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    Roboforce
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    2,7
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    3 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juin 2012
    J'ai découvert une chose avec Roboforce : Tsui Hark est aussi sobre devant la caméra que derrière. C'est dire son degré de cabotinage ici d'autant que le film ne sait pas sur quel pied danser, en passant constamment de l'action SF à la comédie débilitante. Le résultat est déconcertant et empreint d'un "je m'enfoutisme" royal. Bien qu'ayant visionné la version tronquée distribuée à l'époque en VHS, ce furent déjà 89 minutes bien éprouvantes, la faute à une narration qui enverrait aux urgences n'importe quel spectateur épileptique ! C'est bien simple, il n'y a strictement aucun interlude, aucun temps mort de la première à la dernière minute, la faute à un monteur n'ayant visiblement gardé que les moments d'hystérie. Ca court, ça saute, ça se bastonne, ça s'hurle dessus, ça se vanne et voilà une moto volante par-ci, et voilà un robot qui balance des missiles par là... Le spectateur, lui, ne comprend plus rien depuis la 10e minute mais il reste quand même jusqu'à la fin, le cerveau réduit en bouillie.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2018
    "Roboforce" fait évidemment écho à "Robocop" sorti durant la même année 1987 sans pour autant que l'on sache si un lien existe entre les deux. Fait à mentionner, il s'agit d'un nanar contenant deux futures stars absolues du cinéma de Hong-Kong. Tout d'abord Tsui Hark qui joue et coréalise le film avec David Chung. Et puis le grand Tony Leung dans l'un de ses premiers rôles : celui d'un journaliste un tantinet collant. La perspective de voir ces former deux des trois farfelus de la bande constitue la meilleure raison pour visionner cette rareté. Hormis cela, "Roboforce" joue sur plusieurs tableaux et c'est ce mélange des genres qui fait fait parfois mouche. On commence avec une sorte de polar crépusculaire façon "New York 1997", puis on enchaîne avec de la science-fiction pour finalement que l'aspect comédie loufoque ne prenne définitivement le pas. Certes, l'ensemble est largement oubliable et parfois pénible, mais cache des scènes hilarantes et réussies.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2018
    Maintenant que je m'attaque à toute la filmographie de Tsui Hark, je m'attends forcément à des œuvres étranges, n'hésitant pas à pousser des délires assez loin, en espérant à chaque fois être agréablement surpris et y découvrir une petite pépite.

    Ce n'est pas le cas de Roboforce, mais il est très loin d'être mauvais, et comme souvent avec le futur cinéaste de The Blade dans ce genre de petites productions, il n'hésite pas à aller loin et à ne se fixer aucune limite. Ici, c'est ce qui fait à la fois le charme de l'oeuvre, mais aussi ses limites, s'il fait preuve d'un certain nombres de bonnes idées, son patchwork ne fait pas dans la dentelle en passant constamment de la science-fiction à l'action avec des doses d'humours guère raffinées, allant même jusqu'au ridicule parfois.

    Pourtant, je dois bien reconnaître que ce délire m'a plutôt plu, avec un Tsui Hark en roue libre, tant devant que derrière la caméra, mais montrant toujours un vrai savoir-faire pour mettre en scène l'hystérie général et le n'importe quoi. Il ne nous laisse aucun temps mort, il arrive à se faire drôle, notamment par le biais de son personnage dénommé Whisky, avec une première séquence mémorable, et le cadre du film reste tout de même bien sympathique, malgré une histoire un peu étrange, dont on finira vite par décrocher.

    Son duo avec John Sham marche plutôt bien, et va devenir au fur et à mesure le principal intérêt du film, ça et les successions de séquences parfois toutes plus dingues les unes que les autres. L'excès est fatiguant, heureusement que le film ne s'éternise pas, tout le monde est en roue libre, les acteurs comme les scénaristes ou metteurs en scène, et c'est surprenant d'arriver à en tirer un truc potable, très con, mais potable, efficace et délirant.

    Tsui Hark se ne fixe aucune limite en mettant en scène Roboforce, oeuvre mêlant science-fiction et humour, et s'il n'hésite pas à partir dans le n'importe quoi et en roue libre, ça n'en reste pas moins plutôt agréable à suivre tant qu'on rentre un temps soit peu dans le délire, surtout grâce au savoir-faire qu'il a derrière la caméra pour mettre en scène l'excès.
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