Hunger Games : la révolte partie 2 est la conclusion final d’une saga d’adaptation de roman pour adolescent comme il y en a tant ces dernières années depuis Harry Potter. Alors avant de me poser la question : oui, j’ai lu les romans, après avoir vu les 3 premiers films, donc j’étais préparé à la conclusion de cette saga.
Hunger Games aura eu sa petite histoire auprès du public : pompe à fric honteux pour le public ado dont certains dénigrent l’actrice principale comme vide d’émotion, adoré et défendu par d'autres et comme la saga Harry Potter, Hunger Games a le droit à des concurrents bien faiblard comme Divergente et Le Labyrinthe. A mes yeux, malgré la déception prévisible du premier film, et ayant beaucoup apprécié la fin du dernier livre, puisque je trouve qu’il y a un intérêt à lire les romans adapté en bon film pour la comparaison, mes attentes étaient élevés.
Le premier film était très bon, le second excellent, le troisième de bonne facture malgré sa mise en place continuelle et ses répétitivités. Qu’en est-il de ce quatrième volet ? Nous allons voir ça tout de suite (de toute façon vous pouvez deviner avec ma note si j’ai aimé ou pas).
Pour ce qui est des comédiens, on retrouve Jennifer Lawrence, alias Mystic dans les derniers X-Men, pour rejouer Katniss Everdeen une dernière fois. Et elle joue toujours aussi bien et avec beaucoup de sobriété une héroïne que Divergente, Le Labyrinthe ou Twilight n’ont pas su me donner : une héroïne attachante et pour qui on se prend de sympathie au vu des épreuves qu’elles traversent. Les enjeux sont bien plus présent ici et bien plus mis en avant comparé à la première partie, sa liaison avec Peeta et Gale, son désir d’abattre le président Snow pour de bon, un avenir face auquel elle ne sait pas quoi attendre, les conséquences de ses actes. Tout cela n’est jamais de trop pour elle. Cela s’en retrouve renforcé au fil du récit,
notamment lorsqu’on voit ce qui advient de sa petite sœur
. En plus, là on retrouve vraiment sa détermination comme à la fin de l’Embrasement, ce qui n’était pas présent dans le début de la partie 1 de La Révolte. Une fois l’introduction passée,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
Katniss se suit donc toujours avec le même intérêt que dans les précédents films, je reviendrais sur sa conclusion dans la partie scénario.
Josh Hutcherson n’est pas en reste lui non plus et se montre toujours aussi investi, surtout quand on voit à quel point son personnage se montre, ici, froid et métamorphosé dans la première moitié de film. A tel point qu’il en vient à
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
Il est même agréable, encore une fois, de voir qu’on est loin d’un cliché de triangle amoureux lourd et énervant avec Peeta (et Gale),
surtout lorsqu’on les voit en pleine discussion dans les sous-sols chez Tigris.
Cependant, je ne peux pas dire que le personnage de Gale soit mémorable. Liam Hemsworth fait un assez bon boulot et il y a de quoi tirer profit de son personnage au vu de ses décisions ici,
surtout en ce qui concerne le pilonnage des montagnes au District 2 pour faire sortir les derniers fidèles au Capitole et les armes qu’il a crée avec Beetee.
Mais le passage
au District 2 est trop court et la révélation finale concernant Gale ne provoque pas grand-chose puisqu’on concentre notre intérêt sur un tout autre personnage.
Malgré cela, il évite lui aussi de sombrer dans le cliché de romance du mec jaloux ou en concurrence avec un prétendant. Au final, j’en retiens un personnage sympathique mais qui n’aura pas réussi à briller.
Par contre, le président Snow, lui je le retiens, pas pour un des meilleurs antagonistes que j’ai pu voir non plus mais déjà pour Donald Sutherland, encore une fois tout simplement maître de son interprétation pour un dictateur qu’on ne peut que haïr et qui s’est montré de plus en plus haïssable de film en film. Mais encore une fois, j’y reviendrais plus en détail dans la partie scénario.
Woody Harrelson apparaît bien moins ici, il arrive toujours à arracher un sourire mais comme il a était mis pas mal en avant dans les trois précédents volets il est un peu normal de le mettre en retrait pour laisser la place à l’intrigue principal. Elizabeth Banks est aussi mise au troisième plan, le regretté Philip Seymour Hoffman y mettait du sien pour le peu de scène dans lesquels il apparaît. Julianne Moore gagnait en importance dans ce dernier acte et en devient même surprenante au final. Jeffrey Wright apparaissait peu, Sam Clafin attisait toujours notre sympathie en Finnick Odair, Natalie Dormer faisait bien le job également. Par contre je regrette que Primrose Everdeen soit trop insuffisamment exploité ici, de même pour sa relation avec Katniss. Je veux dire, les trois premiers films lui donnaient chacun un moment qui rendaient sa liaison avec Katniss assez touchante à suivre et donnait même du crédit à la fille du feu, ici le seul moment que l’on a
c’est le mariage de Finnick et Crista lorsque les deux sœurs se joignent à la danse et s’enlacent, le travelling rotatif rapide a beau tenter de donner de l’ampleur à leur attachement c’est au final bien trop peu,
et pourtant là aussi il aurait été intéressant de l’exploiter, rien que la scène d’introduction
ou Prim tente d’établir un contact avec Peeta par exemple.
C’est quand même dommage, parce que Willow Shields n’a pas fait un mauvais boulot niveau jeu d’actrice pendant toute la saga. Mais malgré cela, tout les acteurs sont en forme, notamment l’interprète principale qui gagne de plus en plus en intérêt à mes yeux.
Musicalement, James Newton Howard aura toujours été à la barre pour la saga. Son travail était de bonne facture pour les deux premiers films, les thèmes se retenaient en plus de contribuer comme il faut à l’ambiance de la saga et j’ais même un gros faible pour L’arbre du pendu dans le troisième film. Ici il continue sur sa bonne voie, mais il a tendance à trop réutiliser les mêmes thèmes dans les trois premiers quarts d’heure. Je sais que le but est de rappeler les thèmes de la saga et de rester fidèle à son ambiance musicale, mais là j’ai trouvé que ça souffrait encore de problèmes de répétitivité. Dommage parce que les autres morceaux plus inédits sont d’assez bonne qualité. Néanmoins, lui aussi aura bien fait son boulot pendant ces 4 films.
Pour ce qui est du visuel, on remarque que la photographie est toujours aussi terne et sombre, choix logique au vu du ton que prend ce dernier film. A l’inverse de la première moitié du dernier livre, on quitte enfin le bunker du District 13, mais ça reste globalement très gris et peu varié jusqu’à l’arrivée dans l’intérieur du Capitole, même si on n’est pas lassé non plus là ou la partie 1 avait toujours les mêmes environnements. Pour ce qui est des effets spéciaux, si je n’ai eu aucun problème avec les pièges du Capitole qui se révèlent très crédible à l’œil, les
mutants en CGI
restent quand même voyant à l’œil, pas laid non plus (enfin si, ils sont dégueu à voir mais ils sont fait pour) mais ça se sent quand même, c’est visible. Heureusement, s’il y a une chose qui se rattrape vraiment par rapport au précédent film, c’est la mise en scène de Francis Lawrence bien plus vive et bien loin de la répétition de la partie 1. Il arrive à rendre les scènes d’actions très entraînantes,
surtout dans les égouts,
la caméra est vive mais toujours très lisible, les bons choix sont là notamment en ce qui concerne l’utilisation ou non de la musique,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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La grandeur d’échelle est également maîtriser,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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On pourra lui reprocher parfois quelques éléments peu subtil voire superflu,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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Lui aussi il aura fourni un travail de qualité de l’Embrasement jusqu’à ce final, pas au point de rénover quoique ce soit mais ça remplit très bien le job.
Et il est temps de conclure ma critique avec la partie la plus importante, l’histoire et c’est là que je me dois de faire un petit aparté sur le livre et un petit retour sur le reste de la saga. Dans les romans de Suzanne Collins, l’histoire est entièrement raconté du point de vue de Katniss Everdeen, il n’y a pas d’autres angle de vue pendant les 3 romans et tout est raconté selon son impression.
Cela aide à apprécier davantage le personnage. Mais du coup cela laisse quelques interrogations sur des événements plus extérieurs comme ce qui se déroule au Capitol, du côté de Snow, ou même de l’entourage de Katniss. Le livre offre également quelques sous-intrigues qui ont été mis de côté dans les films, comme la victoire de Haymitch aux Hunger Games, certains personnages secondaires qui n’ont pas été repris (mais à juste titre sinon bonjour la surcharge) ou encore quelques modifications.
Quant aux films, pour ma part, c’est globalement fidèle, les modifications apportées en fonction de la durée ou de l’intrigue passent plutôt bien, parfois on a eu des bons choix
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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on a quelques moments avec le président Snow loin d’être ennuyeuse, par contre il est dommage de ne pas avoir plus creusé le plan de Plutarch dans le deux pour éviter que ça soit bordélique, de même pour le plan de Snow même si je laisse passer, personnellement.
Donc, que vaut ce dernier film d’un point de vue scénaristique ? Et bien, si je dois attribuer un bon point pour cette coupure, c’est qu’avec la seconde partie on entre rapidement dans le sujet qui nous intéresse : la révolte en elle-même. Mais il y a aussi des points sur lesquels on peut chipoter, notamment sur la première demi-heure
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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En plus de cela, je trouve cela dommage de mettre certains personnages comme Finnick et Prim (oui, j’en ais pas finis avec eux) en retrait. Autant pour Finnick, j’accepte parce que les seconds et troisièmes films l’avaient développé, pour son côté frimeur mais avec le sens de l’honneur dans le second et la sympathie qu’il nous inspire dans le troisième,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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Par contre pour Prim, avoir ne serait-ce qu’une scène de discussion entre elle et Katniss aurait été nécessaire parce que,
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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Et pour ce qui est de Gale,
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Après, pour finir sur la partie négative,
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Pour le reste, j’en retiens du bon, beaucoup de bonnes choses en général, qui n’ont surement pas plus à tout le monde mais dans mon cas, j’ai été pris. Déjà parce que, les thèmes que sont la propagande et la manipulation de masse sont encore présent, peut être moins car il faut laisser place à l’action mais ils sont exploités comme il faut dans la première demi-heure, surtout avec
elle fait clairement connaître son désir de tuer Snow à la présidente Coin face à face et on entre rapidement dans le vif du sujet lors de son intervention au District 2 quitte à avoir un flingue sous la gorge face à un résistant du District.
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Ensuite, ce film retrouve son aspect Survival qui n’est pas sans rappeler les jeux de l’arène dans les deux premiers films de la saga lors de l’infiltration du commando dans les quartiers abandonnés du Capitole. Sur que ce n’est pas un choix anodin, toute la ville devient aussi bien un champ de bataille qu’une arène, rébellion et divertissement devienne carrément de mise quand on voit que
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
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C’est d’ailleurs cette critique que fait la saga avec le concept des Hunger Games : une dénonciation du divertissement télévisuel, un peu comme la téléréalité mais poussé à l’extrême de l’extrême pour servir une dictature, les enjeux comme l’humanité des personnages et leurs sentiments sont bien plus importants qu’on ne laisse le croire et ça se voit, aussi bien à travers
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
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Mais je retiendrais surtout l’acte final, dans la dernière demi-heure
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
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Et enfin, parce que ma critique est déjà assez longue comme ça, parlons un petit instant de l’épilogue puisque certains (ceux qui ont lu le livre en tout cas) ont râlé sous prétexte que c’était soit guimauve, soit irrespectueux du livre. Je résume donc brièvement :
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
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Donc non, désolé mais je trouve pas du tout qu’on est dans une fin guimauve quand on sait par quoi sont passé les personnages. Et puis la romance
considérer Katniss comme un monstre tant les tortures, à base du venin des guêpes tueuses, l’ont transformé et détruit de l’intérieur au point de ne plus faire la distinction entre le vrai et le faux.
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sera toujours plus cohérente que celle entre Daniel Craig et Léa Seydoux dans Spectre de Sam Mendes.
Alors, pour conclure, qu’est-ce que je retiens principalement de la saga Hunger Games ? Et bien, si certains aiment la décrier, je considère qu’il y a beaucoup plus d’intérêt à suivre ces films et à lire les romans contrairement à ce que beaucoup croient, il y a même plus de maturité ici que dans n’importe quel saga pour adolescent qu’on a pu voir dernièrement, ça vaut surement pas Harry Potter et c’est pas non plus une saga culte tel que Star Wars, Le Seigneur des Anneaux, ou des œuvres de SF récent comme Interstellar ou Seul sur Mars mais ça a ses points forts. J’ai beaucoup aimé le premier film, j’adore le second, j’aime relativement bien le troisième et j’ai énormément adhéré à ce dernier volet. Et dans l’ensemble ces 4 films sont honnête, aussi bien en tant qu’adaptation qu’en tant que film autonome. Si vous avez aimé les films, je ne peux que vous conseiller de lire les romans, vous profiterez que davantage de ces films.