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Un visiteur
3,0
Publiée le 26 août 2013
Ce film nous immerge dans le contexte Afghan via l’histoire d'une femme dévouée à son mari, qui depuis peu, vit dans une forme de coma. Syngué Sabour dévoile les contours de la vie d'une femme en Afghanistan, du rapport homme / femme, le tout à travers une guerre fratricide. L'originalité de l'histoire réside dans une sorte de prise de pouvoir féminine, au travers de la confession sans tabous d'une femme à un homme prisonnier de son corps. Même s'il semble manquer un petit quelque chose à l'histoire pour booster le récit, on reste assez séduit par l’œuvre d'Atiq Rahimi.
La libération d’une femme par la parole : beau sujet, adapté par le cinéaste de son propre roman. C’est d’ailleurs une des limites du film – le sujet se prête d’avantage à la matière romanesque que cinématographique. Malgré tout, grâce à son actrice vibrante, et à un beau sens du huis-clos, le film parvient à s’extraire de sa nature théâtrale pour dessiner par petite touche, très allusives, le portrait d’un pays en pleine schizophrénie. Quelques longueurs, mais au final, une belle émotion.
film dur et poignant sur la solitude que peut endurer cette jeune femme, sur laquelle repose la vie de son mari, héros de guerre dans le coma. Une nouvelle "relation" naitra entre ces deux personnages: la jeune épouse trouvera en son mari dans le coma une oreille libératrice. Le film, comme un long monologue, témoigne du désarroi de cette jeune femme et de la dure vie à laquelle elle est confrontée.
Ce très beau film est comme un poème filmé, comme une ode noire à l’amour. Le noir de la condition des femmes en Afghanistan a des reflets moirés d’humour, de courage et de beauté.
Golshifteh Farahani, iranienne de 29 ans, star dans son pays mais dont elle est bannie, illumine le film.