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    Syngué Sabour - Pierre de patience
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    182 critiques spectateurs

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    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Magnifique ! Un léger souffle épique en plus et on aurait frisé le chef d'oeuvre. Nous assistons á une approche intimiste du traitement réservé aux femmes dans ces sociétés musulmanes en guerre. Golshifteh Farahani illumine l'écran, qu'elle ne quitte pas, de bout en bout. Sa sensibilité, sa sensualité se révèle avec charme et cohérence tout au long du récit, servie par une photo remarquable.
    jm6455
    jm6455

    5 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2014
    Un film fort et poignant filmé sobrement mais superbement et magnifiquement interprété.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 février 2013
    Un très beau film et une actrice surprenante! Incontournable.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2013
    Sur le papier, ce deuxième film de Atiq Rahimi, adaptant son propre roman, était passionnant. Sur le papier, mais un peu moins sur l'écran, malheureusement. La belle idée était de centraliser le récit sur la parole d'une femme afghane qui, à cause d'une situation au départ tragique, trouve l'occasion de se libérer enfin, de chercher les mots à mettre sur ses sentiments, de se dévoiler (dans tous les sens du terme) pour devenir la voix de toutes les femmes soumises, à Kaboul et ailleurs. Un concept intéressant au service d'une noble cause, l'émancipation féminine. La métaphore de la pierre de patience, empruntée à la mythologie perse, est parfaitement utilisée dans ce contexte où la patience et la parole sont bien difficiles à trouver. Et puis, dans les qualités, il est difficile de ne pas évoquer la grande prestation de l'actrice principale, Golshifteh Farahani. Elle porte tout le film sur ses épaules, ou disons plutôt : sur ses lèvres. Une grande prestation dramatique, pour une actrice qui semble capable d'interpréter tous les grands rôles du répertoire théâtral, ce rôle-ci ayant parfois des airs de tragédie théâtrale, comme une Antigone contemporaine. Voilà sans doute la meilleure raison de tenter ce long-métrage. Pour le reste, je pense malheureusement que Rahimi s'est retrouvé prisonnier de sa belle idée, en s'enfermant dans sa structure conceptuelle, qui devient alors trop théâtrale et prévisible. Le monologue en huis-clos n'évite pas le piège de la répétition, du didactisme imposant au spectateur quoi penser (et pourtant il y avait un potentiel poétique et métaphorique ouvrant aux interprétations multiples!) et la conclusion se voit venir un peu trop facilement. La photographie est pourtant réussie, et la mise en scène minimaliste arrive à créer quelques beaux moments de pudeur, d'intimité authentique. Le film reste donc intéressant et original, mais dans l'ensemble, on se dit un peu trop souvent qu'il convient mieux à un forme littéraire ou théâtrale que vraiment cinématographique.
    Eldacar
    Eldacar

    50 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2013
    C'est toujours un défi de faire un film consistant en un monologue de 1H45 et force est de constater qu'ici c'est raté. L'actrice principale, Golshifteh Farahani, n'a pas les épaules pour porter le film et le metteur en scène, Atiq Rahimi, n'a pas le talent pour se dépêtrer de ce dispositif très rigide. De plus, "Syngué Sabour" tient trop du mélodrame et se révèle outrageusement larmoyant. La subtilité n'est pas de mise, le film multipliant les clichés pour traiter de cette découverte de la sensualité par une femme qu'on peut supposer afghane. En fait, la seule chose intéressante est l'utilisation du voile, la femme passant son temps à l'enlever et le remettre en fonction du lieu où elle se trouve. Mais le film est en définitif très plat et particulièrement médiocre.
    Alice L
    Alice L

    167 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Un film passionnant et émouvant, golshifteh farahni a une beauté à couper le souffle
    Un film à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2013
    La pépite de ce film c'est l'actrice principale, absolument magnifique. A travers son histoire, mise en scène comme un conte, il y a tant de choses qui sont dites: l'aliénation des femmes, le poids de la religion utilisée avant tout pour dominer et tuer, l'absurdité des guerres qui s'autoentretiennent et l'espoir aussi d'une évolution des esprits vers plus de lumière.
    Acidus
    Acidus

    732 abonnés 3 717 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Avec "Terre et cendres", Atiq Rahimi avait déjà adapté l'un de ses romans au cinéma. Avec "Syngué Sabour", il s'attaque à livre éponyme, lauréat du prix Goncourt. Dans ce film, Rahimi ne s'éloigne guère du roman. Le sujet principal développé par l'écrivain/cinéaste est avant tout la place de la femme dans la société afghane, coincée entre la religion dans son application la plus rigoureuse et une tradition patriarcale, toutes les deux privatives de libertés. Alors quand son mari a sombré dans le coma, la femme libère sa parole et ses actes. Formidablement bien porté par Goldshifteh Farahani, "Syngué Sabour" souffre néanmoins de quelques longueurs et d'une froideur empêchant le spectateur de ressentir les émotions adéquates. Du coup, le film est assez plat malgré de nombreux passages intéressants et un sujet/contexte qui l'est tout autant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 août 2013
    Ce film est un petit chef d'œuvre. Très bien tourné, des dialogues justes, des images qui parlent. Il faut voir ce film.
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2013
    Atiq Rahimi adapte son propre roman, Prix Goncourt 2008 avec en tête d'affiche la magnifique Golshifteh Farahani (actrice iranienne en exil en France). Le titre vient d'une légende perse, la pierre de patience étant le moyen de pouvoir raconter tous nos secrets les plus intimes. Dans cette histoire la pierre de patience est l'époux, dans le coma suite à une bagarre stupide. Dans uen société afghane où la femme n'est qu'un objet presque sans âme l'épouse se retrouve dans une situation où elle peut enfin dire tout ce qu'elle a sur le coeur sans que son mari puisse réagir. la grande partie du film se déroule en huis clos, au sein d'une chambre où elle continue à soigner son mari tout en lui parlant. La jeune femme lui confie donc ses états d'âme, ses souvenirs de jeune épouse, petit à petit les confidences se font à la fois plus touchantes et à la fois plus intimes. On entre doucement dans ce qui est tabou, la sexualité et l'amour prend de plus en plus de place, dévoilant ainsi autant les désirs que les frustrations d'une femme, et par elle, de toutes les femmes afghanes. Evidemment on ne peut que saluer une oeuvre aussi audacieuse que féministe. Néanmoins le parti pris du monologue (du vagin ?!) peut paraitre rébarbatif. Les secrets toujours plus profonds tracent également une ligne droite dont on devine très vite la destinée. Les secrets restent au final trop focalisés sur la seule sexualité, la guerre reste secondaire bien qu'omniprésente, les deux fillettes n'ouvrent aucun angle de vision... Mais la vraie déception reste la fin. Le dernier plan est très beau mais l'épilogue prouve surtout que le réalisateur n'assume pas entièrement son film ; une conclusion réelle aurait dû clore une histoire si singulière. Cependant, la puissance d'interprétation de Golshifteh Farahani, le sujet féministe mais universelle, la très belle photographie, la sensualité sous-jacente font que ce film mérite qu'on s'y attarde.
    ffred
    ffred

    1 720 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Voilà maintenant quelques années que je suis cette actrice iranienne bannie de son pays (elle est réfugiée en France). Golshifteh Farahani, non contente d'être très belle, est aussi très talentueuse. Révélée dans le très beau A propos d'Elly, on a pu aussi la voir dans Poulet aux prunes et le méconnu Si tu meurs, je te tue. Aujourd'hui, elle est en tête d'affiche de Syngué Sabour, le deuxième film de Atiq Rahimi, franco-afghan qui adapte lui-même son livre (prix Goncourt 2008). Elle tient véritablement tout le film sur ses épaules...
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    "Syngué sabour - Pierre de patience" est la 2ème adaptation réalisée par l'afghan Atiq Rahimi à partir d'un de ses romans. La première, c'était il y a 8 ans, avec le magnifique "Terre et cendres". "Syngué sabour" était son premier roman écrit directement en français et il obtint le Prix Goncourt en 2008. A priori, l'adaptation de ce roman pour le cinéma était loin d'être évidente : pendant presque toute la durée du film, on est en situation de huis clos avec, pouvant s'exprimer, un seul personnage, une femme au chevet de son mari dans le coma et qui, petit à petit, lui dit tout ce qu'elle avait sur son cœur. Aidé par Jean-Claude Carrière pour l'écriture du scénario et par la prestation éblouissante de la comédienne iranienne Golshifteh Farahani, Atiq Rahimi arrive à émouvoir le spectateur, à lui faire partager l'évolution psychologique de la femme et à entretenir son attention malgré le côté a priori rébarbatif du monologue. Voir critique complète sur www.critique-film.fr.
    vidalger
    vidalger

    324 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2014
    Ce film allie une simplicité biblique
    dans ses effets et une puissance du propos d'autant plus marquante qu'elle est portée par la petite voix fragile de l'héroïne, interprétée par Golshifteh Farahani. Ce film est un chef d'œuvre, tant sur l'aspect technique (belle image, montage intelligent) que sur l'histoire qu'il nous raconte, celle de la place de la femme dans un pays ravagé par une guerre interminable et écrasé par une religion et une culture aux multiples aspects obscurantistes. On ne s'ennuie jamais en accompagnant l'héroïne qui par l'effet de la parole libérée, passe progressivement de son statut de femme soumise à son émancipation finale.
    À noter que le cinéphile endiablé que je suis à rarement vu une salle aussi abasourdie, silencieuse et admirative, à la fin de la séance (Paris, Champs Élysées) sauf peut être, il y a quelques années déjà, après la Liste de Shindler!
    pitch22
    pitch22

    168 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2013
    "Ceux qui ne savent pas faire l'amour, ils font la guerre". Sorte de conte féministe en terre afghane (y a du boulot!). C'est un peu lent à se mettre en place et à tendance soporifique (après les explosions) avant la moitié mais au bout du conte, malgré l'austérité générale du sujet, c'est génial. L'actrice est superbe et le patriarcat en prend dans l'os. Une histoire de souffrances de femme, de timide émancipation et de lente désaliénation vis-à-vis de la religion. A voir.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2013
    J'avais été totalement stupéfaite par Terre et Cendres, qui pour moi était la quintessence du cinéma. Je suis beaucoup moins emballée par Syngué Sabour. Evidemment Golshiftheh Farahni y est magnifique de beauté et de justesse. Mais le procédé narratif à base de confessions au mari devient vite lassant, l'omniprésence de l'actrice devient vite lassante. De plus, en tant que femme occidentale, ça m'est insupportable de voir les femmes traitées comme des esclaves et de pressentir pendant tout le film ce que sera le réveil du mari. En résumé, j'ai vu dans ce film la narration d'une histoire terrible, mais pas une véritable oeuvre cinématographique qui aurait pu faire émerger une forme qui dépasse le fond.
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