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    Syngué Sabour - Pierre de patience
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    182 critiques spectateurs

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    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2013
    Dans une petite ville des montagnes afghanes en proie à la guerre, aux bombardements, une jeune femme veille sur son mari blessé et inconscient. Elle en profite pour lui confier tout ce qu'elle a sur le coeur. Dans le même temps, un soldat de passage la force à l'amour et, d'une certaine façon, la révèle à elle-même. Elle fait preuve de plus en plus d'audace, en paroles et en actes.
    Beau récit, hymne à la femme, ce récit souffre peut-être un peu d'être l'adaptation d'un roman. Même si c'est l'auteur lui-même qui passe à la réalisation, il reste un côté un peu livresque qui, parfois, fatigue. Trop de soliloques, sans doute passionnants à lire dans un roman, mais qui conviennent moins bien au cinéma. Reste cependant la force de ce récit et un superbe portrait de femme.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2013
    A côté de Kaboul, un héro de guerre allongé, à moitié mort, sous perf et une balle dans la nuque est veillé par sa femme. Cette femme, très pieuse, essaie de le ramener à la vie par ses prières. La guerre gronde à l’extérieur. Pour rester proche de son mari totalement par devoir, de l’amour il n’y en a jamais eu, elle place ses 2 filles chez sa tante qui tient une maison close en zone calme. Durant toute cette veille, elle va livrer ses souvenirs, ses désirs les plus intimes et ses frustrations à cet homme sans vie.
    L’atout majeur du film est dans la dénonciation des tabous. La liberté de la femme musulmane transcende le voile et les servitudes même sur les questions de désirs sexuels. Ce film est un plaidoyer contre l’hypocrisie autour du sexe chez les musulmans radicaux. De fait le ton est cru quelquefois, mais ce film a le mérite de ne pas s’arrêter au milieu du gué et d’afficher ses convictions quitte à être militant.
    Atiq Rahimi met ici en scène son propre roman auréolé du Goncourt 2008. Le roman reposait sur une idée narrative singulière : le personnage principal effectue sa psychothérapie et son cheminement intellectuel en oralisant toutes ses pensées. Ce qui est un principe littéraire de narration intéressant est par contre difficilement transposable au cinéma. Ce dernier, grâce à la mise en scène, laisse tellement d’autres modes narratifs suggestifs intéressants. L’écrivain se retrouve donc pris au piège de son procédé littéraire. A l’écran, l’actrice se retrouve donc à jouer de brusques changements émotifs improbables. Mais voilà dans la vraie vie, personne n’oralise toutes ses pensées, on paraîtrait tous pour des bipolaires.
    Second bémol : la fin est improbable. Plongé dans la fin de vie d’un homme liquide, pourquoi nous afflige-t-il une fin que l’on perçoit tellement ? Vu l’engagement du film, j’espérais tout le long du film qu’il éviterait cet écueil.
    Cependant un film essentiel pour le message fort qu’il véhicule même si le principe narratif nuit au film.
    Guillaume Tricard
    Guillaume Tricard

    60 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    Je n'avais pas lu le bouquin et j'ai justement hésité à le parcourir avant d'aller voir le film.
    Finalement, j'ai opté pour le choix de la découverte totale de l'histoire.
    Un peu de mal pour entrer dans le film car la mise en scène est assez lente.
    Au bout de 20 minutes, on rentre totalement dans l'univers du réalisateur.
    L'actrice est bluffante, son face à face de plus d'une heure avec la caméra est vraiment boulversant.
    Aborder ces thèmes de désir et de sexualité par la bouche et le visage d'une jeune afghane que l'on pense insensible et étrangère à ces choses est vraiment très touchant.
    En sortant, je me suis tout de suite dirigé par ma librairie et j'ai attaqué le roman !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 février 2013
    Au moins il nous aura pas menti sur le titre !
    Non, je ne vais pas commencer par ça, car ce film est réellement très intéressant, beau et poétique.
    En effet, son fond repose finalement sur un long récit que nous offre une femme, en révélant sa vraie nature, ses desirs.
    Et cela, elle ne le fait pas devant un parloir mais devant son mari qui est dans le coma dont elle tâche de prendre soin dans l'espoir qu'un jour, il puisse se réveiller.
    Nous sommes à Kaboul, en pleine guerre où la peur semble aussi réelle que normale. La légèreté de cette femme face à la situation de "veuve" dans laquelle elle se trouve avec 2 enfants à charge est tout aussi dérangeante que ses révélations.
    Ainsi, sans repères, elle va "profiter" que son mari soit inoffensif pour lui confier des secrets sur elle comme finalement à une pierre de patience.
    Ici, elle est le symbole d'une contradiction parfaitement retranscrit scènaristiquement par sa personnification avec son mari immobile.
    Cet oxymore de situation, si je puis dire, rassemble la force d'une dramaturgie exemplaire, d'une femme qui va a l'encontre des codes de vie musulman qui se confronte à la dureté du mari qui paradoxalement exerce une attraction répressive passive qui peut donc éclater à tout moment.
    La modernité du sujet de la femme qui doit substituer le rôle du maître de maison se lie à l'autre modernité plus surprenante de la femme qui se laisse découvrir des sensations qu'elle se procure grâce à son corps.
    Deux évolutions de la société du monde "arabe" qui viennent se dévoiler à une pierre qui dort.
    On est entraîné vers ce qui est décrit comme une folie, dont la femme, elle-même cherche à se faire pardonner.
    Donc des contradictions qui naissent peu à peu et créent, dans un climat rude mais figé, une douce tension que l'on soupçonne de "calme avant la tempête".
    Cette vie "commune", laisse paraître plus de mal que la guerre peut en laisser autour de la maison.
    Ici, les mots sont plus forts que les images. Les confidences sont plus dures que la marre de la guerre dans laquelle deux âmes sont emprisonnés.
    Toutes ces jolies métaphores sont à l'image de la photographie du film qui au même titre que le scénario et que le jeu d'acteur, représente un point important dans l'émotion que cette histoire peut nous donner.
    Une photographie douce pour des phrases lourdes de sens.

    Antoine Bensa.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Voilà quelque chose d'étonnant: un écrivain Prix Goncourt adapte à l'écran le roman qui lui a valu naguère la récompense tant enviée. Nous n'avons pas oublié la lecture de ce beau livre à la fois grave et dense qui raconte l'histoire d'une jeune femme, opprimée par le pouvoir des intégristes afghans, qui, veillant son mari plongé dans un coma profond, en vient à libérer sa parole en s'adressant à la dépouille comme à une "pierre de patience". Texte qui vaut autant par sa parfaite maîtrise de la langue française que par l'univers clos qu'il évoque. Atiq Rahimi compose en effet ses phrases en ciselant les mots un peu à la manière de Marguerite Duras. Des phrases sobres, souvent brèves et elliptiques. Il se plaît en outre à suggérer les actions plus qu'à les détailler. Or le film - si réussi soit-il - s'éloigne de cet art de la suggestion et ne recule pas devant des scènes explicites, parfois outrancières. Certes la photographie de Thierry Arbogast - le chef opérateur de Luc Besson et de Kusturica - permet de sublimer le sordide. Mais on se prend à regretter qu'Atiq Rahimi n'ait pas retrouvé à l'écran cette magie qui faisait la force de son roman. Il n'en demeure pas moins que l'actrice qui incarne le personnage principal est tout bonnement admirable. Golshifteh Farahani est sans doute l'actrice qui s'imposait pour donner un corps à cet être de papier qui nous avait tant séduit. Son jeu permet de saisir la métamorphose progressive de cette femme qui au début est soumise au pouvoir ancestral, puis parvient à s'affranchir de la rigueur ambiante, allant jusqu'à transgresser les interdits de la société afghane. Il paraît qu'Atiq Rahimi doutait de la pertinence de son choix. "Trop belle", pensait-il. Il avait peut-être raison sur ce dernier point, mais la prestation de Golshifteh Farahani balaie aujourd'hui tous les doutes.
    Piwi47
    Piwi47

    42 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2013
    Prix Goncourt 2008, « Syngué Sabour – Pierre de patience » est un roman signé Atiq Rahimi. En toute logique, ce dernier réalise aujourd'hui la transposition cinématographique de sa propre œuvre littéraire.

    Golshifteh Farahni. Retenez bien le nom de cette actrice française d'origine iranienne. Celle qui partage la vie de l'acteur Louis Garrel et que l'on a pu apercevoir aux côtés de Leonardo Di Caprio dans le thriller américain « Mensonges d'État » de Ridley Scott est absolument renversante dans « Syngué Sabour – Pierre de patience ». Prestation exceptionnelle en effet, cette comédienne devrait logiquement marquer au fer rouge l'industrie du cinéma mondial en rejoignant le cercle très fermé des talentueuses qui portent un film. Silhouette fragile au départ, le personnage chétif qu'elle incarne gagne en force & en poigne dans ses confessions pour atteindre le firmament in fine.

    Le long métrage de Atiq Rahimi, subtilement filmé – le ton cru, l'image épurée, l'abondance de plans-séquences – dresse le portrait d'une femme meurtrie par la guerre, la guerre sous toutes ces formes, la guerre des sexes, aussi bien que la guerre du pouvoir via les dogmes. Entre rage et compassion, combat et dévotion, « Syngué Sabour – Pierre de patience » prend aux tripes à chaque instant, questionne et bouleverse sur le silence de ces femmes Afghannes riches de sentiments et d'humanisme.

    « Syngué Sabour – Pierre de patience » recèle, en effet, d'un chemin de croix vers la compréhension des désirs & fantasmes des femmes que l'on muselle dans un pays hypocrite, destructeur et autoritaire.

    Bilan : Monologue magnifique, libre, captivant et révolutionnaire, sous forme de profession de foi, d'une actrice au sommet de son art, à la fois dans la nuance et la dénonciation, dans un huis clos bouleversant.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    Ce film est l’adaptation d’un livre ayant obtenu le prix Goncourt en 2008 et cette adaptation est en quelque sorte une gageure. En effet, la majeure partie de l’histoire se passe dans une pièce quasiment dépourvue de meuble avec deux personnages, une femme et son mari plongé dans le coma, d’où des dialogues à sens unique. Pas évident dans ces conditions, d’avoir un film rythmé et tonique. C’est donc, assez logiquement un film assez lent qui pêche côté réalisation. Mais c’est aussi et surtout une histoire très parlante sur la condition de la femme et l’absence de dialogue dans le couple dans certains pays. Les coutumes évoquées et les exactions des talibans ne sont pas la meilleure des publicités faites à la religion musulmane, omniprésente et de pensée unique dans cette région. Ce film à message pourrait être un formidable point de départ à des débats entre amis ou dans les écoles même si le sujet, hautement sensible de la religion, est casse-gueule.
    Pour finir, deux mentions spéciales. La première pour l’actrice principale, Golshifteh Farahani, présente dans quasiment toutes les scènes, et vraiment formidable : quelle présence ! La seconde pour les bruitages et effets spéciaux qui surprennent dans un film davantage axé sur les dialogues que sur l’action : les explosions dans la ville font sursauter, on se croirait vraiment au milieu du conflit !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 825 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Réalisé par l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi qui adapte son propre roman, Syngué sabour est une œuvre d'une très grande sensibilité. Une femme afghane, interprétée par la magnifique Golshifteh Farahani, veille sur son mari moribond, qui ne réagit guère plus au monde extérieur après s'être pris une balle dans la nuque. À l'extérieur, les combats font rage. Pour la première fois de sa vie, comme elle le dit elle même, son conjoint n'aura d'autre choix que de l'écouter parler. Ce qu'elle lui raconte au cours d'un très beau monologue, véritable fil rouge du film, en dit long sur leur relation de couple, l'absence totale de considération de l'époux pour sa compagne, mais aussi sur l'état de la société afghane, la condition des femmes dans ce pays et les traditions archaïques destinées à maintenir des injustices impossible à remettre en cause. Une œuvre qui interroge avec tact le pouvoir des mots et du langage. Très touchant.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    s'il n'y avait pas les cinq dernières minutes trop mélodramatiques, ce film serait parfait. L'interprète principale est fascinante à tous les pointsq de vue, et l'adaptation de ce qui semble être un monologue (? je n'ai pas lu le livre) littéraire est remarquablement réussie. Alors qu'à la lecture du sinopsis on peut craindre un huis clos un peu duraille, il nen n'est rien en réalité! C'est un très beau film.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Je n'avais pas accroché au prix Goncourt 2008 d'Atiq Rahimi
    Aussi suis-je allé sans enthousiasme voir l'adaptation qu'il en a faite pour le cinéma.
    La condition féminine des femmes en Afghanistant, leurs mariages forcés, la négation de leur sexualité et de leur liberté, sont des sujets hélas rebattus.
    Leur traitement par Atiq Rahimi évite l'académisme démonstratif qui aurait fait la joie en son temps des "Dossiers de l'écran".

    Dans Kaboul, sous les bombes, une femme veille son mari plongé dans le coma. Encouragée par son silence, elle lui livre ses angoisses, ses doutes, ses espérances.
    On apprend les conditions traumatisantes de son mariage, sa sourde rebellion et sa découverte du plaisir physique dans l'adultère.
    Le livre se réduisait à un huis clos étouffant et à un long monologue intérieur. C'était sa force. C'était ausi sa limite. Et le film aurait couru à l'échec s'il avait décalqué son modèle littéraire.
    Avec son co-scénariste Jean-Claude Carrère, Atiq Rahimi a accepté de trahir son livre et de faire sortir son héroïne de sa maison, de la faire dialoguer avec d'autres personnages : ses voisins rendus fous par les bombardements, sa tante, prostituée dans une maison close.

    Le film se clôt par un coup de théâtre proprement saisisissant qui, à lui seul, dans une scène d'anthologie éminemment cinématographique, justifie la vision de ce beau film sage.
    Et Golshifeth Farahani est si belle ...
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2013
    Il était une fois un homme plongé dans un sommeil profond dont il ne pouvait s'extirper. Alors que nombre de ses proches l'avaient abandonné pour fuir la guerre, seule sa femme continua de veiller sur lui. Elle en profita pour lui dire tout ce qu'elle avait sur le coeur, et avouer ses secrets les plus enfouis.

    Universel par l'absence de noms donnés aux personnages, Syngué Sabour peut être perçu comme un conte philosophique sur le statut des femmes dans la religion musulmane. Réalisée par le propre auteur du roman éponyme, cette oeuvre possède une véritable structure littéraire. Avec des ellipses et des chapitres bien distincts, le récit démarre réellement quand la femme commence à se livrer vers son mari, inconscient. Cette constante voix (parfois off) qui s'adresse à lui se dirige aussi explicitement vers nous.

    Nous sommes les premiers réceptifs à cette critique qui est faite de la religion, et non de la politique (aucun conflit n'est mentionné). Et la magnifique Golshifteh Farahani, au passé douloureux, nous fait très bien passer le message. En parlant sans même ouvrir la bouche, avec des yeux trahissant une cruelle tristesse et un désespoir grandissant, elle hésite à se livrer. À l'image de cette caméra jamais statique qui nous offre de très beaux plans.

    On peut se demander quelle est la nécessité d'adapter ce genre d'intrigue au cinéma. Et c'est vrai que cette transposition s'avère lente à certains moments. Mais grâce à ce faux huit-clos à l'ambiance étouffante, et une relation parallèle (le soldat bègue) subtile et bien pensée, Syngué Sabour captive par son propos. L'islam n'est pas la seule visée dans ce film, car le sujet peut être étendu à toutes autres sociétés souffrant d'inégalités. Qu'elles soient humaines ou sociales.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2013
    A Kaboul, dévastée par la guerre, une jeune mère éplorée vielle son mari tombé dans un profond coma après avoir reçu une balle dans la nuque. Lui, fier combattant afghan et mari distant; elle, épouse soumise, encore attentionnée.
    Tandis que dehors, les chars grondent et les armes claquent, dans l’intérieur calme et bleuté, la jeune femme parle à son mari comme à un gisant. « Pierre de patience » à qui elle se confie enfin ; qui écoute la confidence et entend les non-dits. Peu à peu, elle va même se libérer de ses secrets les plus intimes : une sexualité inassouvie et la paternité cachée de ses deux filles.
    A bout de patience, la pierre finira par éclater… Comme si rien ne pouvait résister à la douce force d’une parole libérée qui émerge autant du vacarme alentour, que des siècles d’obscurantisme qui tiennent la femme en soumission.
    Une sensibilité qui palpite comme le voilage des fenêtres, des couleurs chaudes dans la nudité du décor et une superbe actrice pour servir, parfois de façon un peu théâtrale, la métaphore d’un monde libre qui arrive. Un joli film qui dit à sa façon un peu la même chose que « Wadjda ».
    domido60
    domido60

    10 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Tout est beau dans ce film, mais malgré l'évidente délicatesse et l'incroyable esthétisme à nous montrer le calvaire quotidien d'une femme de Kaboul, le film ne parvient pas à nous émouvoir, à nous captiver, ça traîne, on s'ennuie...
    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Pas mal mais assez étouffant et déprimant. Golshifteh bien entendu craquante et excellente mais si vous voulez voir un film qui apporte plus d'espoir et de légèreté dans le monde musulman, allez voir plutôt Wadjda.
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Syngué Sabour? Cela signifie pierre de patience, du nom de la pierre à laquelle on confie tous ses secrets pour se libérer, jusqu'à ce qu'elle éclate
    Ici c'est une femme afghane qui se livre à son mari dans le coma entre deux descentes à l'abri pour sauver sa peau contre les bombes
    Dans une société où la femme est assignée à sa condition de mère, cette femme-là est bien toute puissante devant son mari à terre. Ses confessions le réveilleront-il?
    Très belle performance de la sublime Golshifteh Farahani pour ce quasi monologue qui nous absorbe
    A lire de toute urgence : Syngué sabour, le livre (prix goncourt 2008)
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