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Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2013
très bon film mais un peu long, malgré cette magnifique interprétation dans ce long monologue de cette très belle jeune femme et de la dure vie à laquelle elle est confrontée....je préfère a ce film :WADJDA qui apporte beaucoup plus d'espoir.
Chef d'oeuvre d'interprétation, une écriture cinématographique d'une extrême efficacité, un huis-clos bergmanien, qui nous laisse estomaqué, un sujet magistralement évoqué. Du très, très grand cinéma. Il faut souhaiter qu'en dépit de son interdiction dans les pays les plus rétrogrades, il soit malgré tout visionné sous le manteau pour qu'une brèche de lumière apparaisse dans le sinistre univers macho de ces pauvres femmes.
Jolie fable morale sur la condition féminine dans les pays orientaux. Golshifteh Farahani est une actrice exceptionnelle, toujours un peu dans le même registre que ses précédents films remarqués. Le travail du réalisateur sur les couleurs et les décors dépouillés est magnifique. Dans le registre des films d'auteur, de la grande classe.
tres beau film j'au eu peur de m'ennuyer en lisant le theme du film mais que de belles choses derriere cette horreur qu'est la vie des des femmes en afghanistan beaucoup d'émotion et de plaisir a voir absolument
Très belle actrice avec une voix très agréable ce qui évite de tomber dans un ennui terrible. Beaucoup d'incohérences, comment le mari dans le coma peut-il vivre sans soins aussi longtemps. J'ai eu beaucoup de mal à croire à tout ça. Les paysages de Kaboul sont splendides, la guerre bien retranscrite mais l'histoire !!!!!!!!!! en elle-même aucune crédibilité.
A côté de Kaboul, un héro de guerre allongé, à moitié mort, sous perf et une balle dans la nuque est veillé par sa femme. Cette femme, très pieuse, essaie de le ramener à la vie par ses prières. La guerre gronde à l’extérieur. Pour rester proche de son mari totalement par devoir, de l’amour il n’y en a jamais eu, elle place ses 2 filles chez sa tante qui tient une maison close en zone calme. Durant toute cette veille, elle va livrer ses souvenirs, ses désirs les plus intimes et ses frustrations à cet homme sans vie. L’atout majeur du film est dans la dénonciation des tabous. La liberté de la femme musulmane transcende le voile et les servitudes même sur les questions de désirs sexuels. Ce film est un plaidoyer contre l’hypocrisie autour du sexe chez les musulmans radicaux. De fait le ton est cru quelquefois, mais ce film a le mérite de ne pas s’arrêter au milieu du gué et d’afficher ses convictions quitte à être militant. Atiq Rahimi met ici en scène son propre roman auréolé du Goncourt 2008. Le roman reposait sur une idée narrative singulière : le personnage principal effectue sa psychothérapie et son cheminement intellectuel en oralisant toutes ses pensées. Ce qui est un principe littéraire de narration intéressant est par contre difficilement transposable au cinéma. Ce dernier, grâce à la mise en scène, laisse tellement d’autres modes narratifs suggestifs intéressants. L’écrivain se retrouve donc pris au piège de son procédé littéraire. A l’écran, l’actrice se retrouve donc à jouer de brusques changements émotifs improbables. Mais voilà dans la vraie vie, personne n’oralise toutes ses pensées, on paraîtrait tous pour des bipolaires. Second bémol : la fin est improbable. Plongé dans la fin de vie d’un homme liquide, pourquoi nous afflige-t-il une fin que l’on perçoit tellement ? Vu l’engagement du film, j’espérais tout le long du film qu’il éviterait cet écueil. Cependant un film essentiel pour le message fort qu’il véhicule même si le principe narratif nuit au film.
Grand coup au cœur. Syngué Sabour - Pierre de patience, ou le combat, long et douloureux, que celui de cette jeune femme afghane qui va prendre le chemin de la vie et trouver sa liberté. Pour y arriver, il lui faudra franchir les barrages imposés. Ceux de la frustration. Des mensonges quasi obligatoires pour rester en vie. Et l'ensemble de tous les tabous imposés. Il est aussi, et surtout, question du corps féminin, et du plaisir lié à une relation choisie. Une relation vraie avec des sentiments partagés. Hassina Burgan, dans le rôle de la tante, "libératrice" est magnifique avec, entre autres, une scène de maquillage inoubliable, toute entière faite de douceur et de sensualité mélangées. Golshifteh Farahani est remarquable. Sa seule beauté et son talent suffisent à bouleverser, mais ici il y a plus, ce texte magnifique, fort et bouleversant sur lequel Golshifteh Farahani s'appuie pour en faire, à elle seule, un très grand moment de cinéma. La photographie est dure et magnifique à la fois. La réalisation minimaliste sied le propos d'une façon intelligente et parfaite. Un film difficile, mais à voir absolument.
Un petit bijou qui retourne les tripes ... Poignant témoignage du combat intérieur mené par une femme pour s'autoriser à exister. Et on se bat avec elle tout le long ! A voir !!!!
film poignant. Déjà que l'Afghanistan ne me faisait pas rever alors là on est dans le pathos! Mais quelle poésie émane de cette femme qui pour moi incarne l 'amour féminin dans toute sa splendeur. Ça m'a vraiment touché. Quant à la fin du film elle m'a surprise et ...dérangée.
Très beau film, une actrice Iranienne magnifique qui porte très bien ce rôle. L’évolution du personnage principal est très crédible et plein de finesse.
Mais si vous avez lu le livre et que vous n'avez pas aimé, n'allez pas voir le film ;)