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    Syngué Sabour - Pierre de patience
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    182 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    Magnifique, poignant, troublant, merveilleusement bien réaliser, j'ai adorée ce film et recommande vivement a toute et a tous d'aller voir se film.
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Poignant, on ne sort pas indemne d'un tel film qui décrit la situation de la femme en Afghanistan d'une manière originale. Et une très belle performance la sublime actrice iranienne Golshifteh Farahani.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mars 2013
    Dans un pays en guerre, une femme veille sur le corps de son mari, blessé d'une balle dans la nuque par l'un des hommes de sa milice, il plongé depuis trois semaines dans un coma profond. Il fut un mari absent, violent, marié en son absence à cette jeune femme dont il a eu deux filles. La femme entame un long monologue avec son mari, faisant de lui selon un verset du coran sa Syngué Sabour, sa pierre de patience, Elle lui dévoile tous ses secrets d'enfance, de jeune fiancée mariée par son père, et d'épouse qui malgré la peur et la violence de son époux a appris à l'aimer. Elle apostrophe Dieu et son enfer, insulte les hommes et leurs guerres, maudit son époux, soldat d'Allah, héros vaincu par sa fierté de mâle, son obscurantisme religieux, sa haine de l'autre. Elle prie, elle crie. Elle était silence, abnégation.

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    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Syngué Sabour? Cela signifie pierre de patience, du nom de la pierre à laquelle on confie tous ses secrets pour se libérer, jusqu'à ce qu'elle éclate
    Ici c'est une femme afghane qui se livre à son mari dans le coma entre deux descentes à l'abri pour sauver sa peau contre les bombes
    Dans une société où la femme est assignée à sa condition de mère, cette femme-là est bien toute puissante devant son mari à terre. Ses confessions le réveilleront-il?
    Très belle performance de la sublime Golshifteh Farahani pour ce quasi monologue qui nous absorbe
    A lire de toute urgence : Syngué sabour, le livre (prix goncourt 2008)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2013
    « Ceux qui ne savent pas faire l'amour font la guerre »

    Syngue Sabour, Pierre de patience, ou comment réaliser un film pamphlet sur l'émancipation de la femme afghane. Tiré du roman éponyme prix Goncourt en 2008 d'Atiq Rahimi qui est aussi le réalisateur du film, Syngue Sabour raconte l'histoire d'une femme afghane qui paradoxalement, à force de s'occuper de son mari dans le coma, va briser tous les tabous de la société qui l'emprisonne.
    Le film s'ouvre par un travelling sur des rideaux bleus aux motifs d'oiseaux noirs, sur un fond sonore qui nous rappelle que la guerre fait rage. Pourtant, le vent qui se faufile entre le tissu est celui de la liberté, il redonnera vie et portera « La mujer », interprétée par l'envoûtante Golshifteh Farahani, comme il l'a fait pour ces oiseaux d'étoffe. Cette œuvre franco-afghane est à considérer comme un conte initiatique dans lequel une ancienne légende sur une pierre mystérieuse va métamorphoser par sa croyance en elle, une jeune femme sur le point de céder sous le poids de l'injustice et la dureté d'une société en crise.

    « Du fantôme à la Prophétesse »

    La narration choisie par le cinéaste et écrivain repose sur le monologue du personnage principal qui porte littéralement le film sur ses épaules grâce à la prestation habitée et tout en nuance de l'actrice franco-afghane. Rythmée par des flashbacks récurrents, la mise en scène tout en lenteur semble vouloir offrir les clés du potentiel de l’œuvre à son actrice en sachant rester discrète et en s'effaçant face à la puissance d'évocation de cette talentueuse comédienne. On pourrait oser dire que si la caméra révèle l'actrice, l'actrice révèle aussi la caméra en lui offrant ce qu'elle a de mieux. Sa quête de liberté passe par le déversement des mots, des secrets et des révélations. Un déferlement libérateur exprimé par une voix d'abord creuse, puis de plus en plus grisante au fur et à mesure que le changement opère. De plaintes fatiguées, elle se mue en arme sensuelle et assumée, aussi tranchante qu'un poignard, mais aussi douce qu'une caresse. De femme courbée par le poids de la tradition, elle devient petit à petit sous nos yeux la prophétesse d'une nouvelle société qui fait et défait les hommes selon ce qu'ils devraient être à ses yeux. Par son courage et une certaine folie qui l'accompagne, notre héroïne devient un avatar de Khadija, première épouse du prophète Mahomet et mère de tous les musulmans. Si comme tous les films, Syngue Sabour est politique, c'est sa poésie orientale qui en fait une œuvre remarquable. Il mêle les mythes afghans à un discours contemporain qui, on peut l'espérer, auront un impact sur les générations actuelles et futures.
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Psychanalyse chez les Talibans...

    Golshifteh Farahani, actrice franco-iranienne que nous avions déjà appréciée dans "A propos d'Elly" de 'Asghar Farhadi, interprète une belle jeune femme mariée à un homme beaucoup plus âgé. En veillant ce vieil époux elle entame un monologue ; elle va d'abord reprendre le récit des épisodes de leur vie commune : la guerre pour lui, la soumission pour elle, puis peu à peu dévoiler ses ressentiments jusqu'à ses secrets les plus terribles. Ayant découvert le pouvoir libérateur de la parole, elle le maintient même en vie pour pouvoir poursuivre sa "thérapie".

    Au long face à face entre la femme et le mourant dans le huis-clos de leur maison, peu à peu détruite par les attaques des talibans, répondent les images fortes de la guerre, l'urgence, la vie qui ne tient qu'à une rafale de mitraillette.

    Dans cette partie du monde, la femme est un objet, "un morceau de viande" maltraité par des hommes qui "font la guerre car ils ne savent pas faire l'amour". Si les hommes sont eux aussi enfermés dans un rôle, ils ne sont pas tous des brutes, à l'image du jeune orphelin embrigadé de force par les talibans. D'ailleurs qui choisit vraiment sa vie dans cette société ?

    L'histoire révèle, à travers le personnage de la tante et celui de l'héroïne, que ces femmes qui n'ont pas le statut d' être humain luttent pour leur survie par la rouerie, voire l'extrême violence. C'est le paradoxe de cette société arriérée. Surprenant paradoxe que l'on retrouve dans un vocabulaire assez cru qui exprime la sexualité refoulée ou cachée.

    La force du film d'Atiq Rahimi adapté de son roman qui a obtenu le prix Goncourt 2008, repose sur le jeu de l'actrice qui traduit un vécu puisqu'elle a dû fuir le régime iranien, le dos brûlé par un jet d'acide. Presque seule en scène, tour à tour mère, épouse dévouée et prostituée, elle traduit la souffrance, l'inquiétude, la peur, le plaisir... Mais un bémol : l'omniprésence du corps du mari agonisant est obsédante, impudique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Une perle ! On apprend tellement sur le quotidien de ces femmes et sur nous-même ! Un film plein d'espoir...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Aussi nul que le livre. L'auteur n'est ni écrivain ni cinéaste et ose utiliser la condition féminine afghane pour se faire de l'argent. Lamentable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Un film à voir absolument ... Il décrit bien le statut de la femme dans ce pays détruit par la guerre ....génial avec du rebondissement jusqu' au bout! Une belle histoire... Merci pour ce genre de film...
    james93
    james93

    8 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Pas mal mais assez étouffant et déprimant. Golshifteh bien entendu craquante et excellente mais si vous voulez voir un film qui apporte plus d'espoir et de légèreté dans le monde musulman, allez voir plutôt Wadjda.
    dolomabu
    dolomabu

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2013
    je ne sors pas indemne d'un tel film. Magnifique histoire et une interprétation magnifique. Nous sommes loin de nos repères de notre société et de notre religion. Je regrette de n'avoir pas lu le livre. Courez c'indispensable !
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2013
    film dur et poignant sur la solitude que peut endurer cette jeune femme, sur laquelle repose la vie de son mari, héros de guerre dans le coma.
    Une nouvelle "relation" naitra entre ces deux personnages: la jeune épouse trouvera en son mari dans le coma une oreille libératrice.
    Le film, comme un long monologue, témoigne du désarroi de cette jeune femme et de la dure vie à laquelle elle est confrontée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Superbe film sur la condition des femmes afghanes.
    Au milieu du chaos et des atrocités de la guerre civile, l'héroïne se libère peu à peu par la parole de l'oppression qui l'étouffait jusqu'alors..
    A voir absolument...
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Voilà quelque chose d'étonnant: un écrivain Prix Goncourt adapte à l'écran le roman qui lui a valu naguère la récompense tant enviée. Nous n'avons pas oublié la lecture de ce beau livre à la fois grave et dense qui raconte l'histoire d'une jeune femme, opprimée par le pouvoir des intégristes afghans, qui, veillant son mari plongé dans un coma profond, en vient à libérer sa parole en s'adressant à la dépouille comme à une "pierre de patience". Texte qui vaut autant par sa parfaite maîtrise de la langue française que par l'univers clos qu'il évoque. Atiq Rahimi compose en effet ses phrases en ciselant les mots un peu à la manière de Marguerite Duras. Des phrases sobres, souvent brèves et elliptiques. Il se plaît en outre à suggérer les actions plus qu'à les détailler. Or le film - si réussi soit-il - s'éloigne de cet art de la suggestion et ne recule pas devant des scènes explicites, parfois outrancières. Certes la photographie de Thierry Arbogast - le chef opérateur de Luc Besson et de Kusturica - permet de sublimer le sordide. Mais on se prend à regretter qu'Atiq Rahimi n'ait pas retrouvé à l'écran cette magie qui faisait la force de son roman. Il n'en demeure pas moins que l'actrice qui incarne le personnage principal est tout bonnement admirable. Golshifteh Farahani est sans doute l'actrice qui s'imposait pour donner un corps à cet être de papier qui nous avait tant séduit. Son jeu permet de saisir la métamorphose progressive de cette femme qui au début est soumise au pouvoir ancestral, puis parvient à s'affranchir de la rigueur ambiante, allant jusqu'à transgresser les interdits de la société afghane. Il paraît qu'Atiq Rahimi doutait de la pertinence de son choix. "Trop belle", pensait-il. Il avait peut-être raison sur ce dernier point, mais la prestation de Golshifteh Farahani balaie aujourd'hui tous les doutes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Superbe film avec une actrice iranienne qui vit maintenant à Paris du fait de l'interdiction de l'Iran à son retour dans son pays natal! Actrice superbement belle.
    Le film se passe à Kaboul en guerre ou les talibans font la pluie et le beau temps, violent les femmes qu'ils croisent dans les maisons.
    Syngué veille son mari dans le coma dans une maison dont le quartier subit des attaques fréquentes.
    Elle parle à son mari lui raconte tous ses secrets
    Ou l'on voit l’intérêt pour une femme de se promener dans la rue cachée par sa burqua!
    Courez y et la aussi comme pour Wadjda aller voir ce film est une action contre les intégristes
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