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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 avril 2013
Je n'ai pas vu le film, hélas, mais je lit le livre (que je n'ai toujours pas fini d'ailleurs) et il a l'air vraiment d'être bien, mes parents en sont revenus très contents et conseillent de voir ce film
Syngué Sabour - Pierre de patience*** : Golshifteh Farahani est une actrice merveilleuse, que ce soit dans "à propos d'Elly" ou "Si tu meurs je te tue" son jeu, toujours juste et à fleur de peau... la Pierre de patience sera son mari dans le coma, elle va lui raconter ses secrets les plus intimes en voulant croire que peut être si il venait à se réveiller il serait différent et comprendrait quelle a été sa vie avant et avec lui... ce film vient témoigner de l'ignorance et du mensonge mélangé au poids de la religion qui maintient un peuple dans la haine et réduit les femmes à des objets. C'est aussi le quotidien de la guerre en Afghanistan. Violent, émouvant mais magnifique.
Il est évident que le livre semblait difficile à adapter au cinéma: des monologues, ce n'est pas cinégénique du tout. Et ce qu'on pouvait craindre avant est confirmé par la vue de ce film à la fois très lourd, très artificiel et bien long. On comprend bien que cette femme, c'est le rêve de l'émancipation de la femme afghane, mais ne pouvait-on pas faire autrement dans un film ??? Et je suis désolé de constater que Golshifteh Farahani est une nouvelle fois très mauvaise, avec ses airs de chien battu et notamment dans la dernière scène, à la limite du grotesque.
A la sortie de la séance, j'ai dit avec l'espoir qui me tient toujours, même après un mauvais film:"le week end prochain, Etats Unis, les films américains!"
Très beau film, une actrice Iranienne magnifique qui porte très bien ce rôle. L’évolution du personnage principal est très crédible et plein de finesse.
Mais si vous avez lu le livre et que vous n'avez pas aimé, n'allez pas voir le film ;)
Un film beau et touchant certes mais qui ne m'a pas fait basculé dans l'émotion. La dernière scène est à la limite du ridicule mais cela dit ce film courageux se laisse regarder agréablement.
N'ayant pas lu le livre je ne peux dire si le film y est resté fidèle. En revanche je peux dire que ce film est magnifique. On plonge dans un autre monde une autre vie grâce surtout a cette comédienne exceptionnelle.
Poignant, on ne sort pas indemne d'un tel film qui décrit la situation de la femme en Afghanistan d'une manière originale. Et une très belle performance la sublime actrice iranienne Golshifteh Farahani.
Terrible et magnifique... ou l'inverse. Que la route est encore longue pour la liberté des femmes ! Une idée formidable que de filmer cette jeune épouse dont la parole se libère devant son mari mourant et inconscient. Tout cela sur fond de guerre au quotidien, mais comment peut-on vivre ainsi ? Comment pouvons nous tolérer ce malheur à nos portes ? Des images superbes, une actrice sublime... Si vous avez raté ce film l'an dernier, cherchez-le !
Un film incroyable, poignant, où on ne s'ennuie pas une seconde et qui nous ouvre une fenêtre sur l'Afghanistan. Une histoire portée par une actrice hors du commun. A voir de toute urgence!
Le sujet : pour un pays connaissant une guerre parmi les plus imbéciles qu'il soit, le niveau est ras des pâquerettes. La réalisation : s'agissant d'un monologue dans une pièce dénudée et abîmée par les combats, il aurait été difficile de la rater. Interprétation : comme elle n'est pas un challenge de comédien, elle est dominée par la beauté du personnage principal. Crédibilité nulle. Si on cherche un film 5/5 sur le mépris pour les aspirations de la femme dans ce pays barbare , c'est "5 heures de l'après-midi" qu'il faut voir.
Syngué Sabour? Cela signifie pierre de patience, du nom de la pierre à laquelle on confie tous ses secrets pour se libérer, jusqu'à ce qu'elle éclate Ici c'est une femme afghane qui se livre à son mari dans le coma entre deux descentes à l'abri pour sauver sa peau contre les bombes Dans une société où la femme est assignée à sa condition de mère, cette femme-là est bien toute puissante devant son mari à terre. Ses confessions le réveilleront-il? Très belle performance de la sublime Golshifteh Farahani pour ce quasi monologue qui nous absorbe A lire de toute urgence : Syngué sabour, le livre (prix goncourt 2008)
Quelle claque ce film! Je mettrai deux choses en valeur: 1/ Le réalisateur, qui réussit avec ses plans à nous plonger dans ces pièces où tout se passe, à nous faire ressentir la guerre juste derrière la porte... et parfois s'invite dans ce no mans land. A nous immerger dans une intimité invressemblable et pourtant on y croit de bout en bout. 2/ L'actrice Golshifteh Farahani est juste magnifique. Elle incarne à la perfection cette femme emprisonnée dans sa condition, sa vie, la misère de cette guerre, et qui parvient du fond de son âme à s’émanciper et renaître comme femme éternelle, puissante et dévoreuse, aimante et aimée. Mention spéciale à tous les participants de cette oeuvre.
Après la bouleversante lecture de Syngué Sabour, j'ai voulu me plonger dans l'émotion de l'image. Et là je suis mitigée. D'un côté, j'adore la tonalité des couleurs (costumes d'une étoffe remarquable, tentures des intérieurs de la tante, murs pastel écaillé de la maison de la femme), cela crée une intimité presque réconfortante. J'aime aussi les splendides extérieurs de ce bout de ville (dont on ne connaît pas le nom) filmés en hauteur, les combats de caille dans ces arènes peuplées d'hommes uniquement. Mais cette esthétique visuelle, recherchée à tout bout de champ, prend parfois trop le dessus sur le reste: la gravité de la guerre, symbolisée par une seule scène horrible (celle des voisins égorgés), la situation politique du pays, le pourquoi des conflits entre groupuscules armés. A vouloir trop peu en dire sur tout cela, on crée finalement une frustration chez le spectateur. Enfin chez moi.
Ce huit-clos offre néanmoins l'occasion à une actrice fabuleusement belle d'être le porte-parole de tant de femmes. En cela, ses mots sont splendides. La façon de les dire sont d'une sensualité renversante. La caméra l'aura amoureusement filmée, dans ses moindres halètements, ses moindres détails. Elle occupe tout l'espace, cette femme. Mais si le réalisateur n'avait pas choisi une si belle actrice, le film aurait-il autant d'impact ? Sa beauté balaie tout. ....
C'est ce genre de film, dénonçant des situations dramatiques méconnues, qui permet de mieux connaître le monde qui nous entoure. Le cas présent est un formidable hymne à la délivrance de la parole des femmes oppressées par des régimes politiques ou religieux hors du temps, dans lequels seuls les hommes décident. Et dans le rôle de cette porte-parole, Golshifteh Farahani, une merveilleuse comédienne, troublante, émouvante et fascinante.