relève et affronte, non sans une réelle crainte, le sort injuste réservé à la condition féminine et l'interprétation absurde et abrutie de la religion. On peut reprocher une approche et un traitement trop conceptuel du sujet, mais quoiqu'il en soit, c'est fort, c'est sensible, traité avec maturité et c'est à voir ne serait-ce que l'extraordinaire composition de son actrice. Un film beau et émouvant.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2013
    L'écrivain d'origine afghane Atiq Rahimi adapte lui-même, avec l'aide de Jean-Claude Carrière, au cinéma son roman Singué Sabour, pierre de patience, pour lequel il reçut le prix Goncourt en 2008. Une tâche et une ambition délicates : nous nous situons ici dans une forme d'allégorie et d'épure, où les personnages jamais nommés sont désignés par leur fonction sociale ou professionnelle. L'essentiel du récit, littéraire comme cinématographique, tient dans le long monologue d'une femme aux côtés de son mari plongé dans le coma depuis qu'une balle a pénétré dans sa nuque. Certaine que son mari réduit à l'immobilité et au mutisme ne viendra pas ni arrêter ni contredire le flot de sa parole libératrice, la femme lui confie ses secrets enfouis, ses blessures de femme niée qui, devant livrer son corps à un jeune soldat bègue et inexpérimenté, va prendre conscience de son propre plaisir et de son droit à exister. Alors que tout ramène à l'enfermement des corps calfeutrés et cachés (la paralysie du mari, la burqa de la femme, le périmètre circonscrit qui délimite leur cadre de vie et la frustration sexuelle), le film narre pourtant une trajectoire de l'ouverture, dût-elle se terminer dans l'inaccomplissement et la mort. Dans cette unité de temps et de lieu, le dispositif elliptique et épuré rapproche le film d'un théâtre de l'absurde et de la folie des hommes, où le destin tragique se joue, dérisoire et inéluctable, au pied d'une paillasse où agonise le héros honni et adulé. Pour psalmodier cette longue et douloureuse confession de l'intime et de l'impudeur, l'actrice Golshiftef Farahani atteint des sommets : fusion de la force et de la fragilité, de la détermination et de la soumission, elle incarne néanmoins la figure bouleversante d'une femme qui tente d'acquérir son émancipation. Paradoxalement, on aurait aimé que la réalisation verse davantage dans le minimalisme et l'épure, refusant de sacrifier à la mise en scène de plans trop léchés, n'échappant pas toujours à l'artifice ou à la recherche trop visible d'une esthétique qui finit par tenir le spectateur à distance, alors qu'il devrait plutôt entrer dans une communion compassionnelle avec l'héroïne. Il n'empêche : se joue à l'intérieur de cette maison détruite par les obus de l'ennemi une tragédie universelle : celle de la femme opprimée et bafouée se libérant de ses jougs. Le ton de sa voix est doux et amical, jamais hostile ou colérique. Pourtant il accompagne des mots d'une force inouïe et presque inconcevable, chainons d'une logorrhée plaintive et inextinguible. Qu'on n'est pas près d'oublier.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2013
    magnifique, sublime, un hymne à l'amour et tout ça à travers les conditions de ces femmes réduites à rien, tyrannisées par leurs mari, frères ou tout autre homme. le poids de la religion réduit ces femmes à des objets, de la viande. l'actrice est sublime dans presque un monologue d'une heure 3/4. on ne s'ennuye absolumenent pas tellement c'est merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2013
    « Ceux qui ne savent pas faire l'amour font la guerre »

    Syngue Sabour, Pierre de patience, ou comment réaliser un film pamphlet sur l'émancipation de la femme afghane. Tiré du roman éponyme prix Goncourt en 2008 d'Atiq Rahimi qui est aussi le réalisateur du film, Syngue Sabour raconte l'histoire d'une femme afghane qui paradoxalement, à force de s'occuper de son mari dans le coma, va briser tous les tabous de la société qui l'emprisonne.
    Le film s'ouvre par un travelling sur des rideaux bleus aux motifs d'oiseaux noirs, sur un fond sonore qui nous rappelle que la guerre fait rage. Pourtant, le vent qui se faufile entre le tissu est celui de la liberté, il redonnera vie et portera « La mujer », interprétée par l'envoûtante Golshifteh Farahani, comme il l'a fait pour ces oiseaux d'étoffe. Cette œuvre franco-afghane est à considérer comme un conte initiatique dans lequel une ancienne légende sur une pierre mystérieuse va métamorphoser par sa croyance en elle, une jeune femme sur le point de céder sous le poids de l'injustice et la dureté d'une société en crise.

    « Du fantôme à la Prophétesse »

    La narration choisie par le cinéaste et écrivain repose sur le monologue du personnage principal qui porte littéralement le film sur ses épaules grâce à la prestation habitée et tout en nuance de l'actrice franco-afghane. Rythmée par des flashbacks récurrents, la mise en scène tout en lenteur semble vouloir offrir les clés du potentiel de l’œuvre à son actrice en sachant rester discrète et en s'effaçant face à la puissance d'évocation de cette talentueuse comédienne. On pourrait oser dire que si la caméra révèle l'actrice, l'actrice révèle aussi la caméra en lui offrant ce qu'elle a de mieux. Sa quête de liberté passe par le déversement des mots, des secrets et des révélations. Un déferlement libérateur exprimé par une voix d'abord creuse, puis de plus en plus grisante au fur et à mesure que le changement opère. De plaintes fatiguées, elle se mue en arme sensuelle et assumée, aussi tranchante qu'un poignard, mais aussi douce qu'une caresse. De femme courbée par le poids de la tradition, elle devient petit à petit sous nos yeux la prophétesse d'une nouvelle société qui fait et défait les hommes selon ce qu'ils devraient être à ses yeux. Par son courage et une certaine folie qui l'accompagne, notre héroïne devient un avatar de Khadija, première épouse du prophète Mahomet et mère de tous les musulmans. Si comme tous les films, Syngue Sabour est politique, c'est sa poésie orientale qui en fait une œuvre remarquable. Il mêle les mythes afghans à un discours contemporain qui, on peut l'espérer, auront un impact sur les générations actuelles et futures.
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Magnifique ! Chacun des plans est une merveille. Des couleurs et une lumière somptueuses. L'actrice est superbe, sa beauté est bouleversante. Le récit est poignant et raconte encore une fois les violences faites aux femmes dans le monde d'aujourd'hui. Il faut aller le voir .. vraiment !
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    yngué sabour est un bon film, le tout est de savoir à quel point.



    D'abord, je craignais qu'Atiq Rahimi, écrivain adaptant son propre roman Prix Goncourt 2008, soit réalisateur comme moi je suis blogueur. Mais non, il est vraiment doué, et le film propose une mise en scène soignée, bien qu'un peu trop sage.



    Ensuite j'attendais beaucoup de l'actrice Golshifteh Farahani, qui crevait l'écran dans le très bon film de Farhadi, A propos d'Elly, et là, je dois le dire, le film est un enchantement. Il repose entièrement sur elle, et elle arrive à être sublime tout du long, en tant qu'actrice bien sûr, mais aussi en tant que tableau vivant. Belle comme une Madonne.



    Rappelons brièvement le propos : une femme parle à son mari qui est totalement paralysé avec une balle dans la nuque, sur fond de guerre, en Afghanistan. Progressivement elle arrive à lui dire de bien lourds secrets, notamment d'ordre sexuel. Quelques micros évènements viennent interrompre le monologue (ou plutôt le dialogue avec le silence comme aide à le dire Rahimi). Des allers-retours entre le domicile de l'héroïne, austère et dévasté, et celui de sa tante, chaleureux et sensuel, rythment le récit.... la suite ici : http://0z.fr/b6AMh
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2013
    Quand vous sortez du film d'Atiq Rahimi, vous avez la rage.

    Ça se passe à Kaboul, sous les bombes. Plus précisément, sur la ligne de front entre insurgés et forces gouvernementales. Tous ont fuit: enfin, tous ceux qui le pouvaient. Mais Elle, elle ne peut pas. Elle a deux petites filles, et un mari (Hamidreza Javdan) dans le coma. Un coma lié à une balle dans la nuque, même pas un glorieux fait d'armes, non: une querelle d"honneur" (L'onore! comme le chante Falstaff, qui avait un avis malpensant sur la question). Ce que, sous d'autres cieux, on appellerait une dispute de pochetrons.... et qui, pour un ancien héros de la résistance, n'est pas brillant.... Bref, s'Il était mort, un de ses frères aurait épousé la Femme, et elle aurait été embarquée dans la fuite de la famille. Mais Il est vivant, et Elle reste à veiller son légume. Elle n'a pas d'argent, personne pour l'aider. Enfin si: une tante (Hassina Burqan), qui a déménagé mais qu'elle arrive à retrouver, et qui est.... en maison! Surprise, les Combattants de Dieu ont donc besoin, comme tout le monde, de se dégorger le poireau! Cette tante est la seule personne compatissante, qui va d'ailleurs prendre les petites filles en charge.

    Elle va donc passer ses journées à veiller le légume, rejoignant la nuit la sécurité du bordel. Pourquoi donc a t-elle tant d'obstination à sauver cet homme? Cela nous reste en partie mystérieux. Par sens du devoir, certainement: Allah a voulu qu'elle soit lié à lui et lui soit dévouée; par un reste d'amour, peut-être, parce qu'il n'est pas impossible qu'elle l'ait aimé, en tous cas, elle était fière, jeune fille, d'être fiancée à un héros! Et puis, parce que si il meurt, elle n'a plus rien, plus aucun statut. Femme seule, elle est condamnée à mendier pour survivre -ou devenir pute sans doute.

    Les voisins sont massacrés par l'un des deux camps. On signale la présence d'un insurgé dans la maison, qui reçoit des tirs de mortiers. Puis viennent les forces gouvernementales; Elle arrive à cacher son Homme, mais le Commandant veut savoir si elle est seule, et pourquoi. Sa survie, c'est de faire croire qu'elle est pute.... car ces hommes pieux répugnent à introduire le dit poireau dans un orifice déjà fréquenté: leur grand plaisir, c'est de forcer une vierge! Mais il y a un jeune soldat, aussi bègue que puceau (Massi Mrowat), lui aussi, à sa façon, une victime de la barbarie du Commandant, qui revient, avec de l'argent.... et avec qui s'établit une relation particulière, on n'ose pas parler de tendresse, tellement ce mot est déplacé dans cet univers de violence et de soumission, mais quand même.

    La tendresse, voila quelque chose qu'elle ignore; Il ne l'a jamais déshabillée, jamais caressée, jamais embrassée. Absent pour fait d'armes le jour de ses fiançailles, absent le jour de son mariage, quand ils se sont enfin retrouvés ensemble, Il ne l'a même pas regardée. Il l'a baisée comme un animal, et encore: quand on voit un lion mordiller la nuque de sa lionne, il y a une forme de tendresse animale dont cet Homme là est bien incapable.

    Elle le lave, donc elle le voit. Elle touche, le manipule, l'embrasse comme une insulte. Il est muet et immobile comme un psy: sans savoir que ça existe, elle fait sa psychanalyse. C'est sa Pierre de patience, dont sa tante lui a expliqué la légende: c'est une pierre, on lui parle, on lui dit tous ses secrets, on se décharge de ses secrets, et un jour, elle explose: et on est délivré. Bon, nous on n'a pas besoin de faire exploser nos psys pour que ça marche (à ce qu'on dit). Elle dit qu'Il ne l'a jamais fait jouir (iI ne s'est d'ailleurs jamais posé la question), et qu'elle se masturbait, et bien d'autres choses, plus scandaleuses encore, et parfois elle se rend compte de ce qu'elle dit et elle a honte, alors elle cherche le seul livre de la maison, le Coran, le serre dans ses bras pour se protéger...

    Golshifteh Farahani est trop belle. Sa beauté, dans ce monde opaque et désespérant a quelque chose de déplacé -mais elle permet, peut être, de soutenir une histoire insoutenable qu'elle porte avec la force qu'on lui connaît.

    Après Wajda, Syngue Sabour. Mais Wajda se passait dans la bourgeoisie très aisée. La malédiction d'être femme était adoucie par le confort.... Ici, c'est la condition de la femme pauvre, et même misérable -il n'y a pas d'horizon. Il n'y a rien que du malheur.

    Film magnifique et ravageur. A voir absolument.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    60 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Un film poignant et touchant.
    Le genre de films que je n'aurais sans doute pas été voir si on ne m'avait pas offert une place.
    Pourtant, cette histoire d'une femme afghane qui reste au chevet de son mari plongé dans un profond coma, et qui lui raconte au fur et à mesure ses péchés les plus profond, nous donne à réfléchir.
    Non seulement on se pose des questions sur la condition de la femme dans ces contrées lointaines, mais on est également un peu choqué de la rudesse de leurs moeurs qui, pour un occidental, sont totalement absurdes, et pourtant si courantes à travers le monde.
    Oui c'est un très beau film. On ne s'ennuie pas un instant et l'actrice principale est resplendissante!
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Elle fait une sorte (sans le savoir) de psychanalyse, avec comme thérapeute son mari dans le coma. Et la découverte de l’effet réparateur de la parole. Très beau film raffiné, élégant…
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Jolie fable morale sur la condition féminine dans les pays orientaux. Golshifteh Farahani est une actrice exceptionnelle, toujours un peu dans le même registre que ses précédents films remarqués. Le travail du réalisateur sur les couleurs et les décors dépouillés est magnifique. Dans le registre des films d'auteur, de la grande classe.
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Voila un huit clos d'une grande sensibilité......L'actrice principale (Golshifteh Farahani) incarne un jeune femme qui parle à son mari dans le comas.....Elle évoque sa vie et ses chagrins d'amoureuse avec une délicatesse à faire frémir une rose....Ce film bien sûr est afghan mais son message est universel.....Il a pour toile de fond la guerre (quelques éclats de bombes, l'intrusion de soldats) mais est esseltiellement un monologue.....
    L'on voit la sensibilité de cette femme et le secret qu'elle porte en son coeur, un très lourd secret qu'elle finira par dévoiler et qui aura des conséquences inattendues.....
    La belle voix de l'actrice finit par apprivoiser le spectateur et les images simples de cette femme et de son mari montrent leurs origines somme toute modestes......Les deux petites filles du couple jouent peu mais ont leur importance .......C'est un film d'émotion, et l'émotion est là, permanente dans les mots, les souvenirs, cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait touché à ce point.....
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 865 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2013
    Un très beau film et surtout une très belle surprise. ( prix Goncourt ) veuille mettre en scène le film adapté de son livre représentait un risque majeur.
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Atiq Rahimi nous entraine dans une histoire fantastique où il a su transcrire en gestuel ce qu'il avait mis en mots et le résultat est un vrai bonheur. Ce monsieur est un poète et le choix de ses acteurs, des lieux de tournage ne sont certes pas un hasard mais un choix savamment travaillé dans lequel Golshifteh Farahani évolue avec sa sensibilité toute naturelle dans de belles robes, avec de belles attitudes, avec de belles émotions et quelques secrets à nous faire partager, tout doucement, sans heurts. Syngué Sabour est une pierre de patience qui m'a touché en plein coeur. Tashakor !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Superbe scénario, mise en scène magistrale, acteurs excellents. Après un début assez classique où la part documentaire sur la vie afghane domine, le film atteint l'universel à travers la relation qui s'instaure entre la jeune femme et sa "pierre de patience". Le visiteur régulier ajoute encore à cette description subtile de la complexité de la nature humaine. A voir !
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